La mesure de Donald Trump visant la taxation des produits
chinois importés vient d'entrer en vigueur. Elle porte sur 34 milliards, taxés à 25%, une première étape sur les 450 milliards à terme visés. Conformément à son engagement, la Chine, qui avait promis de répliquer
– c'est-à-dire de ne pas tirer en premier – contre-attaque en
taxant à son tour 34 milliards de produits américains
importés. Se saisit de l'OMC dont Washington viole les règles du libre-échange international. Puis se tourne
vers l'Union Europeenne, lui proposant une meilleure ouverture du marché
chinois si cette dernière l'assiste
dans sa plaidoirie à l'OMC.
L'UE évidemment se couche, comme toujours, devant
son maitre yankee. Faisant valoir – technique de pleutres – un accord de fond
avec Trump et des réserves sur la méthode. Plutot que de servir l'intérêt de tous, les cranes d'oeuf qui nous dirigent
servent leurs maitres. Tout en ayant l'oeil vissé aux résultats financiers de
ces multinationales européennes dépendantes tant sur le plan capitalistique qu'en
termes de solde de commerce extérieur avec les USA.
La bataille économique démarre enfin entre les deux
Empire, celui à la baniere étoilée contre l'Empire du Milieu. On se
bat pour avoir l'anneau. Ouest contre Est, leader contre challenger. Avec au
bout un renversement évident de l'ouest en faveur de l'est. Sur fond de chute à moyen terme du pétrodollar compte tenu des acords
sino- saoudiens. Et d'accélération de la tentative de main mise américaine sur
le pétrole vénézuelien.
En Europe les dirigeants mondialistes pratiquent le
grand écart. Dans les mots ils prient pour un monde multipolaire. Dans les
faits ils se couchent devant l'Empire Yankee qui a créé l'Union Européenne, cèdent à
ses diktats et tremblent pour leurs actions et obligations.
Il parait clair qu'un rééquilibrage monétaire va
advenir, que le dollar, qui déjà
a connu ces derniers mois, des frémissements, va perdre de sa superbe et
entrainer l'euro dans sa chute, au profit de la monnaie chinoise et de celles
de ses alliés. Le crédo anti-inflationiste des nains de Bruxelles va arriver à son extrême limite, celle d'une doxa qui se pratique hors-sol et qui va faire
exploser l'édifice ubuesque de la Troika bruxelloise, celle qui a mis les grecs
au sol et qui s'apprête à exporter la méthode foireuse ailleurs. On ne change
surtout pas une équipe qui perd.
L'endettement US est une variable o combien plus
essentielle qu'un taux de croissance ou de chomage à l'instant T. Les seconds sont des photographies, la
première une donnée quasi immuable tant que la ficelle n'a
pas été remisée au rebut. Les States sont tenus à bout de bras budgétaires par les chinois et leur
déclarent une guerre désespérée dont ils ne pourront que sortir perdants. Tel
est le sens de ce jeu de dupes auquel s'adonnent nos élites apatrides, celles
qui financent tout et notamment les deux blocs. Créér un déséquilibre, une
crise, un krach afin de pouvoir opérer à un rapt d'envergure sur le dos des peuples.
A ce jeu de poker menteur, les gagnants ont toutes
les cartes ainsi que le mode d'emploi, et ont acheté l'arbitre.
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