D’après
la police vénézuélienne, quatre personnes ont trouvé la mort lors de troubles
en amont des manifestations pro et anti Maduro prévues le 23 janvier. Symboliquement,
une statue du prédécesseur Hugo Chavez de Maduro fut incendiée dans la ville de
San Felix.
Un
coup d’état manqué, fomenté au sein d’une armée infiltrée par des agents de la
CIA – laquelle agence a également infiltré la police et finance l’opposition d’extrême
droite au pouvoir vénézuélien, tout en, d’après les dires du ministre local de
la communication, payant des terroristes afin de semer le trouble pendant les
manifestations du 23. Ce coup d’état n’est pas le premier, et il ressemble
trait pour trait à ce qui autrefois s’est déroulé au Chili – Salvador Allende ….
– et en Argentine.
Business
is business, l’oncle Sam louche sur le pétrole de Maduro, que celui-ci a ôté
aux multinationales étrangères, américaines surtout. Pour le nationaliser et en
faire profiter le peuple. Les réserves sont colossales et le prix de transport
bien moindre que celui affrété au pétrole saoudien, vu la distance. Donc faire
coute que coute tomber le dirigeant socialiste, et suivre ensuite le programme
de Milton Friedman, celui de l’Ecole de Boston, si bien détaillé par Naomi
Klein dans La stratégie du choc. Captation des ressources, privatisation des
entreprises publiques et des services publics comme la santé, la sécurité ou l’éducation.
Baisse des salaires et des retraites, licenciements des fonctionnaires, casse
du droit du travail…
La
tambouille des grands démocrates à la Macron, qu’à peine 20% du peuple soutient
et contre laquelle 80% s’insurgent. On ne change pas une formule qui fait tant
perdre à tant et tant gagner à si peu !
Donc
instrumentalisation d’une marionnette servile, le président de l’assemblée vénézuélienne,
un certain Juan Guaido. Lequel conteste la réélection de Maduro et en bon démocrate
s auto-désigne tout seul face à son miroir président par intérim. Ça a l’air d’un
gag, mais à peine le type s’autoproclame roi de la Jungle que Trump tweete son
soutien, suivi par tous ses caniches, Trudeau en tête, puis les bouffons des
Rothschild en Amérique Latine que sont les dirigeants de la Colombie, du Chili,
du Paraguay, sans oublier le clown brésilien, le Trump des Tropiques comme on l’appelle.
Via
Poutine, le clan Loubavitch, toujours plus sage et tellement plus stratège, a
mis en garde les pyromanes. Vous risquez un bain de sang, vous jouez avec le
feu, on ne garantit pas la neutralité, les déclarations de Trump sont folles.
Vont-ils comme en Syrie faire bouger le pion russe ? Laisseront-ils faire
leurs adversaires ? Cette escalade pour faire tomber Maduro et mettre la
main sur le pétrole ressemble à une stratégie de la dernière chance du radeau
de la Méduse d’un Empire aux abois. Le déclin de l’Empire Américain et la fin
de la suprématie du dollar – l’histoire semble déjà écrite !
La véracite à toujours ses revers, mais se doit d'être connue...par tous...
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