Un jeune
chanteur âgé de 19 ans, transgenre assumé d’origine marocaine, est sélectionné
pour représenter la France à l’Eurovision 2019. Dont la cérémonie a lieu à Tel
Aviv, eu égard à ce qu’en 2018 ce fut une chanteuse israélienne, lesbienne,
grand bien lui fasse, qui avait gagné la compétition. Moins de vingt ans après Dana
International, quelques petites années après le succès de Conchita Wurst,
transgenre recyclé en un autre genre d’après ses dires.
Un
transgenre pas blanc représente la France et la toile et la France s’enflamment !
On parle de l’Eurovision, pas du concours annuel de la chanson à texte, c’est-à-dire
d’une apologie de la soupe musicale la plus grotesque dont les neuf dixièmes
des textes sont en anglais, dont les trois quarts des interprètes chantent si
faux que dans Astérix ils finiraient attachés à l’arbre à la page 44, et dont
les costumes et les décors sont dignes d’une telenovela péruvienne.
D’aucuns
convoquent Brel, Brassens et Barbara. D’autres s’époumonent contre le trans-gender-style.
D’autres hurlent à l’homophobie et a la fachosphère – fachosphère, un terme générique
pratique pour englober tout ce qui ne pense pas comme moi, on est toujours le
facho de quelqu un depuis que BHL a remis le concept à toutes les sauces qu’il
affectionne.
Le
jeune Bilal s’est pris une cascade d’injures et quelques menaces de mort sur
ses réseaux, et s’en est mordu au sang. Moche que d’insulter lâchement un jeune
homme qui n’a rien fait à personne, à part massacrer nos tympans, mais ma foi,
sur ce registre, il est loin d’être le seul. Tout ça parce que le petiot a un
balai blondasse en guise de tignasse et a inventé une chorégraphie simple à
base de main en forme de poulpe dressée au-dessus du crâne ! Certains se
font un doigt, lui, généreusement, s’en fait cinq d’un coup en guise de
couronne. Ca ne casse pas trois pattes à un caneton LGBT, c’est tarte au
possible mais au point où on en est, vu son âge, on se dit qu’il faut bien que
jeunesse se passe.
Insultes
et menaces donc avocat et donc justice saisie nous dit-on. En clair il donne de
l’eau au moulin, ça risque hélas de nourrir l’égrégore, et ça ne rendra pas sa
prestation meilleure. Du coup les LGBT s’excitent à fond sur la chose,
homophobie homophobie ! Au point – comme à chaque fois qu’ils en font dix
caisses – de nourrir ce qu’ils dénoncent. Et de se faire aider par l’oligarchie
représentée par Macron et les siens, hyper compatissants envers les gays comme
toujours vu que les gays, c’est comme toutes les minorités, les défendre ça
fait moderne et ça permet de faire croire à tout le monde que les
banksters ont un cœur. Les gays adorent Obama et Anne Hidalgo, lesquels à part
des discours, des rainbow flags en veux-tu en voilà et des poses de faux jetons
n’ont jamais rien fait pour ce segment électoral juteux.
Le
lobby LGBT disons-le est une marionnette super obéissante des puissants, lesquels
aiment le fric et utilisent les bons
sentiments et les grandes causes comme vaseline sur le plan social. Nos amis
LGBT qui ont voté Macron la bouche en cœur auraient-ils besoin d’une calculette ?
La hausse des taxes, les leurs, des prix, des impôts, la casse des droits du
travail – les leurs ! -, les CDI qui se transforment en
auto-entrepreneurs, eh oui, tout ça passe aussi évidemment par eux ! Et
Macron les tient en haleine avec la PMA à l’horizon, tout en allant régulièrement
faire risette à Sens Commun – qu’il COMPREND – et au Pape, oui, celui qui s’assoit
sur la pédocriminalité du Vatican et suggère aux gays d’aller voir un psy !
Faut dire que Macron et Francesco sont tous deux jésuites …
Revenons
à ce rien de rien qu’est non pas le chanteur Bilal – sympathique garçon qui se
cherche et qui en a le droit, bon, là, il est clairement tombé dans une boutique
de colorants criards – mais le bin’s autour de sa sélection. Le gloubiboulga a-culturel
qui se nomme Eurovision et qui charrie sans le dire un nivellement des cultures
par le bas utilise clairement la carte transgenre et LGBT comme alpha et oméga d’un
monde parfait ou tout le monde peut comme au Super U s’auto-définir comme bon
lui semble. Le tout en beuglant de la soupe avec des chorégraphies proches de
la danse des hippopotames de Fantasia.
Cette
glu télévisuelle étant un crachat assumé pour les yeux et pour les oreilles,
laissons donc cette vaine polémique à celles et à ceux qui n’ont rien d’autre à
se mettre sous la dent. Condamnons évidemment les menaces reçues par le jeune
homme. Relativisons en lui soufflant que ce ne sont que des mots écrits sur une
toile virtuelle et que cela malheureusement s’appelle la rançon de la gloire,
ladite gloire fut-elle en papier crépon.
Et
pour conclure, jetons Voici Gala Closer, et écoutons un bon Mozart, au moins ça,
ça fait du bien à l’âme.