J'écris comme je vis, c'est à dire intensément. Je n'écris jamais que quand c'est absolument nécessaire. J'écris pour jeter des ponts vers les autres. Je ne recherche aucune notoriété.
vendredi 8 juin 2018
Blanche Opinion et les 7 nains du G7
Quasimement en même temps que le 66ème Bildberberg à Turin, le nouveau G7 au Canada – lequel est le Canada Dry du précédent ou une forme de cache sexe attrappe-gogo. C'est-à-dire un théatre d'ombres occupé par des pantins chers payés à gesticuler, palabrer, poser pour les magazines et sortir leurs moitiés. Autant dire – qu'ils soient 7 ou 8 ou 40 - rien.
Le script des marionnettes de l'édition 2018 a le mérite d'innover. Sus au sheriff, tous contre Donald, mordons-lui les mollets. Les dépêches AFP nous ont fait savoir qu'un coup de fil épique avait eu lieu entre le monarque de l'Elysee, arquebouté sur sa définition multipolaire du business, et son homologue de Washington en mode taxes douanières et America First. Un bel enfumage qui fait vendre du papier – car depuis quand les politiciens financés par l'élite financiere se mêlent-ils de décider ce que celle-ci a l'intention de faire en planquant sous le tapis le synopsis.
Le catch pour enfants sages sur le tatami canadien accouchera d'un communiqué que les journalistes dits experts mettront des heures à commenter dans le vide. On verra sans doute Angela tirer une tronche à la Droopy, Donald plastronner, Emmanuel serrer de près le petit Trudeau en lui tapottant la joue, et le pseudo réac italien lacher quelques bouses histoire de se faire remarquer. Ca n'ira pas plus loin. Dans cette édition, même les manifestations de contestataires ont été parquées dans un étrange carré VIP. A Turin pendant ce temps-là, les marionnettistes, les vrais, regarderont ca d'un oeil froid sur un écran plasma géant et éclatteront de rire.
Le point G du G7 est atteint, l'orgasme de ces 7 nains pour une Blanche Opinion ne dépend guère que d'une chose, croquer la pomme du subterfuge mensonger de ces Elites invisibles qui de l'autre coté du castelet ricanent en sirotant un excellent cru Rothschild dans de fines coupes. La méchante reine se regardera dans le miroir et une nouvelle fois s'écrira, Miroir o mon miroir, dis-moi, suis-je encore la plus belle …
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