samedi 10 novembre 2018

Commémoration Pinocchio




Emmanuel Macron, Fondé de Pouvoir de cette la Banque Rothschild qui avait cofinancé la Première Guerre Mondiale puis la seconde, s’en va commémorer la fin de la première, cet armistice conduisant à la ruine du perdant, l’Allemagne, à son adhésion à Hitler en 1933, financé lui aussi par les mêmes, puis à la Seconde Guerre Mondiale. Autour, toutes les grandes puissances et les dirigeants de ce monde. 

Donald Trump, représentant d’un des deux vainqueurs de la Seconde et se posant comme le seul, à peine un pied posé sur le sol français qu’il tweete contre la prétention de Macron à créer une armée continentale – du chiqué, elle existe déjà. 

Il faut dire que l’hôte, en mentionnant que cette armée pourrait aussi se protéger des USA, est allé loin dans la formule Pinocchio. OTAN lui rappelle Trump, tu paies quand cette protection qui asservit ton peuple et le met sous notre joug. L’autre, son duettiste, rétropédale, comme toujours, et dit l’inverse de ce qu’il annonça la veille.

Trump du coup boude le raout pro paix de son copain, puis annule sa visite au cimetière américain du bois de Belleau du fait des conditions météo. Son parcours du combattant se sépare entièrement de celui du président français.

Merkel, la chancelière de l’Empire mis à terre, s’en va accompagner le petit monarque dans cette clairière ou fut signé cet armistice qui mit les allemands à terre et les ruina. Bel exemple de patriotisme et de solidarité avec les générations concernées que cette présence, la première en ces lieux. 

La clairière de Rethondes, dans la forêt de Compiègne, avait été choisie pour son isolement par le Maréchal Foch. L'objectif ? Eviter une humiliation des généraux allemands signataires de l'armistice. Une précaution bien inutile pour Hitler, qui s'est empressé d'aller faire chercher le fameux wagon pour y signer un autre armistice, celui du 22 juin 1940 cette fois. Le symbole de la victoire française devenait celui des conquêtes allemandes.

Le 11 on retrouve tout notre Etat-major fêtant les huit Maréchaux triomphateurs moins un, Philippe Pétain. On honore en grande pompe huit généraux faits maréchaux ayant tous pronostiqué que la guerre de 14/18 durerait trois mois, qui ont donc laissé leurs troupes s’embourber puis mourir par centaines de milliers dans les tranchées durant quatre années interminables – une génération décimée ça se fête ! Puis ont mis à terre leur ennemi et donc créé de fait Hitler ou tout du moins les conditions, par retour de balancier, de son accession au pouvoir. 

Cela en effet, cette succession d’erreurs funestes, méritait bien une commémoration puis une conférence pour la Paix dans le Monde face à des dirigeants actuels, belliqueux comme jamais. 


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