J'écris comme je vis, c'est à dire intensément. Je n'écris jamais que quand c'est absolument nécessaire. J'écris pour jeter des ponts vers les autres. Je ne recherche aucune notoriété.
vendredi 31 août 2018
Qui a peur de Liz Taylor
Née en 1932 dans la banlieue cossue de Londres, Elizabeth Taylor, de parents américains, Francis, son père, important galiériste et Sarah, sa mère, comédienne, fut très jeune utilisée et formée par cette dernière aux métiers artistiques et à la conduite de chevaux. Formation accélérée lors du déménagement de la famille en 1939 afin de fuir les conflits à Los Angeles, ou le pere ouvrira une galerie fréquentée par le tout Hollywood.
Elizabeth intégra la troupe des enfants stars ainsi que des productions comme Lassie ou Les quatre filles du Docteur March, aux cotés de Vivien Leigh. Pas à pas, suivant une discipline de fer et accédant à l'age majeur, elle intégra des productions d'envergure, sous la direction de Vincente Minnelli, Richard Thorpe ou Michael Curtiz, au sein du studio MGM.
C'est à compter de 1951 et Une place au soleil de George Stevens aux cotés de celui avec qui elle entretiendra une amitié amoureuse, l'acteur Mongomery Clift, qu'elle accèdera aux grands roles puis au statut de star. La belle aux yeux couleur améthyste parviendra rapidement à se faire distinguer des autres comédiennes de sa génération – dans Ivanoe, elle vole la vedette à Joan Fontaine – du fait d'un jeu plus impliqué et moins qualité hollywoodienne. Jeu don ton trouvera d'excellents exemples dans La chatte sur un toit brulant ou Soudain l'été dernier.
Taylor est par essence l'actrice parfaite pour les adaptations brulantes des pieces de Tenessee Williams, un véritable chaudron ardent, bouillonnant de feu, de colères, d'énergie, de vie et de rage. Elle est sans doute à Hollywood, dans cet Hollywood des années 50 puis 60, la comédienne la plus actrice au sens noble, une authentique tragédienne au jeu incroyablement moderne, ainsi que peut le montrer d'une manière absolument magistrale son interprétation couronnée d'un oscar dans Qui a peur de Virginia Woolf. Ayant pris 15 kilos pour le role et expurgeant haine, envie de détruire et d'humilier l'autre dans son incarnation sidérante, Taylor se situe en termes de jeu au sommet.
Sommet atteint, cette fois en termes de dépassement de budget, de salaire accordé à une actrice et de scandales autour de sa liaison avec l'acteur Richard Burton, avec qui elle se mariera deux fois, lors de la production et du tournage du Cléopatre de Joseph L.Mankiewicz. Peplum rencontrant un triomphe international indéniable.
La suite de sa carrière cinématographique – hormis deux Joseph Losey, Reflets dans un oeil d'or de John Huston et quelques rares autres – se situe en deca du monstrueux talent – on peut parler de génie la concernant – de ce monstre sacré en proie à une vie sentimentale bousculée – huit mariages … - à des épreuves nombreuses face à la maladie, à l'alcoolisme et à la drogue, bref, à une vie faite de toboggans qui prit le dessus sur son art.
Liz devint Taylor, une femme aussi forte que fragile, excessive, amie de nombre acteurs homosexuels, marraine de Michael Jackson, grand défenseur de la lutte contre le SIDA, très sensible à la Kabbale dans laquelle elle se laissa prendre, très pro-Israel, ayant embrasé le judaisme pour ensuite prendre ses distances et redécouvrir une forme de mysticisme catholique. Cette femme qui prenait et perdait du poids en permanence, malmenait son corps et son image et que seul son regard admirablement pur semblait parfois sauver incarnait tous les exces, toutes les erreurs mais aussi toutes les grandeurs d'Hollywood.
Quand elle mourut en 2011 d'une maladie cardiaque, l'on comprit qu'une étoile s était éteinte, qu'on l avait quelque peu délaissée, que certes elle s'était d'elle-même éloignée de sa lumière, elle si fascinée par les joyaux s'était sans doute brulé les ailes de s'être trop approchée tel Icare du soleil. Mais l'on comprit surtout que l'on venait de perdre une immortelle.
Pinocchio à Helsinski
Tandis que Serguei Lavrov vient d'annoncer de vastes manoeuvres navales en Méditerranée afin de contrecarrer les plans occidentaux dans la province d'Idlib ou djihadistes et rebelles pullulent, et que les casques blancs dépêches à cet effet préparent une nouvelle fausse attaque chimique, notre tout petit monarque en carton pate se paie de mots à Helsinski, annoncant depuis son aventin jupitérien une révolution structurelle à construire dans les grandes lignes de la défense européenne. Laquelle, nous dit sans rire ce caniche affidé soumis aux yankees, doit être rééquilibrée au profit des russes.
Dire exactement l'inverse de ce qu'on pense et de ce qu'on fait, c'est le discours de la méthode de l'Oracle furoncle élyséen, Pinocchio des tréteaux toujours prêt à degainer du powerpoint aux quatre coins de la planète. Cet olibrius jésuite tout droit sorti d'une banque d'affaires dont le métier de base est d'avaler, de macher, de recracher et de palper un épais pourcentage applique à la géostratégie sa propre méthode, celle pour les nuls, qui consiste tel Pinocchio à laisser son nez pousser et à l'arroser par des mots aussi mielleux que mensongers.
La pseudo incarnation de l'Europe de demain qu'entend interprêter notre freluquet à la geste aussi terne que celle du transparent Trudeau invite ses alliés du bloc européen à le croire sur parole. On remarquera que l'empereur des mouches fonctionne autant comme une force d'attractivité que comme un repoussoir, le petit Mickey oligarchique clive et pas qu'un peu, Orban et les italiens maculent ses pas de traces de peinture et lui collent chaque jour des sparadraps sur le nez et des cocards. La poupée Chucky qui nous sert de président s'est faite attribuer une fonction précise sur le castelet de Guignol et Gnafron, celui du faux gentillet et du fayot, qui ne peut s'empêcher avec son carnet de notes truqué de tacler quotidiennement ceux qui dans la classe hurlent à la triche avec des preuves dans les mains de sa duplicité. Macron, à l'étranger, dans bien des pays au monde, est percu comme un gugusse, un débutant, un craneur, un rien du tout qui se la pète avec ses costards impeccablement repassés. Les amoureux de la France, en et en dehors de France, se bouchent le nez à chacune de ses allocutions, le pays des droits de l'homme représenté par CA – on se croirait chez Stephen King - , mon Dieu malheur …
Le discours d'Helsinski sert à détourner le regard du théatre syrien ou se joue l'essentiel, le petit monarque a dans sa poche le script, le vrai, et se paie de mots pour dissimuler les maux. Ce soir les vieillles perruches photoshopées de C dans l'air et des JT iront vanter sa majesté le Paon et ses ramages peinturlurés. Nous qui voyons, on leur rira au nez.
jeudi 30 août 2018
Syrie, le tout pour le tout
Le tout pour le tout ou la stratégie désespérée de la dernière chance …
Après sept années de guerre, Bachar el-Assad veut reprendre le contrôle de la province d'Idlib, à la frontière avec la Turquie, encore largement dominée par les rebelles et les djihadistes. C'est dans cette optique qu'il a lancé une vaste opération militaire visant à reconquérir ces territoires.
Cette reprise signerait l’échec définitif du bloc occidentalo-sioniste. Aussi cette quatrième accusation préparatoire d’attaques au gaz chimique et ces préparatifs dans la région avec les déplacements d’anglo-saxons et de matériel afin de créér de toute pièce une attaque sous faux drapeau matinée de fausses vidéos made in CIA de faux morts par le gaz. Vont ils oui ou non donner le feu vert à Al Nosra et aux casques blancs de balancer du vrai gaz sur les populations syriennes locales ou se contenteront-ils d’un fake pur – nous verrons. Mais quoi qu’il en soit les faucons jusqu’au-boutistes, qui en sept ans sont presque arrivés à un échec absolu, ne peuvent accepter de perdre, la Syrie il la leur faut absolument car le Grand Israel et tout ce qui suit de leur plan en dépend.
Donc ca va c’est évident partir et donc repartir, le chantage est lancé, Washington, Paris et Londres ont déjà fait leurs communiqués mensongers et déjà averti de la riposte, le navire de guerre US est dans le coin, les russes surveillent tout avec une loupe, dénoncent et se font démonter leurs dénonciations dans les médias occidentaux serviles.
Le tout pour le tout, un coup de poker pour que cette guerre sans fin continue et que les humiliations par Assad cessent de freiner voire stopper leurs folies. Ils jouent gros, très gros et ils sont prêts à tout, à tuer, à mentir, à manipuler, ces chacals, nos dirigeants sont des fous sanguinaires, des barbares que ces employeurs réels de Daesch. Je crains que contre tout ce que dit le terrain à l’heure actuelle ils ne parviennent à leurs fins à terme. C’est dans la logique mortifère des choses que la Syrie tombe. Hélas.
Geena Rowlands, la muse
Née en 1930 dans le Wisconsin, Geena Rowlands commenca dès l’adolescence à prendre des cours de théatre avant de s’inscrire puis d’etre diplomée de l’American Academy of Dramatic Arts à New York en 1952. Puis se lanca sur les planches dans de nombreuses adaptations de classiques, dans des oeuvres d’avant garde, jusqu’a un spectacle à Broadway, lequel, compte tenu de son succès, fera une tournee nationale et lui permettra de se faire repérer.
Ce qui l’aidera à intégrer de nombreuses séries TV renommées dans les années 50, dont Alfred Hitchcock présente. Puis de faire partie de la distribution de quelques films.
Mais ce sera la rencontre en 1954 avec John Casavetes, qu’elle épousera quelques mois plus tard et avec qui elle vivra jusqu’à la mort de ce dernier en 1989 qui offrira à celle qui aurait pu devenir une petite actrice hollywoodienne de plus une place de choix dans l’histoire du cinéma.
Passionné, fougueux et cinéphile jusqu’au bout des ongles, Casavetes révolutionna l’art de la mise en scène du cinéma des Etats Unis et devint comme un pendant américain de Jean-Luc Godard, c’est-à-dire une nouvelle vague à lui tout seul. Caméra à l’épaule, tournage à la maison avec des acteurs amis – Peter Falk -, cinéma au plus près de la vérité ou la caméra capte voire vole les images de scènes parfois improvisées sur le vif et donnant lieu à un sentiment d’assister comme malgré soi à une scène ayant lieu chez des gens comme le ferait un voyeur – le cinéma selon Casavetes propose une manière unique de traduire le réel et les sentiments en les exacerbant avec le moins de manipulation possible. Casavetes, c’est l’art de faire le moins de cut possible, de laisser le vif, l’inattendu, pénétrer la séquence.
Geena tourna donc dix films, dix chefs d’oeuvre, dans les films et parfois en tant que partenaire de son époux, acteur lui aussi. Elle fut sa muse, son interprète et le diamant de ces films, tous ou presque mythiques. Faces, Une femme sous influence, Opening night, Gloria, Love streams… La force vibratoire et l’intensité de son jeu, ce regard profond et puissant, cette voix parfois caressante parfois brusque, ce corps qui se contracte, ce visage qui soudain s’illumine ou se déchire – sous la caméra de son homme, Geena donna tout jusqu’au vertige.
L’héroine actrice d’Opening night, terrassée par le trac et qui vomit d’avoir trop bu avant que d’entrer en scène. Gloria, l’ex maitresse d’un ponte de la mafia, et qui défend telle une lionne un gosse portoricain de six ans dans les rues de NYC et sort un flingue pour tirer à tout va. Cette femme borderline sous influence qui craque dans la rue. Cette soeur qui recréée une arche de Noé à demeure et fait entrer un à un tous les animaux chez elle. Combien de roles et de scènes inoubliables Geena Rolands, une des plus grandes actrices que le cinéma américain ait jamais eues, a t-elle interprété. Jusque chez Woody Allen avec Une autre femme, en 1988, un an avant la mort de Casavetes.
Le décès prématuré de John n’interrompit pas la carrière de Geena, qui se fit plus discrète mais continua à incarner avec cette classe absolument insensée de magnifiques personnages. Films souvent confidentiels, films d’auteur, jamais ou très rarement dans le système, underground. Malgré cela, malgré le peu de recettes, une aura internationale intacte et un respect de tous. Le milieu le sait, elle fait partie des plus grandes, égale de Bette Davis qu’elle admirait tant.
L’écrivaillon Philippe Besson touche le jackpot !
Auteur d’un opuscule cire-mocassins sur Emmanuel Macron sorti pendant la campagne, Un personnage de roman, l’écrivain mondain abonné aux plateaux télévisés et aux billets dans la presse des 9 milliardaires Philippe Besson vient de se voir récompensé de sa flagornerie éditoriale. En se voyant nommer, on se demande sur quels critères de compétences, Consul à Los Angeles, ville de la Culture avec un grand C nous assure le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux – Hollywood, voyez, une référence culturelle de premier ordre, Marvel, Pixar, les blockbusters abrutissants, Britney Spears et Rihanna …
Les écrivains cire-pompes chroniqueurs des puissants, nous en avons un paquet en France du coté de Saint Germain des Encaustiques, nom de domaine réservé de Tel Aviv sous domination du pape BHL, grand contempteur de Botul, plagiaire multirécidiviste, philosophe de pacotille, romancier d’opérette mais véritable tireur de ficelles de cette édition francaise livrée aux sionistes et aux anglo-saxons.
Pensez plutot, Christine Angot, authentique crachat à la littérature francaise pas même capable d’écrire un paragraphe correct dans la langue de Molière, trone sur le devant des étals aux cotés de Yann Moix Moix Moix, autre imposteur pisse-copie défenseur acharné de la politique de l’Etat Hébreu. L’un comme l’autre fonctionnent tels des perroquets répétant antisionisme égale antisémitisme et abonnés au Shoah Show permanent, aux cotés de bien d’autres.
Remettre sa liberté de penser à l’auguste BHL est une condition sine qua non pour avoir l’extrême privilège de se faire publier de nos jours par GalliGraSeuil et les autres, notre littérature ayant depuis la disparition des deux Marguerite été annexée par cet idéologue entarté haranguant les soldats à aller se faire tirer dessus ici et là pour la cause des droits de l’homme telle qu’il l’entend.
Besson, médiocrissime écrivaillon sans imagination aucune, se voit donc récompenser pour services rendus au tout petit monarque, Consul, ca paie, et c’est nourri logé blanchi, les cocktails sur Sunset Boulevard lui sont désormais ouverts, à moi la belle vie. Il n’est en macronie pas le seul et pas le premier des plumitifs serviles a avoir touché le jackpot, avant lui Jean-Christophe Rufin fut nommé ambassadeur, Olivier Poivre d Arvor Consul, sans rien dire sur le porte parole même du monarque en carton pate, lui aussi une vieille plume là ou je pense qui oeuvre dorénavant comme fournisseur des powerpoint de l’Etat.
Les écrivaillons francais – sans parler d’une certaine éditrice actuellement en difficulté – se doivent de mettre leur talent supposé au service des puissants et donc de trahir cette chose dont ils ignorent tout, à savoir le peuple, celui qui jamais ne perdra un euro ou une minute à lire leurs pensums. Il existe en France d’authentiques et talentueux écrivains, certains au coeur même du système, peu certes, mais il y en a. Et puis une foultitude auto-édités qui soit sont recalés par les comités de lecture faute de piston, soit n’envoient comme moi aucun manuscrit à un système vérolé de A à Z. Signe, compromets-toi et tu auras peut être la chance d’avoir un strapontin dans une émission de télé de 3ème zone ainsi que le prix des lectrices de Elle. Tu perdras ta liberté d’expression mais vivras convenablement et pourras telle une vieille duchesse pérorer aux Deux Magots avec l’ami Bernard.
mercredi 29 août 2018
Deneuve, une femme libre
Catherine
Dorléac, plus connue sous
le nom de Catherine Deneuve, actrice, star, probablement la comédienne francaise la
plus connue au monde. Deneuve, ce nom est associé à la France, à Marianne, à la femme francaise, à l’élégance, à la mode, à Saint Laurent, aux
festivals internationaux, au chic de l’avenue Montaigne.
Catherine Deneuve, née Dorleac, famille d’acteurs de théatre, quatrième d’une fratrie de quatre
sœurs, dont une, Francoise, partie trop tot en 1967, qui était son complément, et une comédiennne sidérante et inoubliée. Sa mort fut le
plus grand drame de la vie de Catherine.
Depuis
1956, son premier film, à ce jour, plus de 60 ans sur nos écrans, qui dit mieux,
pas beaucoup. Poutant rien a priori n’aurait pu nous faire
deviner que cette timide et réservée jeune fille des
beaux quartiers, avec sa discrète blondeur et son débit de voix rapide
pourrait devenir le symbole même de la femme et de
l’actrice francaise
dans le monde. On aurait davantage parié sur Francoise, plus excentrique, plus
enjouée, au début plus douée que sa jeune sœur,
plus comédienne qu’elle en somme.
Sauf
que la vie en a décidé autrement.
Catherine, après
une succession de petits roles jusqu’en 1962, recontra Roger
Vadim, qui la fit tourner dans Le vice
et la vertu, tomba amoureux d’elle, lui donna un
fils, et fit d’elle
une femme. Prête à une des rencontres
artistiques et humaines majeures de sa longue carrière, Jacques Demy, le
poète enchanteur de
Nantes. Ce furent Les parapluies de Cherbourg, la palme d’or à Cannes, le triomphe
international, les mélodies de Michel Legrand et les larmes à la fin de la
projection dans toutes les salles du monde.
A
compter de, la carrière s’envola et elle attira
tel une ampoule les meilleurs, en tout cas un grand nombre et pas que depuis la
France. Polanski pour le génial Répulsion ou elle brisa son
image, Bunuel avec Belle de jour puis
Tristana, deux chefs d’œuvre intemporels.
Truffaut, pour deux films à plus de dix ans d’intervalle, La sirène du Mississipi, un échec immérité avec Belmondo, puis Le dernier métro, son plus grand succès et un de ses roles
les plus forts. Et tant d’autres, Marco
Ferreri, Rappeneau, Lelouch, Alain Cavalier, Robert Aldrich …
Une
rencontre cruciale avec Marcello Matroiani, une fille avec lui, Chiara, des années d’amour traversées par nombre de films
en commun. A compter du triomphe du Dernier
métro, une autre rencontre
décisive, André Téchiné, devenu son ami,
avec qui elle tournera une succession de bijoux ou la vestale descend de son piédestal pour incarner
des femmes ordinaires plongées dans la passion et le drame, Le lieu du crime, Les voleurs, Ma saison préférée et d’autres. Un role à la Geena Rowlands ou
elle donne le vertige, Drole d’endroit pour une rencontre. Un film mythique aux USA, The hunger alias Les prédateurs, hyper branché, ou elle irradie,
aux cotés de Bowie et de
Susan Sarandon. Un triomphe avec Indochine,
qui la couvre de prix et lui fait décrocher une nomination à l’oscar. Et puis une
sorte d’apothéose, Place Vendome, pour cloturer le XXème siècle, un role vibrant,
ou elle se révèle tout aussi
bouversante que Romy Schneider. Surprenante Deneuve, toujours libre, se
renouvelant en permanence.
A
compter du XXIème
siècle, une présence sur les écrans constante,
beaucoup de films de jeunes réalisateurs de talent, des choix de cinéphile exigeants, de
jeunes partenaires mis en lumière à ses cotés, une curiosité artistique
insatiable, une boulimie de roles, dont certains surnagent très haut, jamais rien
de médiocre. Elle accepte
même parfois des petits
roles, une apparition, un clin d’œil, juste pour
participer, pour aider. Elle, connue mondialement, libre dans ses choix, gérant paraît-il son
compte en banque avec désinvolture mais ses choix artistiques et ses amitiés avec une indéniable sincérité et beaucoup de gout.
Elle
demeure libre dans son expression et ses prises de position. Du tact, beaucoup,
elle ne se compromet pas dans des émissions de télévision, télévision ou elle se fait plus
que rare, pour lui préférer les plateaux. Elle refuse obstinement le théatre, trop de trac,
ingérable à ses yeux.
Elle
m’apparaît toujours
inattendue, jamais étiquetable, on la sait de gauche mais elle ne verse pas dans
la bienpensance et l’angélisme, elle défend ses amis,
Polanski par exemple, avec constance et courage, elle a il me semble une naturelle
inclination à voir le beau et le
bien, à refuser obstinément les cancans, à rester toujours a
une certaine hauteur. Et elle conserve un humour absolument irrésistible, y compris
sur elle-même, une totale désinvolture par rapport
à son poids et à son age, qu’elle assume
cranement. Comme une authentique féministe dans le sens femme libre qui ne
s’en laisse pas compter
et jamais ne se victimise. Victime, elle – jamais de la vie. Bien trop classe
pour cela.
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