La fronde des maires s'étend, soutenue par l'AMF et par d'autres associations d'élus. En jeu, ni plus ni moins que la survie de petits commerces et la préservation de ce qui reste des centre-villes. On peut bien entendu s'attendre à ce que les préfets soumis au petit poudré annulent un à un les arrêtés municipaux, et renvoient ces édiles et leurs décisions outrecuidantes devant les tribunaux administratifs.
Avec l'exemple délirant de la FNAC, contrainte sous la pression de finalement fermer ses rayons livres pour endormir la grogne des libraires en leur coupant l'herbe sous le pied - une aubaine pour Amazon, dites donc ! -, on peut entrevoir la fenêtre de défense que va prendre le gouvernement, lequel ne peut que persister dans l'escalade de la bêtise pour ne pas déjuger Sa Petite Altesse Choupinet 1er. Au nom de l'Equité, Casteix va très probablement ordonner de tout niveler par le bas et exiger de ses potes des grandes surfaces d'avoir l'obligeance de poser d'immenses bâches sur leurs rayons habillement, culture et jouets, histoire de ne pas faire de jaloux. Mais rassurez-vous, bonnes gens, grâce à leurs plateformes de vente en ligne et de livraison à domicile dont les français confinés ou pas raffolent, vous pourrez toujours commander la petite robe saison hiver, le coffret Barbie télétravaille ainsi que toute la collection Harlequin - après tout rien n'empêche Josiane Tuche de mettre sa boutique d'escarpins à l'heure de la start-up Nation et de la vente 2.0 à son tour ! Ainsi nos amis Mulliez, Leclerc et consorts pourront fort heureusement s'assurer de conserver le montant habituel de leurs dividendes et réduire leurs coûts de personnel en jouant à fond sur le chômage partiel.
ou devenir commerce essentiel en mettant en rayon des paquets de pates, des conserves, etc.
RépondreSupprimerune réponse à perlinpimpin en mode pied de nez... ;D