lundi 23 juillet 2018

Sitcom Benalla Beach épisode 12



Sitcom Benalla Beach épisode 12. Nouveau rebondissement avec la convocation du Préfet de Police de Paris Michel Delpuech. Sa version des faits enfonce celle de Gérard Collomb, lâche une caisse dans les jardins de l'Elysée et évidemment – sinon c'est pas drôle – botte en touche sur sa responsabilité en accusant son subalterne Laurent Simonin, chef d'état-major adjoint à la Direction de l'ordre public et de la circulation.

C'est pas moi c'est l'autre bis repetita, être responsable en république bananière c'est ca, c'est toujours sur le voisin, si possible plus petit que soi, sur ses épaules, que la faute doit porter. Delpuech, comme Collomb, se contente de la rémunération et des hourras médiatiques.

Au bal des faux-culs on ne sait quelle Citrouillon choisir, les vieilles danseuses aux chevilles pleines de varices font la queue pour la fève et la danse de Saint Guy devant un aéropage de députés qui ont le tournis. Bon alors on reprend, lui il a dit que, oui mais alors l'autre, ah merde putain mais comment on synthétise tout ca hein les gars !

Tous les regards se tournent vers le taiseux sur le trône de France, lequel regarde ailleurs et ignore tout le monde. Le fondé de pouvoir des Rothschild tient en main le script et l'applique à la lettre avec dix coudées d'avance sur tous ces seconds, troisièmes et quatrièmes couteaux. Ca va, ils occupent le temps de cerveau disponible, ils se tirent dans les pattes comme prévu, la sauce prend bien, le prochain fusible je le connais, un épiphénomène de plus, ce qui compte bien entendu ce n'est en rien ca, ce qui est montré, mais ce qui vient ENSUITE.

Les opposants en France, disons-le, sont des politiciens vieille génération, aucun d'entre eux ne comprend ce qui se passe, ce à quoi on les occupe et pourquoi, ils ont dix trains de retard, avec leurs questions scalpel ils sont largués. Les médias, quant à eux, jouent admirablement bien la stratégie d'enfumage décidée en haut lieu.

Tandis que le monarque élyséen se glisse sans un mot grâce à la révision constitutionnelle – une affaire de quelques jours, on n'est pas à ca près – dans les habits d'un dictateur sous contrôle, les pantins s'agitent et excitent le bon peuple. Ce sitcom estival en apparence de mauvais gout est l'arbre qui cache la forêt. Notre constitution, nos institutions, tout cela est bientôt mort et enterré, et personne n'en parle. Chapeau les illusionnistes !


2 commentaires:

  1. toujours bien vu!!! Merci Christophe.....

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  2. Un point que personne n'a relevé dans le rappel des faits du Préfet en début d'audition : A un moment de son audition (à 0.40 sur le replay) lors de son rappel des faits le Préfet dit que : le 18 juillet le Directeur de Cabinet du Ministre lui dit qu'il a appris de l'Elysée que la vidéo de Mr Benalla du 1er Mai ALLAIT faire l'objet d'un article dans le Monde, ce qui est "bizarre" c'est comment l'Elysée pouvait être au courant à l'avance de l'article que le Monde ALLAIT publier alors que ce dernier n'était pas encore parut ??? Et personne dans l'auditoire n'a relevé ce fait !!!

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