Manu nous avait promis avant son élection de renouveler de
fond en comble la vie politique. C’est
donc chose faite. Oh, il ne parlait pas du fait que tous les politiciens
piquent dans la caisse, mentent aux électeurs, les méprisent. Ce qui prévalait
dans l’ancien régime vaut bien encore dans le nouveau. Non, il
faisait allusion à la façon de considérer le président en personne, aux
accointances et amitiés de ce dernier, à son style. Et à quelques petites provocations qui nous rappellent davantage
Tony Montana que le Général de Gaulle.
Celui qui se fait appeler Jupiter aime les petites frappes,
nous en eûmes un éclatant exemple avec Alexandre Benalla, ce garde du corps qui
possède arme de service, autorisation de casser du jeune gueux et trousseau de
clefs de la maison du Touquet de Brigitte - et plus si affinités. Nous
comprimes le soir de la fête de la musique que le président des riches avait
des gouts musicaux tout à fait particuliers, et aimait bien les transgenres
effectuant quelques pas de vogging désordonnés. Sur la photo du couple Macron
fort bien entouré de drags et de queers, on retrouve d’ailleurs Nick je ne sais plus quoi, ce sympathique rappeur
qui dans son dernier clip conseille de pendre les blancs.
Lors de la coupe du monde de foot, on retrouva notre distingué monarque dans les vestiaires face à des musclors footeux torse nu, tout sourires. La photo
selfie avec Macron torse nu devient d’ailleurs
une série, avec ce second exemple quelque peu surprenant d’un selfie avec deux petits blacks de Saint Martin, un ex
braqueur repenti et un autre, son frère probablement, torse nu et faisant face
caméra un doigt d’honneur,
on se demande bien à qui.
Pour un président qui exige à un jeune boutonneux au Mont Valérien
qu’on lui serve du Monsieur le Président, le contraste du Deux poids deux mesures est frappant, au profit du vulgaire s’entend. Des que ca sent la transgression un tant soit peu
trash, le président des riches, en cela tout-à-fait bling bling, biche, il ne reprend son air tape-dur que
face à
un petit blanc au chômage, à qui il conseille avec condescendance de traverser la rue
pour se trouver un job de serveur de café.
On est avec Emmanuel Macron dans une séquence de type Le
Pellerin ou Nous deux en mode rap, drags, petites frappes et autres amateurs de
chaines en or bien voyantes. En clair, le petit bourgeois des beaux quartiers
chics d’Amiens aime utiliser sa fonction pour s’encanailler, et parmi les enfants de France qu’il dit chérir,
il a des gouts et des préférences. Ma foi si ca lui va, pas de problème, tant qu’il
n’en fait pas étalage, ce qui est loin d’être le cas. Car la fonction, la sienne, et donc la France,
sort en charpie de ces exhibitions. Comme ce fut le cas autrefois avec le
Sarkozy des débuts, le bling-bling prévaut, Neuilly se vautre dans la fange, la
haute bourgeoisie s’adonne à un freluquet
pataugeant dans la culture Hanouna. On le note au passage, Macron est tout-à-fait sensible, affaire de gout, aux charmes bien peu
discrets d’une certaine jeunesse issue de l’immigration, pas celle qui buche dans des universités,
davantage celle qui flambe, qui montre ses biceps, qui sort son gun et nous
fait à
nous français un bon gros doigt d’honneur
en fixant l’objectif.
On ne saurait être plus clair !
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