C’est
donc un appel à une mobilisation intergalactique ! Notre bon Emmanuel a
clos ce mardi 11 février depuis son palais la très attendue “conférence
nationale du handicap”, quinze ans jour pour jour après la loi
majeure de Jacques Chirac sur le sujet.
“ En parlant du handicap, nous ne parlons pas d’une
politique publique, d’une cause, mais d’un projeeeeet profondément républicain.
Nous parlons de ce que nous sommes et de ce que nous voulons être ”, a-t-il
lancé à la
cantonade la narine pleine à craquer devant
un parterre de micros et de caméras complaisantes. Et d’ajouter non sans grandiloquence avec un style canapé rouge
de Michel Drucker “
La vie digne et la vie libre c’est aussi l’accessibilité. Ce sont des
souffrances, des humiliations quand on ne peut pas prendre le bus parce qu’il
n’est pas aux normes, entrer dans un commerce ou entrer dans une administration
dans laquelle on doit se rendre pour défense ses droits ”.C’est beau, la compas-sion ! Même notre bon pape François n’aurait pas su dire mieux !
Des promesses plein sa besace et de
jolies déclarations pleines de guimauve ! Les grosses ficelles démagogiques de
Macaron à quelques semaines des municipales, trop fort ! Sympa de sa part de se
mettre - un peu tard, de vous à moi - sur le créneau o combien porteur et
consensuel des handicapés, et une fois encore de faire la dame patronnesse, après
avoir sucré tant de subventions au profit de ses amis les nantis à des tas d’associations et nous avoir fait exploser les statistiques de
la pauvreté ... Aurait-il oublié que ses propres forces de l’ordre en ont créé
ex nihilo un certain nombre, d’handicapés, à propos desquels le moins que l’on
puisse dire c’est que l’expression de sa compassion
fut quelque peu inexistante ? Les gilets jaunes estropiés par la milice de sa Majesté
auront donc bientôt droit à un monte-charge
pour aller sans se fatiguer dans les escaliers chez le juge, merci d’y avoir pensé !
Bon, on a compris que ça fait partie
du nouveau plan de com “ la face méconnue de la poupée Chucky“ du petit télégraphiste des banksters. Après avoir (sans rire)
déclaré en 2017 éradiquer les SDF de nos rues puis sauvé la planète en 2018
avec les résultats que l’on connaît, Manu rétropédale, bifurque à 360 degrés et
en un bel écran de fumée essaie de se faire passer pour un grand humaniste et
de reprendre la main en mettant ses mocassins à gland taille 41 dans les
immenses barques de Chirac, la sincérité en moins. Ce super menteur de Chichi,
paix à son âme, avait tout de même quelques indéniables valeurs humanistes. Son
piteux successeur, après un début d’année
catastrophique sur tous les plans, essaie une nouvelle fois de le singer, après
son risible numéro zozotant à Jérusalem et la reprise des pièces jaunes par
mamie. Lui, le président des ultra-riches qui découvre, la tronche dans les
mines de sel de l’impopularité, la douleur du handicap, laissez-moi rire !
Quelques jours après avoir sermonné ses godillots LREM en leur demandant de
faire preuve de davantage – je cite Eborgneur 1er – d’humanité envers les parents ayant perdu un enfant, ça sent
la réunion de crise tupperware avec sa bande de mormons, Griveaux, Sibeth, Marlène
et les autres, et la leçon de Dame Brigitte sur l’oreiller.
-
Faut
reprendre l’initiative Chouchou, arrête un peu la schnouf et fais-leur
un plan verveine, à ces gueux, allume donc un contre-feu ! Attends voir … Les
violences faites aux femmes, l’antichmitichme,
la lutte contre la peste brune et le rachichme, l’Amajaunie qui brule, les photos de nuit avec les SDF, les
clins d’yeux appuyés aux transgenres et aux tarlouzes, tout ça on a
fait, alors y reste quoi en stock ?
-
Ben les
freaks, Bibiche !
-
Ok, va pour
les handicapés, chouchou, je t’écris le
speech, répétition demain sans faute avant l’heure du gouter !
Accélérateurs de particules inégalitaires
et grands amateurs de matraques, nos amis les banksters, ces grands
bienfaiteurs de l’humanité, n’ont de cesse
que de se draper de temps à autre sous les oripeaux de belles et nobles causes,
histoire de se faire mousser et de se repositionner l’air de rien dans le camp du Bien. Ces grands abonnés aux
galas de charité et aux Fondations philanthropiques dégoulinantes de bons
sentiments qui ne jurent que par la petite Greta, le greenwashing et les
migrants et déboursent des milliards défiscalisés pour sauver Notre Dame ont le
chic de faire déplacer des caméras à demeure et de lire au prompteur des discours
aussi soporifiques que ceux des vainqueurs aux Césars où ils promettent tout voire davantage avec des trémolos dans
la voix, éradiquer la faim dans le monde et sauver les écosystèmes, lutter
contre le sexisme et l’homophobie dès la
maternelle, et mobiliser les bonnes âmes pour permettre à celles et ceux que la
vie a malencontreusement doté d’un handicap
de se sentir membre à part entière de ce fameux monde inclusif qu’ils nous
chantent avec leur belle novlangue orwellienne. En clair, ces fabricants d’exclusions en tous genres et de handicapés sociaux qui ces
derniers temps ont créé les conditions de galère pour de futurs retraités ou chômeurs
nous la jouent juste après à l’envers en se
métamorphosant en grands samaritains défenseurs de la veuve malentendante et de
l’orphelin cul de jatte dans des Téléthon médiatiques où ils ne débourseront bien entendu pas un radis.
Le prince du En même temps qui tandis qu’il casse nos gueules et nos droits les
plus fondamentaux tache de se refaire une virginité sur le dos des handicapés
en leur promettant la lune à quelques semaines de se prendre une dérouillée de râteaux
électoraux dans nos petits bourgs, qui à part Christophe Barbier et Patrick
Cohen sera dupe ? Plus c’est gros
plus ça passe, confiait parfois rigolard notre bon vieux Chirac, un as de la démagogie
qui s’assumait comme tel non sans panache avec une verve
contagieuse. Avec ce Pinocchio de salon sorti des cartons de la maison
Rothschild dont le visage au regard de glace suinte le mépris par tous les
pores, le décalage entre l’handicapé du cœur qu’il est et ce qu’il énonce est
tellement abyssal qu’on en aurait presque de la peine pour lui. Te fatigue pas
pour des prunes, Manu, on a compris !
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