Deux
œuvres majeures, toutes deux immenses succès populaires et contant sous deux
trames romanesques distinctes a partir de la même matrice exactement la même
histoire, celle de la lutte du bien et du mal jusqu’à la bataille d Armageddon
et la victoire sur l’ombre de la lumière et du bien.
Que
l on soit ou non croyant et quelle que soit notre foi ou absence de foi, notre
religion ou notre système de croyance, notre seule intelligence (érudition et capacité
à décrypter le sens profond d’une œuvre d’art) nous permet de rattacher Star Wars et Le seigneur des anneaux à L’Apocalypse
de Saint Jean. Dont ils sont une parabole à peine voilée.
Dans
les deux, le monde (sur Terre ou dans l’univers) est sous l’emprise du Mal (L’Etoile
Noire …), les résistants sont en fuite (en tribulation…), chassés et pourchassés,
ils se cachent et lancent des assauts, reçoivent une initiation, croient
fermement en leurs forces et en leurs victoires, protègent un secret (l’anneau
du savoir et du pouvoir en les mains d’un Abel ayant tué son Caïn de frère, ce
Gollum schizophrène, incroyable personnage devenu monstrueux).
Dans
les deux bataille finale et happy end, dans les deux le dernier volet se réfère
à un RETOUR (du Roi ou du Jedi), lequel retour fait clairement penser à celui d’un
certain Jésus, celui qui à la fin revient tonner et renverser les armées de l’ombre,
mettre le pote Satan dans un chaudron pour mille ans et imposer enfin son règne
sur Terre avec les survivants.
Auparavant,
temps de ténèbres. Empereur et ou Sauron Antéchrist, union des peuples de la
Terre du Milieu pour tâcher de déjouer les plans funestes, des morts par centaines
de milliers, des combats intergalactiques, des jeux de pouvoir en un étrange Parlement
sombre qui flaire bon la dictature etc. …
Heroic
fantasy et space opera fort distrayants certes – mais n’est ce que cela que ces
deux œuvres qui ont été créées par deux auteurs qui chacun ont un système de
croyance – le même – et de fort belles intentions, éclairer, aider à anticiper,
à décrypter, à décoder le dessous des cartes tout en distrayant, en fonçant
droit dans l’imaginaire, le merveilleux, l’irrationnel. Et en truffant leur œuvre
de références liées non pas à la religion mais à la spiritualité.
Un
peu comme un bon vin, ces œuvres peuvent permettre à leur lecteur ou spectateur
d en sentir le suc bien après l’avoir lu ou vu. L’appel à la fiction et au merveilleux
donc à la part d’enfant et de rêve permet, facilite ça, ouvrir cette porte,
bien mieux que tous les discours et les essais. Appeler l’intelligence émotionnelle
permet mine de rien de glisser le message sans forcer la porte. Et donc de
respecter tout le monde.
Les
artistes sont là, je parle des authentiques et des grands, pour faire le
contraire de l’industrie qui cherche à nous distraire c’est à dire nous
aveugler. Eux sont nos amis, ils savent, tiennent en eux une lumière, celle d’un
savoir. Et plutôt que nous la faire de force gober ils la traduisent en de somptueuses
paraboles à la portée universelle. Rêvons – ça ne coute rien – ou ils trôneront
sur notre Monde en lieu et place des politiciens et des financiers, aux côtés
des Sages et des Philosophes.
Oui
– rêvons …
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