«
L'axe atlantique qui structure l'Occident et qui a porté depuis l'après-guerre
la politique des droits de l'homme et de la pacification est-il le plus important
? Je le crois profondément ».
Ainsi
écrivit Macrontoussa dans son pensum Révolution,
petit livre rouge-schild sorti au second semestre 2016. L'Amérique pour ce
Young Leaders labellisé Attali, c'est comme qui dirait le donneur d'ordre, l'horizon
et le contenu du petit cartable. Et la France, un macaron vassalisé.
Nous
eûmes Sarkozy l'américain – celui-là qui céda nos stocks d'or aux yankees
pendant ses heures supplémentaires. Puis Hollande le transparent, petit télégraphiste
d'Obama en Syrie. Avec l'actuel locataire, Jupiter sorti de sa propre cuisse,
nous avons le meilleur produit du trio. Un authentique affidé de l'oligarchie
anglo-saxonne formé en son sein, un pied a la City un second à Wall Street. Un élève
de Paul Ricoeur ayant appris l'histoire de France pour mieux la livrer à la découpe
au Big Boss.
Les
roucoulades d'Emmanuel et Donald, respectivement le pondéré et le fou dans le
castelet des marionnettistes financeurs, n'en peuvent mais. Notre poulbot quoi qu’il
en dise en pince pour le magnat de l'immobilier devenu à force de provocations
le président de la plus grande puissance etc. Que de génuflexions et d'amabilités,
y compris lors de désaccords de façade comme sur le réchauffement climatique ou
sur le protectionnisme. Les deux sujets dits majeurs sont la pour embrouiller,
le premier l'opinion, le second les équilibres économiques internationaux, et
nos deux compères se sont habilement répartis – ou plutôt fait répartir – les rôles.
L'été
dernier le tout nouvellement élu se fit une gloire d'inviter son homologue à la
Fête du 14 juillet. Tout énamouré de son hôte il en oublia le consacré discours
aux français, pardi, son hôte avant tout, au diable les français, ces riens et
moins que riens n'avaient qu’à admirer le spectacle.
Partout
où on les croise, cette complicité. Le petit n'en finit pas de se rapprocher du
gros, un peu comme dans Laurel et Hardy. Emmanuel tient à voler la vedette à
Trudeau et à Angela dès que Donald pointe son nez, et l'autre, ca se voit,
adore ca, ce type avec sa bouille de premier communiant plutôt beau gosse qui
vient lui faire un coup de lèche, Donald a un ego énorme et le petit fayote à
merveille. Sur les bombardements de cibles bidon en Syrie ces deux lascars se
sont parfaitement accordés, Sir Yes Sir fit le petit monarque, en deux minutes
de conversation téléphonique ce fut bouclé et il eut même la gentillesse de
prévenir Poutine, toujours ca de moins à faire se dit Donald en raccrochant.
Bon,
peut parfois pas s'empêcher de craner, tu parles que c est lui qui m'a
convaincu de rester en Syrie, il a fallu une petite déclaration pour remettre
le teckel à sa place. Mais ce petit frenchie est quand meme bien docile, lui il
a David alors que moi j'ai Jacob, David le petit frère est plus aimable, moi
avec Jacob je ne vous dis pas les suées parfois.
Dans
4 petites années la France sera devenue la Fwance, c'était ca son projeeeeeet,
fallait lire entre les lignes du programme, on désosse les services publics, on
tue la ruralité à petits feux, on vend des pans entiers des grosses boites
cocardières aux capitalistes anglo saxons, on tue la langue française à coup d'écriture
inclusive, on remet la Légion d Honneur à Kim Kardashian et à Britney Spears,
on investit à fond sur l'Euro-Gend-For au détriment de l armée et de la police,
on rattache les grandes régions à l'union européenne …
On
créée les Etats Unis d'Europe selon le modèle yankee.
Et
on remet les clefs à qui vous savez avant de prendre la place de Junker !
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