vendredi 19 juin 2020

2017 - Retour sur une élection truquée



Du RN à LFI en passant par LR, l'opposition a crié au scandale après les déclarations de l'ancienne cheffe du parquet national financier révélant avoir subi des pressions de sa hiérarchie dans la conduite de l'enquête sur l'affaire Fillon.

Entendue le 10 juin par la commission d'enquête parlementaire sur l'indépendance de la justice, Eliane Houlette a réaffirmé avoir décidé, en janvier 2017, en toute indépendance d'ouvrir une enquête visant les époux Fillon après des soupçons d'emplois fictifs révélés par le Canard Enchaîné. Cette enquête, lancée en pleine campagne présidentielle, avait empoisonné la candidature de François Fillon à l'Elysée et conduit au printemps 2020 à son procès en correctionnelle aux côtés notamment de son épouse Pénélope.

Lors de son audition, Eliane Houlette s'est émue du contrôle très étroit qu'aurait exercé le parquet général, son autorité de tutelle directe, dans la conduite des investigations.
« Le plus difficile a été de gérer en même temps la pression des journalistes – mais ça on peut s'en dégager – et surtout la pression du parquet général», a déclaré l'ex-procureure, partie à la retraite en juin 2019. Eliane Houlette a notamment évoqué « des demandes de transmission rapide » sur les actes d'investigation ou les auditions et a révélé avoir été convoquée par le parquet général qui plaidait pour que l'enquête soit confiée à un juge d'instruction.

« On ne peut que se poser des questions, c'est un contrôle très étroit et c'est une pression très lourde », a-t-elle ajouté.

Et voilà ! Une nouvelle confirmation, officielle celle-là, de ce qu'on savait depuis des lustres, à savoir que l'élection en 2017 de Macron a été trafiquée de A à Z. Mise en scène médiatique hallucinante du poulbot par la presse oligarchique en 2016, torpillage sur ordre du candidat surprise de la droite en faisant opportunément sortir dans la presse une vieille affaire certes pas reluisante mais o combien banale dans le monde politique, en parallèle étouffement d'une affaire analogue concernant Bayrou pour permettre à Macron de récupérer les voix du centre droit, silence radio absolu sur la réalité du patrimoine et des évasions fiscales du candidat des riches, promotion médiatique soutenue de Marine Le Pen pour la faire absolument figurer au second tour, mise en avant de Mélenchon histoire de diviser le petit peuple sur les extrêmes tout en torpillant le candidat PS, flinguage de Le Pen et de Mélenchon dans la toute dernière ligne droite en jouant subitement la bonne vieille carte de la diabolisation à outrance. Et pour finir, radiations d'électeurs par milliers dans des bastions populaires étudiés avec soin, et truandages dans la consolidation des résultats des bureaux de vote dans certaines grandes villes. 

A ce niveau de manipulation, du jamais vu ! Et voilà comment on parvient, par élimination ou neutralisation des opposants, à placer sur le trône la marionnette des Rothschild !
Elu par défaut ! Un pantin aux ordres, inconnu au bataillon trois ans plus tôt, et n'ayant même pas été porté pendant la campagne par un vrai soutien populaire comme ce fut le cas pour tous ses prédécesseurs - certains de ses meetings, contrairement à ceux de ses concurrents, ne faisant pas salle comble !


mardi 16 juin 2020

L’anti-racisme, une carte de l’oligarchie parmi d’autres ...



D’un coté, l’état français fait une énorme exception à sa propre législation en cours pour laisser se dérouler une immense manifestation autour de la famille Traoré et de l’anti-racisme.

De l’autre, le même jour et en même temps, il envoie 40 CRS verbaliser puis disperser 9 pauvres citoyens rassemblés pour dire leur opposition à l’Union Européenne, violant ainsi une seconde fois sa propre législation, laquelle autorise les rassemblements jusqu’à 10 personnes.

Auparavant, l’état français ordonnait à sa police (et à sa justice) de cogner à bras raccourcis sur tous les manifestants (Gilets Jaunes, personnels de soin, pompiers etc) s’opposant frontalement à sa politique, laquelle politique n’est qu’une traduction pure et simple des directives de l’UE, cheville ouvrière de l’oligarchie. Et s’obstinait contre toute logique à refuser de reconnaitre l’existence des violences de ses forces de l’ordre.
Et à présent, ce même état se précipite dans la dénonciation de ces mêmes violences dès lors que la question raciale entre en scène.

Un deux poids deux mesures sur plusieurs plans qui ne doit rien au hasard.

La seule chose que craint l’état français soumis au mondialisme, c’est l’union de la base populaire dans sa diversité et sa définition la plus large contre le sommet. Qu’un peuple unifié et soudé, de l’extrême gauche à l’extrême droite, incluant autant la classe moyenne et la classe ouvrière que le gros des banlieues et la France périphérique, soutenu par sa police et son armée, focalise sa lutte et se retourne contre l’ennemi commun, et le pouvoir s’écroule. 

Tout ce qui peut diviser la population et faire en sorte de détourner l’attention collective - ici au profit de la question raciale - de la lutte contre l’oligarchie (laquelle, via les ramifications de l’Open Society de l’ami Soros, finance ces mouvements de contestation communautaires facteurs de divisions) va dans le sens de ses intérêts. Tout ce qui clive la société en camps antagonistes arque-boutés sur des discours pouvant tendre vers l’extrême donc irréconciliables sert bel et bien le pouvoir en lui permettant de reprendre la posture d’arbitre des élégances et de poursuivre sa feuille de route.


samedi 13 juin 2020

Silence, le petit commerce se meurt ...



Eux, ce sont les éternels oubliés, les sacrifiés de demain, ceux qu’on n’invitera pas sur les plateaux télévisés pour nous conter leur banale descente aux enfers - ou alors au détour d’un mini reportage à la fin d’un JT. Pour eux, pas de larmes de crocodiles, pas d’envolée lyrique de Madame Taubira, pas de tolérance pour cause d’émotion trans-nationale, pas de loi d’exception, mais un DEMERDEZ-VOUS, QUESTION SECURITE, ON S’EN LAVE LES MAINS sur un en-tête de la République signée de la main du Préfet Lallement .

Déjà mis à mal par des mois et des mois de manifestations des GJ, contraints à fermer le rideau tous les samedis et à protéger leurs biens des casseurs et des jets de LBD, victimes de saccages et de dégradations, ces commerces qu’on appelle de proximité (bars, restaurants, salons de coiffure ...) se sont vus contraints à deux mois de fermeture non stop du fait d’une gestion sanitaire calamiteuse par nos Diafoirus de l’état. Les aides financières mises en place par Bercy, beaucoup n’y ont pas eu droit, les critères retenus, la faute à pas de chance, ne passaient pas par eux, comme d’habitude. Les charges, elles, se sont accumulées, les gratte-papiers de l’Urssaf font la sourde oreille aux demandes de délais, la trésorerie est devenue comme une peau de chagrin, et les maladies psycho-somatiques ont fait leur apparition, grignotant les systèmes immunitaires comme un poison. Comme toujours, les banques et les compagnies d’assurance ne leur accorderont rien, sinon pour les étrangler davantage. A peine dé-confinés, voilà ces commerçants soumis à un ensemble de règles et de contrôles tellement contraignants que beaucoup ont préféré ne pas rouvrir pour travailler à perte. Et voilà que de nouvelles manifestations, interdites mais étrangement tolérées, contribuent à verser sur ces quasi mort vivants une nouvelle pelletée de terre. Des repris de justice prennent le pays en otage hygiaphone en main en direct sous les caméras des chaines d’information continue, à deux pas des fenêtres de travailleurs anonymes qui peinent à la tache et somatisent sans rien dire.

D’ici quelques petits mois, à compter de la rentrée, on commencera à voir fleurir ici et là dans nos villes des tas de nouveaux écriteaux A LOUER et A VENDRE. Ceux qui seront tombés sur le champ de bataille ne manifesteront pas, eux, ils ne feront pas de bruit. Ils ne toucheront pas d’allocations ou pas grand chose, et iront grossir en silence les rangs de Paul Emploi, où des employés débutants en CDD prescriront à tous ces nouveaux Daniel Blake des bilans de compétences à tire-larigot et des stages de rédaction de CV sous-traités à des boites privées payées au rendement. Les banques saisiront leur bien sans trompettes ni tambours, ça fera encore des divorces, des dépressions, des suicides et des SDF. Et une chaine d’opticien rachètera pour une bouchée de pain le fond de commerce.