Sitcom
Benalla Beach épisode 12. Nouveau rebondissement avec la convocation du Préfet
de Police de Paris Michel Delpuech. Sa version des faits enfonce celle de Gérard
Collomb, lâche une caisse dans les jardins de l'Elysée et évidemment – sinon c'est pas drôle – botte en touche sur sa responsabilité
en accusant son subalterne Laurent Simonin, chef d'état-major adjoint à la
Direction de l'ordre public et de la circulation.
C'est pas moi c'est l'autre bis repetita, être responsable en
république bananière c'est ca, c'est toujours sur le voisin, si possible
plus petit que soi, sur ses épaules, que la faute doit porter. Delpuech, comme
Collomb, se contente de la rémunération et des hourras médiatiques.
Au
bal des faux-culs on ne sait quelle Citrouillon choisir, les vieilles danseuses
aux chevilles pleines de varices font la queue pour la fève et la danse de
Saint Guy devant un aéropage de députés qui ont le tournis. Bon alors on
reprend, lui il a dit que, oui mais alors l'autre,
ah merde putain mais comment on synthétise tout ca hein les gars !
Tous
les regards se tournent vers le taiseux sur le trône de France, lequel regarde
ailleurs et ignore tout le monde. Le fondé de pouvoir des Rothschild tient en
main le script et l'applique à la lettre avec dix coudées d'avance sur tous ces seconds, troisièmes
et quatrièmes couteaux. Ca va, ils occupent le temps de cerveau disponible, ils
se tirent dans les pattes comme prévu, la sauce prend bien, le prochain fusible
je le connais, un épiphénomène de plus, ce qui compte bien entendu ce n'est en rien ca, ce qui est montré, mais
ce qui vient ENSUITE.
Les
opposants en France, disons-le, sont des politiciens vieille génération, aucun
d'entre eux ne comprend
ce qui se passe, ce à quoi on les occupe
et pourquoi, ils ont dix trains de retard, avec leurs questions scalpel ils
sont largués. Les médias, quant à eux, jouent admirablement bien la stratégie d'enfumage décidée en haut lieu.
Tandis
que le monarque élyséen se glisse sans un mot grâce à la révision constitutionnelle – une affaire
de quelques jours, on n'est pas à ca près – dans les habits d'un dictateur sous contrôle, les pantins
s'agitent et excitent
le bon peuple. Ce sitcom estival en apparence de mauvais gout est l'arbre qui cache la forêt. Notre
constitution, nos institutions, tout cela est bientôt mort et enterré, et
personne n'en parle. Chapeau les
illusionnistes !
toujours bien vu!!! Merci Christophe.....
RépondreSupprimerUn point que personne n'a relevé dans le rappel des faits du Préfet en début d'audition : A un moment de son audition (à 0.40 sur le replay) lors de son rappel des faits le Préfet dit que : le 18 juillet le Directeur de Cabinet du Ministre lui dit qu'il a appris de l'Elysée que la vidéo de Mr Benalla du 1er Mai ALLAIT faire l'objet d'un article dans le Monde, ce qui est "bizarre" c'est comment l'Elysée pouvait être au courant à l'avance de l'article que le Monde ALLAIT publier alors que ce dernier n'était pas encore parut ??? Et personne dans l'auditoire n'a relevé ce fait !!!
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