samedi 20 janvier 2018

Rêvons (mais pas que) avec Tolkien et George Lucas


Deux œuvres majeures, toutes deux immenses succès populaires et contant sous deux trames romanesques distinctes a partir de la même matrice exactement la même histoire, celle de la lutte du bien et du mal jusqu’à la bataille d Armageddon et la victoire sur l’ombre de la lumière et du bien.

Que l on soit ou non croyant et quelle que soit notre foi ou absence de foi, notre religion ou notre système de croyance, notre seule intelligence (érudition et capacité à décrypter le sens profond d’une œuvre d’art) nous permet de rattacher Star Wars et Le seigneur des anneaux à L’Apocalypse de Saint Jean. Dont ils sont une parabole à peine voilée.

Dans les deux, le monde (sur Terre ou dans l’univers) est sous l’emprise du Mal (L’Etoile Noire …), les résistants sont en fuite (en tribulation…), chassés et pourchassés, ils se cachent et lancent des assauts, reçoivent une initiation, croient fermement en leurs forces et en leurs victoires, protègent un secret (l’anneau du savoir et du pouvoir en les mains d’un Abel ayant tué son Caïn de frère, ce Gollum schizophrène, incroyable personnage devenu monstrueux).

Dans les deux bataille finale et happy end, dans les deux le dernier volet se réfère à un RETOUR (du Roi ou du Jedi), lequel retour fait clairement penser à celui d’un certain Jésus, celui qui à la fin revient tonner et renverser les armées de l’ombre, mettre le pote Satan dans un chaudron pour mille ans et imposer enfin son règne sur Terre avec les survivants.

Auparavant, temps de ténèbres. Empereur et ou Sauron Antéchrist, union des peuples de la Terre du Milieu pour tâcher de déjouer les plans funestes, des morts par centaines de milliers, des combats intergalactiques, des jeux de pouvoir en un étrange Parlement sombre qui flaire bon la dictature etc. …

Heroic fantasy et space opera fort distrayants certes – mais n’est ce que cela que ces deux œuvres qui ont été créées par deux auteurs qui chacun ont un système de croyance – le même – et de fort belles intentions, éclairer, aider à anticiper, à décrypter, à décoder le dessous des cartes tout en distrayant, en fonçant droit dans l’imaginaire, le merveilleux, l’irrationnel. Et en truffant leur œuvre de références liées non pas à la religion mais à la spiritualité.

Un peu comme un bon vin, ces œuvres peuvent permettre à leur lecteur ou spectateur d en sentir le suc bien après l’avoir lu ou vu. L’appel à la fiction et au merveilleux donc à la part d’enfant et de rêve permet, facilite ça, ouvrir cette porte, bien mieux que tous les discours et les essais. Appeler l’intelligence émotionnelle permet mine de rien de glisser le message sans forcer la porte. Et donc de respecter tout le monde.

Les artistes sont là, je parle des authentiques et des grands, pour faire le contraire de l’industrie qui cherche à nous distraire c’est à dire nous aveugler. Eux sont nos amis, ils savent, tiennent en eux une lumière, celle d’un savoir. Et plutôt que nous la faire de force gober ils la traduisent en de somptueuses paraboles à la portée universelle. Rêvons – ça ne coute rien – ou ils trôneront sur notre Monde en lieu et place des politiciens et des financiers, aux côtés des Sages et des Philosophes.


Oui – rêvons …


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