La
planète Terre se meurt par trop de pollution et de gaspillage des ressources
naturelles. Cooper est un ancien de la Nasa. Veuf et soucieux de
l'environnement, il essaie de mener une vie normale auprès de ses enfants à la
campagne. Pendant ce temps, les autorités ont découvert un tunnel cosmique qui
permettrait de trouver une nouvelle planète, susceptible d'accueillir les
humains. Cooper doit laisser sa famille et prendre les commandes d'une navette.
Dans ce voyage périlleux en dehors de la galaxie, il est accompagné par deux
autres explorateurs, Brand et Doyle. Conscients de l'importance de leur
mission, ils ne sont pas sûrs de rentrer vivants...
« N’entre pas sans violence dans
cette bonne nuit »,
disent ces vers solennels de Dylan Thomas qui
invitent à « s’enrager contre la mort de la lumière ».
Et sont comme le phare de Cooper et de son équipage dans cette quête de l'espace et du temps pétrie d'émotion. Cette mission de cinq
années guidée
par l'optimisme – il s agit
bien suite à la destruction de la
Terre en tant que planète habitable – de trouver dans
les recoins de la Galaxie une nouvelle habitation pour les humains afin de poursuivre
ailleurs la VIE.
Quête humaniste ou les personnages de l'opéra du cinéaste
de Memento et de Inception incarnent une aventure aux
frontières de la technologie et de la
spiritualité. Et ou l'émotion, les émotions,
surnagent et s'exposent sur un écran
immense.
Lyrique,
le film s'en va convoquer
Newton et Einstein, invite à
croire en nos rêves et à se transcender par amour de l'humanité et
amour tout court. L'œuvre est donc en ce
sens une aventure qui puise son inspiration dans la ou les foi.s. En l'humain, en son cœur, en son
intelligence, en son intégrité.
Il s'agit de sauver, se
sauver, se dé-chainer, se désenclaver.
Partir au plus loin et au plus profond pour se retrouver et se réinventer,
et le faire avec cœur et avec foi, en appréhendant
courageusement les épreuves, en le faisant
humblement telle la petite créature de son créateur
tout puissant.
Les
personnages d'Interstellar sont le contraire de nos puissants,
ils demeurent modestes et en même
temps font montre d'un stupéfiant
courage, ils appréhendent l'inconnu tels des enfants émerveillés
capables aussi de trembler devant le danger. Ils vont au charbon et leurs imaginaires
leur font davantage que les prouesses technologiques ouvrir des portes qui sont
aussi des portes intérieures, les dernières
scènes du film, stupéfiantes, l'attestent.
Film
sur la foi retrouvée et sur la salvation, Interstellar marque en profondeur tout
en faisant rêver ses spectateurs.
Crois, redeviens enfant, rêve,
élève-toi suggère
et sussure Dolan. Tu verras – nous serons tous sauvés.
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