Toutes mes pensées envers
les travailleurs indépendants de France qui seront plus que probablement aux
premières loges parmi les grands sacrifiés de cette crise.
La plupart d'entre
eux jonglent d'habitude avec une trésorerie de un ou deux mois maximum, n'ont
aucun droit au chômage, et sont prélevés à hauteur de 60% de leurs revenus en
charges diverses et variées.
Lesquelles charges ont été gelées c'est-à-dire
simplement reportées, et non pas, comme il aurait fallu le faire, vu que nous
sommes en guerre dixit qui vous savez, purement et simplement annulées.
Combien
d'entre eux devront supporter pendant une durée à ce jour indéterminée un
revenu mensuel proche du zéro absolu, tout en devant continuer à payer loyers
et charges courantes incompressibles ?
Il ne faut pas être un
grand devin pour prévoir que pour beaucoup la prime mensuelle de 1500€ (soumise
à condition qui plus est !) prévue par l'état aura l'efficacité d'un sparadrap
sur une plaie béante.
Et que d'ici peu un certain nombre d'entre eux se
retrouveront dans une situation absolument catastrophique sur le plan
financier.
Face à un ensemble d'administrations bureaucratiques et d'organismes
dont la surdité n'est plus à démontrer.