Du RN à LFI en passant par LR,
l'opposition a crié au scandale après les déclarations de l'ancienne cheffe du
parquet national financier révélant avoir subi des pressions de sa hiérarchie
dans la conduite de l'enquête sur l'affaire Fillon.
Entendue le 10 juin par la
commission d'enquête parlementaire sur l'indépendance de la justice, Eliane
Houlette a réaffirmé avoir décidé, en janvier 2017, en toute indépendance
d'ouvrir une enquête visant les époux Fillon après des soupçons d'emplois
fictifs révélés par le Canard Enchaîné. Cette enquête, lancée en pleine campagne
présidentielle, avait empoisonné la candidature de François Fillon à l'Elysée
et conduit au printemps 2020 à son procès en correctionnelle aux côtés
notamment de son épouse Pénélope.
Lors de son audition, Eliane Houlette
s'est émue du contrôle très étroit qu'aurait exercé le parquet général, son
autorité de tutelle directe, dans la conduite des investigations.
« Le plus difficile a été de gérer
en même temps la pression des journalistes – mais ça on peut s'en dégager – et
surtout la pression du parquet général», a déclaré l'ex-procureure, partie à la
retraite en juin 2019. Eliane Houlette a notamment évoqué « des demandes de
transmission rapide » sur les actes d'investigation ou les auditions et a
révélé avoir été convoquée par le parquet général qui plaidait pour que
l'enquête soit confiée à un juge d'instruction.
« On ne peut que se poser des
questions, c'est un contrôle très étroit et c'est une pression très lourde »,
a-t-elle ajouté.
A ce niveau de manipulation, du jamais vu ! Et voilà comment on parvient, par élimination ou neutralisation des opposants, à placer sur le trône la marionnette des Rothschild !
Elu par défaut ! Un pantin aux ordres, inconnu au bataillon trois ans plus tôt, et n'ayant même pas été porté pendant la campagne par un vrai soutien populaire comme ce fut le cas pour tous ses prédécesseurs - certains de ses meetings, contrairement à ceux de ses concurrents, ne faisant pas salle comble !