Que penser d’un gars qui se dit écrivain – qui gagne sa vie avec ses
bouquins – et qui par ailleurs cachetonne pour co-animer une émission
archi-vulgaire en tant que chroniqueur, ou sous la forme d’un amuseur public, il passe semaine après semaine son temps
à distribuer coups de semonces, mépris, agressions caractérisées, j’en passe et des meilleures, à des segments entiers d’une population qu’il méconnait. On peut dire que nous
avons affaire à un imposteur, à un agent du système, à un vendu à l’oligarchie et à un provocateur de bas-étage. Bref, au
contraire meme d’un artiste et d’un écrivain.
Ce que Yann Moix Moix Moix ne fut
jamais. Toutes ses productions littéraires n’eurent jamais pour fond de décrire le réel, de transcrire
le monde ou d’inventer une histoire et des
personnages, simplement de plagier l’actualité
– Podium, ce torchon à l’esprit des comédies
canal plus. Ou de se raconter de manière égocentrée, comme sa compère Angot, la
grande spécialiste du règlement de comptes par romans interposés.
Moix est également un piètre cinéaste,
incapable de la moindre mise en scène. Chez lui on parle comme pour tous les
faiseurs de mise en boite. Plan plan en l’occurrence. Son cinéma grossit le lot
des bouses produites par l’argent des
Sofica qui ont quasiment réussi à tuer le grand cinéma français. Sans parler
des docu-menteurs de l’homme pro-migrant
chez les autres, une longue pleurnicherie pleine de bienpensante visqueuse,
pour ce grand défenseur de la cause pas plus d’une heure par semaine, à la place de la messe en somme.
Sa majesté le petit roquet de Saint Germain des Prés ne connaît pas Calais, n’y habite pas, a rencontré trois migrants dans sa vie, ne fréquente
que le gratin mais a tout compris à la place des gens qui vivent la chose. Ca s’appelle un bobo de gauche. Et ca vit sur le dos des gens
en leur faisant la leçon. Sans complexe aucun.
Autrefois ce triste sire qui porte sa
misanthropie dans le creux de ses cernes fut proche d’Alain Soral, avant de le trahir puis avec la meute de le dénoncer.
Son rond de serviette sur le service public l’exigeait. De nos jours, ce défenseur systématique de
Tsahal a fait le grand écart, de la thèse à l’antithèse. Il cache son jeu mais on y voit fort clair, en
apparence à bas Zemmour, en réalité on est potes.
L’autre soir ce furent les forces de l’ordre qui subirent les injures de ce petit marquis
autosuffisant. Sa seigneurie schtroumpf bougon les traita de casseurs de
pauvres et de migrants en un superbe amalgame généralisateur, celui qu’il ne supporterait pas – à juste titre – contre les juifs
de France. Les flics, eux, c’est de la piétaille
alors sus aux keufs tranquillement à heure de grande écoute, à l’aise sur un plateau TV. Choqués, deux mille flics ont
protesté sur les réseaux, le petit Moix a senti le vent tourner, a craint de se
prendre un procès, de voir ses émoluments diminuer du fait de frais de justice
– le bobo de gauche est très branché fric, autant le savoir. Et a donc rétropédalé,
courageusement … Piteusement il a
proposé d’accompagner une patrouille. On rêve !
Je t’insulte devant des millions de gens
puis je rentre à la niche et je te propose de me faire découvrir ton métier à
propos duquel hier je m’exprimais comme un
roquet en te disant que je le connais mieux que toi.
On se pince, on n’a pas rêvé, Moix, lui et ses semblables, osent tout. C’est à ca qu’on les reconnaît, disait Michel Audiard …
Nous on a de la chance ?un clic sur la zapette et hop il disparait !
RépondreSupprimerMais lui;le pauvre c'est tout le temps qu'il doit supporter sa gueule d'empeigne ,alors ;un peu de pitié pour lui .De grace s'il vous plait
Cher christophe,comme 'habitude vous frappez juste.En voyant ce triste bonhomme agir,je me suis remémoré ce que disait barbey d'aurevilly a propos de huysmans:"un jour ,huysmans aura a choisir entre la bouche d'un pistolet ou les pieds de la croix"Le problème ,yann moix n'arrive pas a la bottine de karl joris(nous sommes amis)......Que lui reste t'il ?
RépondreSupprimerAlors oui mon cher maître, encore que j'imagine que le terme doit te vous faire bondir, mais il s'agit là d'une marque de respect et espère -je, de connivence. Bref, j'abonde avc les précédents collègues, et admire sincèrement ta dissection du discours de l'autre nain cupide et aveugle que je me réjouis de ne pas connaître et d'ailleurs si ce n'est pour te féliciter, de quoi jme mêle ??! Et ben ta gueule Alex alors. Mais zoubs et longue vie à toi. Ciao les amibes.
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