En
marge de l'opération
d'évacuation de l'université de Paris-I dans le XIIIe arrondissement de Paris,
des véhicules de police ont été pris pour cible le 20 avril, mettant en péril
la vie des membres des forces de l'ordre, selon un communiqué du syndicat UNSA
Police qui évoque « une tentative de meurtre » et exige des poursuites
judiciaires.
Voilà
le pitch retenu par nos médias. Une tentative de meurtre sur de gentils
policiers par des étudiants tarés extrême gauchistes ! Le ton est posé
tout dans la nuance, les médias avec les forces de l'ordre et l'ordre tout
court.
Appelée
par le directeur de l'université, la police a pourtant parlé d une évacuation
dans le calme.
En
marge de ladite évacuation.
«
Le vendredi 20 avril, la CRS 52 de Sancerre est appelée en renfort sur Tolbiac.
En arrivant sur la Porte d'Italie, l'unité est stoppée à cause des bouchons.
Entre 100 et 200 manifestants étudiants, dont des individus masqués, voyant
l'unité arrêtée et donc vulnérable, se rendent sur le pont de l'avenue de la
Porte de Choisy qui surplombe le périphérique et projettent un container à
ordures sur le véhicule de police et ses occupants. Le choc déforme le toit est
blesse deux policiers ».
Voilà
donc ce que le téléspectateur auditeur est prié de retenir. En guise de
tentative de meurtre, le jet – scandaleux – d'un container sur un véhicule de
police. 100 à 200 manifestants dont certains en cagoule – on peut donc supposer
que ces CERTAINS ne sont pas de Tolbiac, pas même étudiants, mais au hasard des
antifas ou des GUD. Prenons donc 150 comme moyenne, ôtons à la louche 30 types
cagoulés, ca fait 120 étudiants de Tolbiac mêlés au truc sans qu’on nous dise qui
des cagoulés ou des pas cagoulés ont jeté le container.
Mais
le résumé demeure le même. Sur une fac comprenant plusieurs milliers d'inscrits
et de grévistes, une petite centaine impliquée supposément dans le jet d'un
container sur le périphérique.
Sauf
que ce second résumé cadre moins bien avec l'info spectacle à la sauce
BFM-réacs. Non, en pleine bataille de la réforme Blanquer ce qui compte c'est d'asséner
comme un mantra que les étudiants sont des extrémistes assassins potentiels de
flics.
CQFD.
On
omet de préciser sur nos ondes que 4 étudiants ont été mis en sang et sont
actuellement dans une bien sale posture. 4 étudiants en sang, une paille !
Bataille
médiatique indispensable pour ce pouvoir qui craint comme la peste la contagion
étudiante, laquelle est la meilleure pour faire vaciller un gouvernement. Pour
éviter cela, on grenouille, on provoque, on charge, on bidouille l'info et on
martèle. Au bout qui sait …
Je
n'imagine pas une seconde que ces méthodes de voyous calmeront nos jeunes, bien
au contraire. Vous nous prenez pour des cons, du coup deuxième couche, voilà ce
vers quoi à mon sens cela va nous conduire. Une fois le chaudron explosé, ces
mêmes médias qui soufflent sur les braises viendront une seconde fois leur
faire la morale. Eux qui sont pleins à craquer de vieux soixante huitarts
pleins aux as.
Consécutivement
au 50eme anniversaire de cette révolution faite à l'époque pour leur pomme. Et
qui les a si bien nourris …
La nécessité crasse d'exciter les masses pour justifier la dictature en Marche...!! ça n'a pas pris avec les Agriculteurs, ni les camionneurs, ni aucuns des grévistes qui sont venus battre le pavé.... Alors, il ne reste que les ZAD et les jeunes pour avoir un semblant de "violence"... populaire à monter pour le 20H..!
RépondreSupprimer