jeudi 31 janvier 2019

Bilal Hassani et les hippopotames de Fantasia



Un jeune chanteur âgé de 19 ans, transgenre assumé d’origine marocaine, est sélectionné pour représenter la France à l’Eurovision 2019. Dont la cérémonie a lieu à Tel Aviv, eu égard à ce qu’en 2018 ce fut une chanteuse israélienne, lesbienne, grand bien lui fasse, qui avait gagné la compétition. Moins de vingt ans après Dana International, quelques petites années après le succès de Conchita Wurst, transgenre recyclé en un autre genre d’après ses dires.

Un transgenre pas blanc représente la France et la toile et la France s’enflamment ! On parle de l’Eurovision, pas du concours annuel de la chanson à texte, c’est-à-dire d’une apologie de la soupe musicale la plus grotesque dont les neuf dixièmes des textes sont en anglais, dont les trois quarts des interprètes chantent si faux que dans Astérix ils finiraient attachés à l’arbre à la page 44, et dont les costumes et les décors sont dignes d’une telenovela péruvienne.

D’aucuns convoquent Brel, Brassens et Barbara. D’autres s’époumonent contre le trans-gender-style. D’autres hurlent à l’homophobie et a la fachosphère – fachosphère, un terme générique pratique pour englober tout ce qui ne pense pas comme moi, on est toujours le facho de quelqu un depuis que BHL a remis le concept à toutes les sauces qu’il affectionne.

Le jeune Bilal s’est pris une cascade d’injures et quelques menaces de mort sur ses réseaux, et s’en est mordu au sang. Moche que d’insulter lâchement un jeune homme qui n’a rien fait à personne, à part massacrer nos tympans, mais ma foi, sur ce registre, il est loin d’être le seul. Tout ça parce que le petiot a un balai blondasse en guise de tignasse et a inventé une chorégraphie simple à base de main en forme de poulpe dressée au-dessus du crâne ! Certains se font un doigt, lui, généreusement, s’en fait cinq d’un coup en guise de couronne. Ca ne casse pas trois pattes à un caneton LGBT, c’est tarte au possible mais au point où on en est, vu son âge, on se dit qu’il faut bien que jeunesse se passe.

Insultes et menaces donc avocat et donc justice saisie nous dit-on. En clair il donne de l’eau au moulin, ça risque hélas de nourrir l’égrégore, et ça ne rendra pas sa prestation meilleure. Du coup les LGBT s’excitent à fond sur la chose, homophobie homophobie ! Au point – comme à chaque fois qu’ils en font dix caisses – de nourrir ce qu’ils dénoncent. Et de se faire aider par l’oligarchie représentée par Macron et les siens, hyper compatissants envers les gays comme toujours vu que les gays, c’est comme toutes les minorités, les défendre ça fait moderne et ça permet de faire croire à tout le monde que les banksters ont un cœur. Les gays adorent Obama et Anne Hidalgo, lesquels à part des discours, des rainbow flags en veux-tu en voilà et des poses de faux jetons n’ont jamais rien fait pour ce segment électoral juteux.

Le lobby LGBT disons-le est une marionnette super obéissante des puissants, lesquels  aiment le fric et utilisent les bons sentiments et les grandes causes comme vaseline sur le plan social. Nos amis LGBT qui ont voté Macron la bouche en cœur auraient-ils besoin d’une calculette ? La hausse des taxes, les leurs, des prix, des impôts, la casse des droits du travail – les leurs ! -, les CDI qui se transforment en auto-entrepreneurs, eh oui, tout ça passe aussi évidemment par eux ! Et Macron les tient en haleine avec la PMA à l’horizon, tout en allant régulièrement faire risette à Sens Commun – qu’il COMPREND – et au Pape, oui, celui qui s’assoit sur la pédocriminalité du Vatican et suggère aux gays d’aller voir un psy ! Faut dire que Macron et Francesco sont tous deux jésuites …

Revenons à ce rien de rien qu’est non pas le chanteur Bilal – sympathique garçon qui se cherche et qui en a le droit, bon, là, il est clairement tombé dans une boutique de colorants criards – mais le bin’s autour de sa sélection. Le gloubiboulga a-culturel qui se nomme Eurovision et qui charrie sans le dire un nivellement des cultures par le bas utilise clairement la carte transgenre et LGBT comme alpha et oméga d’un monde parfait ou tout le monde peut comme au Super U s’auto-définir comme bon lui semble. Le tout en beuglant de la soupe avec des chorégraphies proches de la danse des hippopotames de Fantasia.

Cette glu télévisuelle étant un crachat assumé pour les yeux et pour les oreilles, laissons donc cette vaine polémique à celles et à ceux qui n’ont rien d’autre à se mettre sous la dent. Condamnons évidemment les menaces reçues par le jeune homme. Relativisons en lui soufflant que ce ne sont que des mots écrits sur une toile virtuelle et que cela malheureusement s’appelle la rançon de la gloire, ladite gloire fut-elle en papier crépon.

Et pour conclure, jetons Voici Gala Closer, et écoutons un bon Mozart, au moins ça, ça fait du bien à l’âme.



mardi 29 janvier 2019

Les casseurs de la France votent une loi anti-casse



On s’écharpe et on se divise entre politiciens pour ou contre la loi anticasseurs de Castener, à savoir une loi voulue par la droite, récupérée par les macronistes, et qui bien sur répond à la question que la majorité des français n’ont pas posée. D’autant plus que lesdits casseurs, depuis le 1er mai 2018 et les consignes de la Préfecture de Police de les laisser mettre le feu à un MacDo sans bouger – moins tendres avec les manifestants pacifiques, les CRS – on peut se poser la question de qui les paie et de quels rangs ils viennent.

Une forme d’aveuglement volontaire vient de frapper conjointement nos dirigeants à propos des violences, qu’ils persistent à inscrire dans le camp des gilets jaunes, et ce en dépit de milliers de témoignages filmés à la disposition de tous. Les casseurs sont du côté des français, les forces de l’ordre jouent la défensive : voilà le mantra idéologique repris la bouche en cœur par les larbins en foulards rouges. L’ami de Drouet, le fameux Jérôme, à en écouter certains, il a joué son œil pour une minute Warhol. Le Préfet 3 points de Police de Paris maintient mordicus qu’aucune balle ne fut tirée et n’a atteint l’œil dudit Jérôme, contre l’avis même du corps médical. 

Castener, lui, cherche en vain les bévues de ses forces et trouve la force de se faire filmer avec un nez qui pousse tellement vite que déjà des bourgeons lui poussent dessus en plein hiver. Macron, quant à lui, après deux mois d’extinction de voix, avale une pastille pour la gorge depuis l’Egypte et évoque ces 11 manifestants morts à cause, je cite le roitelet, de bêtises humaines.

La vérité s ils mentent !

Castener la Castagne s’en va donc défendre son texte liberticide, un de plus, sur le dos de canaris en sang. La droite ripoublicaine râle parce que dit-elle son torche-cul est maculé d’amendements, la majorité se déchire entre pour et contre, la gauche sort de son coma éthylique, bref le Palais Bourbon se prépare à de jolies retransmissions sur la Chaine Parlementaire. Encore un Grand Débat Débile fait pour amuser Christophe Barbier, Grand Maitre Eternel de l’Echarpe Rouge et Dame Patronnesse du cirage de têtes de glands.

Notre démocratie crasseuse n’en finit pas de se mordre la queue et d’encaisser les primes sur absences de résultats. La coupure entre les élus et leurs administrés ressemble de plus en plus à un déchirement anal avec les odeurs qui vont avec. De plus en plus de citoyens ont enfin ouvert les yeux sur ce à quoi ça sert et surtout qui ça sert, les ZELUS. Des putes, ni plus ni moins, bonnes à entarter et dont cramer l’effigie et saloper les affiches fait du bien. 

La politichiennerie française, ramassis d’arrivistes surpayés à faire les intéressants sans avoir une once de pouvoir, tous ces gugusses qui nous la jouaient Je suis Charlie Je suis Paris et qui actuellement nous la jouent Halte au Fascisme Halte à l’antichémitichme, tout ceci mériterait un bon coup de balai. On éteint le poste, on déserte leurs débats, leurs meetings et leurs élections, on les laisse seuls dans la backroom avec leurs fioles de cocaïne. On les laisse pailler entre eux et on s’en va planter nos choux bios ailleurs. On ôte notre pognon des banques, on fraude le fisc qui les privilégie, on déserte la grande distri, on boycotte toutes les grandes marques et on dé-con-somme. Les casseurs, les seuls, c’est eux, ils ont cassé la France, ils nous cassent les pieds, ils nous cassent légalement la gueule et nous mutilent sans vergogne. Laissons-les donc faire leurs numéros face à une place vide, et reprenons nos vies en main.



samedi 26 janvier 2019

Marlène, Cyril et les canaris



L’inénarrable Marlène Schiappa s’en est donc allée avec ses paperboards et ses feutres en couleur, un peu comme en séminaire, chez l’ami Hanouna, le nouveau spécialiste autoproclamé des grands débats pour débiles. Là, face à un panel jaune fluo, la trépidante secrétaire des tas a souligné au stabylo 7 mesures clefs censés ramener la paix dans le royaume. A quelque peu couiné comme elle sait si bien faire dès lors qu’un canari sortait du poulailler imposé par l’oligarchie – pas touche à mon ISF. Puis est rentrée avec sa nouvelle copine Ingrid Levavasseur, la tête de gondole de la liste canari que tout-un-chacun conchie.

Nuit debrief entre filles avec un peu de schnouf pour tenir.

La petite aide-soignante de l’Eure a finalement cédé aux sirènes du dévouement. Aidons par nos soins les banksters depuis Bruxelles, s’est dit la gourgandine ! L’auto-représentée castée par Marlène a tout compris de comment ça marche le Loft. Sa carrière est faite et sa réputation aussi. Une petite arriviste au QI de moule à Bruxelles, chouette ça manquait !

La réunion Tupperware sur C8 a donc accouché d’un moment de téloche inoubliable, avec cette brochette de citoyens bien repérables en code couleur qui jouent comme on leur demande de jouer à Démocratie participative avec le petomane Hanouna, lequel s’était fait une tête de suppositoire enrhumé. La vérité s’il ment !

En parallèle, un peu partout naissent des petits débats citoyens avec ou sans Etienne Chouard à des ronds-points, dans des salles des fêtes municipales, chez Robert et Lucette. Les gens jouent à On réécrit la constitution comme si on en avait le pouvoir. Je veux dire – comme si ceux qui possèdent tout allaient les laisser faire sans les gazer et leur supprimer les graines. Tu me sors un RIC je te balance du lacrymo, coco, en attendant fais mumuse avec tes potes à repeindre l’éléphant en rose, pendant que les ultra-riches rivalisent d’ingéniosité en évasion fiscale.

On peut mille fois dire une chose juste, à savoir que si jamais on traitait à fond et honnêtement cette affaire d’évasion fiscale tous nos problèmes disparaitraient, il n’empêche que dans la pratique ça ne se fera jamais. Mais bon, ça fait du bien de le dire et de croire qu’on va y arriver. C’est aussi irréaliste que possible mais ça rassure, les utopies. Et puis ça permet de rester dans le bocal des illusions de l’ingénierie sociale.



jeudi 24 janvier 2019

Pétrole vénézuélien et radeau américain de la Méduse



D’après la police vénézuélienne, quatre personnes ont trouvé la mort lors de troubles en amont des manifestations pro et anti Maduro prévues le 23 janvier. Symboliquement, une statue du prédécesseur Hugo Chavez de Maduro fut incendiée dans la ville de San Felix.

Un coup d’état manqué, fomenté au sein d’une armée infiltrée par des agents de la CIA – laquelle agence a également infiltré la police et finance l’opposition d’extrême droite au pouvoir vénézuélien, tout en, d’après les dires du ministre local de la communication, payant des terroristes afin de semer le trouble pendant les manifestations du 23. Ce coup d’état n’est pas le premier, et il ressemble trait pour trait à ce qui autrefois s’est déroulé au Chili – Salvador Allende …. – et en Argentine.

Business is business, l’oncle Sam louche sur le pétrole de Maduro, que celui-ci a ôté aux multinationales étrangères, américaines surtout. Pour le nationaliser et en faire profiter le peuple. Les réserves sont colossales et le prix de transport bien moindre que celui affrété au pétrole saoudien, vu la distance. Donc faire coute que coute tomber le dirigeant socialiste, et suivre ensuite le programme de Milton Friedman, celui de l’Ecole de Boston, si bien détaillé par Naomi Klein dans La stratégie du choc. Captation des ressources, privatisation des entreprises publiques et des services publics comme la santé, la sécurité ou l’éducation. Baisse des salaires et des retraites, licenciements des fonctionnaires, casse du droit du travail…

La tambouille des grands démocrates à la Macron, qu’à peine 20% du peuple soutient et contre laquelle 80% s’insurgent. On ne change pas une formule qui fait tant perdre à tant et tant gagner à si peu !

Donc instrumentalisation d’une marionnette servile, le président de l’assemblée vénézuélienne, un certain Juan Guaido. Lequel conteste la réélection de Maduro et en bon démocrate s auto-désigne tout seul face à son miroir président par intérim. Ça a l’air d’un gag, mais à peine le type s’autoproclame roi de la Jungle que Trump tweete son soutien, suivi par tous ses caniches, Trudeau en tête, puis les bouffons des Rothschild en Amérique Latine que sont les dirigeants de la Colombie, du Chili, du Paraguay, sans oublier le clown brésilien, le Trump des Tropiques comme on l’appelle.

Le lendemain, les chancelleries européennes y vont de leur coup de lèche habituel. Macron, Merkel, May, tous en rang d’oignons, ces leaders si contestés tous au bord de la porte de sortie qui émargent chez nos banskters et assassinent leurs peuples y vont de leur petit couplet pro démocratie et pro droits de l’homme. Ces incultes, Naomi Klein, Pinochet, Friedman, connaissent pas ! Pas entendu parler des manipulations financières des States contre la monnaie vénézuélienne, les blocus aux importations, le manque de produits de première nécessité, la dévaluation de la monnaie qui rappelle l’Allemagne de la République de Weimar, bref toutes les souffrances des vénézuéliens dont ils se foutent autant que de celles des palestiniens, des syriens et des yéménites.

Via Poutine, le clan Loubavitch, toujours plus sage et tellement plus stratège, a mis en garde les pyromanes. Vous risquez un bain de sang, vous jouez avec le feu, on ne garantit pas la neutralité, les déclarations de Trump sont folles. Vont-ils comme en Syrie faire bouger le pion russe ? Laisseront-ils faire leurs adversaires ? Cette escalade pour faire tomber Maduro et mettre la main sur le pétrole ressemble à une stratégie de la dernière chance du radeau de la Méduse d’un Empire aux abois. Le déclin de l’Empire Américain et la fin de la suprématie du dollar – l’histoire semble déjà écrite !



mardi 15 janvier 2019

Un extrait de SUNDANCE - Livre 3 - Lamentations vol.1 - Suzanna et Attali

L’été 90 envoya toute la famille réunie à Marrakech, ou Suzanna loua un riad non loin de la muraille de la ville ancienne, que Lagerfeld lui avait conseillé. Les mois précédant aout avaient fait de l’agence Elites et de sa Présidente l’objet de toutes les curiosités, outre atlantique notamment, ou Suzanna partit en repérages quelques jours à New York, sur la cinquième avenue.

Un an ! Je me donne un an pour faire la couverture de Vogue, confia-t-elle à Pierre. Lequel, à force de graisser la patte au RPR, obtint de son président quelques entrées là où il entendait prochainement y déployer ses dons – dans la banque dite d’affaires à la française.

On l introduisit dans le cénacle du Crédit Lyonnais, il s’y fit brillamment remarquer, puis confier aussitôt une mission de confiance. S’occuper personnellement de cet homme d’affaires si populaire et si décrié qui s’appelait Bernard Tapie. Lequel, depuis le rachat d’Adidas avec l’aide des fonds de la maison, aiguisait les appétits voraces.

Pierre rencontra donc le célèbre self-made-man un soir de juillet, à diner. Apres quelques palabres de circonstance sur la santé du Groupe Tapie Finance, les deux hommes en vinrent à aborder quelques sujets plus personnels. Et se découvrant quelques points communs, sympathisèrent.

Un mois et demi plus tard, Tapie et son épouse débarquèrent à Marrakech, invités du couple Grondin, et demeurèrent un weekend prolongé. Pierre confia à son nouvel ami ses soupçons. Méfie-toi de ces faux amis, lui signifia-t-il, ils veulent te plumer, je le sens.

Mais il se heurta à un mur. L’autre, tout à son optimisme conquérant, minimisait l’adversaire, et voyait en Mitterrand, qu’il avait rencontré puis séduit en un tour de passe-passe, un paravent infranchissable.

Sans insister tout en le déplorant, Pierre renouvela sa mise en garde. Les vrais amis ne sont pas là pour te dire forcément ce que tu as envie d’entendre, Bernard, lui dit-il avant de regagner la chambre à coucher.

Il avait en toute conscience posé un jalon.

Important.



Vers la fin aout, à une semaine de l’issue de leurs congés, Suzanna reçut un appel de l’assistante de Jacques Attali, lequel lui proposait de le rejoindre quelques heures à Londres, en urgence. Elle sentit instinctivement la main du Baron David de Rothschild, et accepta aussitôt.

Elle le retrouva dans un salon VIP de l’aéroport Heathrow. Sur place pour visiter des locaux pour la création de la BERD, celui qui allait devenir l’ancien conseiller du Prince semblait radieux, et bien plus affable que de coutume.

Enfin quitter le domaine de l’ombre pour se risquer à faire et donc peser sur les choses, lui confia-t-il. Ce second septennat est un coup d’épée dans l’eau, le Président a perdu la main, laisse Rocard à ses tablettes de Gribouille, et semble sur la scène internationale perdre la main à force de ne pas prendre acte du monde tel qu’il se redessine.

« L’euro il a compris. Ce ne fut pas simple, et pas une partie de plaisir. Mais vous verrez qu’il sera bien capable de nous organiser un référendum.
-          Ça parait quand même le minimum !
-          Ce serait prendre un risque majeur ! Les français ne peuvent être consultés sur des sujets qui les dépassent, Suzanna. Rappelez-vous que la culture économique de ce peuple est proche du zéro absolu, et que le pays regorge d’idéologues.
-          C’est un sujet qui a à voir avec la souveraineté, donc avec le peuple !
-          Comment une femme aussi élitiste que vous peut-elle se bercer à ce point d illusions ? Les gens ont besoin de maitres, toute l’histoire de l’humanité nous l’enseigne. Quand on les laisse à l’état libre, les citoyens redeviennent des barbares.
-          Si vous le dites, Jacques ! Vous savez, contrairement à vous, je ne suis pas une intellectuelle. Juste une femme de pognon !
-          Je vous verrais davantage comme une icône. Tragique, cela va sans dire ! ».

Elle plongea son regard de chatte dans le sien et hésitante poursuivit.

« Vous souhaitiez me voir de toute urgence ?
-          En effet. Une mission un peu particulière. Mais avant, une recommandation. A propos de votre argent …
-          Oui ?
-          Nous sommes ici à quelques kilomètres du coffre-fort de ce monde …
-          La City ?
-          Précisément.
-          Vous me conseilleriez de … Fort bien ! Remerciez le Baron, Jacques, je suis sensible à cette attention.
-          Vous lisez entre les lignes.
-          Appelez cela l’intuition féminine.
-          Il vous porte un intérêt tout à fait particulier.
-          Pour les implants … ?
-          Cela a échappé à son contrôle. Nous avons peu de liens avec la branche réunionnaise. Là-bas ils vivent un peu en autarcie. Avez-vous besoin Pierre et vous d’une seconde opération, ne serait-ce que de contrôle ?
-          Nous nous en passerons, cher ami. Mon époux et moi-même sommes parvenus à nous familiariser avec ces petits corps étrangers. Je suppose que la méthode est industrielle …
-          Disons qu’elle se répand comme la poudre en certains cénacles !
-          Comme la mode, au hasard ?
-          Cela va de soi.
-          L’addiction des mannequins aux drogues et au sexe …
-          C’est lié, bien entendu. On est aux frontières du trans-humanisme avec certains.
-          J’ai ça dans mon poulailler, je vois très bien de quoi vous parlez !, éclata-t-elle de rire.
-          Venons-en à cette mission ! Ce que je vais vous demander comme à une amie peut vous choquer, je préfère vous prévenir !
-          N’ayez crainte, Jacques, vous connaissez ma faculté à être parfois amorale !
-          Soit !, fit-il en s’éclaircissant la voix. Certains, disons, clients et amis, des personnages fort importants et souhaitant demeurer dans l’ombre, ont ici et dans quelques autres capitales occidentales, quelques … disons besoins.
-          En clair quelques gouts tout à fait particuliers.
-          Voilà ! Ne m’en demandez pas davantage, je ne suis en rien pratiquant de ces choses. Simple courroie de transmission !
-          Que vous me transmettez avec hâte !
-          En clair …, hésita-t-il en rougissant soudain.
-          Vous voulez, ou plutôt ces mystérieux hauts personnages auraient de temps à autre besoin de chair fraiche !, murmura-t-elle en le fusillant d’un regard d’acier.
-          Je … C’est que … Eh bien oui !
-          Combien ? ».

Le mot avait claqué comme un coup de fouet.

« Je répète – combien ?
-          Oh, ça !
-          Je ne fais pas ça pour rien ! Je fais, mais pas pour rien !
-          Vous ne seriez donc pas opposée à … ? ».

Mais il reçut en plein visage le verre d’eau qu’elle lui balança par-dessus la table basse.

« J’ai dit COMBIEN, cria-t-elle. Bon, mon petit gars, je crois que t’as pas compris à qui tu as affaire alors je vais texpliquer à la mode gauloise. Tu veux que je plonge à ta suite dans la fange, banco ! Mais ne tavises pas de me prendre pour une de ces pintades que tu mastiques à l’ENA ou au Conseil d’Etat ! Je suis fille de Ministre de la République, et comme tu l’as dit par ailleurs une Icone. Une Icône, t’entends, pas le couteau-suisse d’un puissant mais une partenaire de premier plan pour eux. Autrement dit  t’es pas de mon niveau, et tu le seras pas de sitôt ! Dis au Baron que c’est d’accord, à la condition d’un tête-à-tête avec lui en son royaume. Je ne signerai jamais qu’avec le diable en personne. Sur ce, bon vent, je retourne à mon riad ! ».


Un doigt pour le débat foireux du Macaron



Macaron nous a écrit une bafouille recopiée dans nos merdias, que Doudou Philippe a orchestrée avec un grand débat débile pour faire diversion. Deux neuneus LREM à la tête de ce truc piqué aux fiches cuisine de Maman sEGOlene, la démocrasseuse participative, un truc pour gogos, réunions Tupperware pour citoyens amateurs désœuvrés animées par des édiles vendus au grand capital.

Débats dont on exclue l’ISF, la fraude fiscale, la justice fiscale ou le pouvoir d’achat.
Par contre on peut parler de transition écologique, nécrologique ou intestinale.

Le débat de Macaron, les gogolois s’en foutent et zappent le truc, tes réunions Tupperware, les canaris iront pas, préfèrent aller emmerder le petit monarque Rothschild dans ce patelin de l’Eure ou le petit pourri va faire son intéressant avec un aéropage de forces de l’ordre pour sécuriser la petite personne du roitelet. Du coup, quand Macaron bouge ses fesses dans un bled gaulois, le bled est comme un décor de Zombie Land, tous les commerces sont fermés, les gens restent chez eux, t’as Macron, sept lopettes de CNEWS et BFM, Dame Brigitte épicetou !

Le pouvoir du poulbot a bien bossé, 93 gueules de canaris cassés dont une mamie à Bordeaux, et dans le lot 13 yeux pochés. Des yeux pochés, pour des canaris c’est pas comme des œufs pochés, ça se remue pas pareil, mais bon, Afflelou c’est fou a des lunettes pour borgnes en stock ! Marrant quand même, un pouvoir qui rembourse si mal les frais d’opticiens et qui crée des borgnes. Lesquels borgnes sont rois au pays des aveugles …

L enfumage du débat débile occupe un peu de temps de cervelet disponible, celui des editorialopes et de quelques retraités. Ca représente quelques centaines d’égarés, les autres s’en foutent et iront cueillir les champignons sur les rond points en acte 10.

A part ça le Rassemblement Nasse-sioniste de mesdames Le Pen hurle au découpage de l’Alsace Lorraine et à son rattachement à l’Allemagne dès le 22 janvier, Traité d’Aix-la-Chappelle. Perso, ce qui vient de ce parti de vendus, méfiance ! Allemagne et France se font la gueule ces temps-ci, Mamie Merkel goute peu aux crâneries de son jeune collègue, lequel s’apprête à retourner à Versailles pour un Choose Ma France A La Découpe ou il invite à nos frais 140 chacals prêts à investir – en clair à nous dépecer et à importer les robots de l’IA au lieu de vous, bande de gueux qui coutez un pognon de dingues à ces si sympathiques capitalopes amateurs de petits fours et de grands crus Rothschild !