«Ce que me dit Macron me passe au-dessus, Macron est
un pantin de la politique de Trump contre le Venezuela»
«Il
est en train de détruire la France. Macron a été mis à la tête de la France
pour faire office de tueur à gages, Macron est un tueur à gages de l'oligarchie
financière chargé de détruire les droits sociaux du peuple français», a ajouté
Nicolas Maduro. «Nous aurons des élections, nous aurons des résultats et il y
aura un président légitime du Venezuela et je me fous de ce que dit Macron ».
En
lexique de joueur de tennis ca s'appelle avoir un sacré revers ! Et une
parole couillue ! Voilà, bien parlé, Nicolas Maduro, c'est très
bien de remettre le débutant de l'Elysée – dix mois seulement d'expérience
politique, jamais élu que Président dans une campagne ou tous les moyens
financiers, médiatiques, des services secrets et autres cabinets noirs ont tout
fait pour l'élire à la place des francais, lesquels rappelons-le ne lui avaient
au premier tour accordé que 10% du corps électoral c'est-à-dire rien du tout.
Sauf
que depuis son sacre devant l'épouvantail FN, le coquelet au CV fort parlant –
grands corps d Etat, soutien et courte échelle d'Attali, deux ans grassement
payés chez Rothschild, un an et demie conseiller économique de Hollande puis
Monsieur Bercy avec la pathétique politique de l'offre et les funestes lois
travail, un bien beau bilan ! – se prend pour un grand professionnel. S'en
va donner des lecons de morale à la terre entière. Humilier un
dirigeant africain dans son propre pays. Faire le kéké devant Poutine à
Versailles – la galerie des Glaces lui sied bien. Se pousser des coudes ici et
la pour être sur la photo. Faire
le médiateur entre Erdogan et les kurdes, lequel Erdogan lui a presque raccroché
au nez. Jouer au grand défenseur de la planète. Faire une
interview ridicule avec Delahousse. Expulser du russe parce que ca fait mode. Débarquer
avec son lit de camp et un service de presse dans un Saint Martin dévasté.
Recevoir tous les lundi à l'Elysée à diner des cohortes de courtisans. Faire des
selfies ici et la. Jouer a Pierre et le Loup. Se maquiller pour 26 000 euros. Dépenser
un bras pour Madame son Epouse tout en augmentant la CSG pour les retraités.
Mettre une kipa mais refuser tout signe religieux à l'enterrement de Johnny.
Tout
ca en dix mois ! Et c'est loin d'être fini !
Dieu
sait si j'exécrais Sarkozy et Hollande, mais je leur reconnais par comparaison
a minima d'être des pros de la
politique politicienne. Macron, lui, est un parfait débutant qui aligne les énormités
et les aneries et étale son ego à tout bout de champs devant un parterre de
vieilles badernes médiatiques en pamoison 24 heures sur 24. Un souffle de prétention,
d'inculture – pour un gars qui se vante d avoir été l'élève
de Paul Ricoeur, on se dit qu'il n'a appris la véritable histoire que pour
mieux apprendre à la travestir – et de morgue. Donneur de lecons à la petite
semaine, ce coquelet dressé sur ses petites pattes lisant les petites fiches
Powerpoint écrites par la Maison Mère Banque d'Affaires
internationale et brieffé au plus près par son épouse
ancienne professeur de théatre semble en être au 1er volume des exercices
de cas pratiques de l'école jésuistique. Tout inverser, toujours
emberlificoter, dire blanc puis noir, penser printemps en quatre saisons sur un
air de Vivaldi, lacher ci et là quelques remarques empruntes de mépris pour ce
petit peuple qu'il exècre, et se mirer dans le miroir du vide
qui l'habite en poussant quelques trémolos.
Son
ancien employeur le baron David de Rothschild, homme fort distingué, nous avait
dressé le portrait du personnage ainsi que la raison de l'avoir directement
nommé associé lors d'un entretien ou, dit-il, il fut absolument subjugué. Le métier
de banquier d'affaires consiste à admirablement enrober la promesse de vente et
de ne pas hésiter à dire à l'autre ce qu'il a envie d'entendre tout en se
gardant bien de montrer ses cartes. Tel est dans le monde des affaires du haut
de bilan le secret de la réussite, et le jeune Emmanuel à ce jeu de dupes était
à 33 ans déjà un expert.
Reconnaissons-lui
ce talent ou plutot cette compétence en un monde ou mentir est la clef et ou
les tireurs de ficelles sont bien entendu les Rothschild et leurs pairs. Et
ajoutons qu'en géopolitique et en diplomatie le jeu n'est absolument pas le même, on ment certes
jusqu'au moment ou la realpolitik exige qu'on mette cartes sur tables. Ce que
le petit débutant ne sait évidemment pas faire tant la déformation – je dirais
la programmation mentale – fut profonde.
Nous
avons à la tête de l'Etat un
poulbot en 1ere année d essai pour un CDD de 5 ans élu avec 10% du corps électoral,
qui prend ses ordres à l'étranger, pond du discours ou plutot le joue tout en
disant blanc un jour, gris le lendemain et noir le surlendemain. Qui s'en va
tous les deux jours faire son intéressant sur les tréteaux avec ses costards
griffés et ses coups de becs – parce qu'il a un sale caractère
en plus, supporte difficilement la contradiction l'enfant roi ! Nous la
joue storytelling, je dors quatre heures, je travaille beaucoup, je ceci, moi
moi cela. Se fait cirer les mocassins à glands par toute une presse soumise
pour ne pas dire vendue – sans parler de la télé. Se prend de temps à autre une
bonne mandale bien méritée par tel ou tel de ses homologues.
Comme
le dit si bien Maduro dépèce tel un serial killer notre pays et
nos droits sociaux.
Et
par dessus le marché se compare à Jupiter en personne dont il serait j'imagine
sorti de la cuisse !
Pareille
boursoufflure de l'ego laisse, plus que pantois, hilare. La France Macron est
devenue une sorte de Benny Hill à l'Elysée avec le monarque dans le role du
petit papy rigolo dont Benny Hill – nous – tapotait la tete avec ironie. Parce
que voyez, cet être ridicule,
parfaitement ridicule qui se dit nous représenter et nous tue à petits feux,
cette marionnette de l'oligarchie effectivement castée pour ses dons de
prestidigitateur, nous apparaît à nous francais, êtres intelligents et
adultes, comme un guignol d'opérette tout juste bon à se prendre des coups de
batons sur la tete par Gnaffron.
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