lundi 24 décembre 2018

NEOM / le roman - Retours des 1ers lecteurs



Les critiques et avis ci-dessous ont été publiées par quelques-uns des quelques 900 premiers  lecteurs et possesseurs de NEOM – roman paru le 30/11/2018 – sur les sites babelio et thebookedition. Je les en remercie chaleureusement.C.C.H.

Si NEOM m’était contée…
Dès les premières pages Christophe Cros Houplon nous propulse, par l’intermédiaire de son héros, un ingénieur en informatique, dans une cité futuriste, NEOM, dirigée par une Intelligence Artificielle et par des robots de générations différentes.
Le décor est très vite planté. Pas le temps de reprendre notre souffle. Dans cette ville de débauches où tout, pourtant, semble parfait, où des robots paraissent plus humains que les Humains, programmés et asservis, nous sommes entraînés dans un tourbillon qui nous plonge dans des entrailles diaboliques, nauséabondes, celles du ‘ Ventre de NEOM’.
Malgré cette atmosphère pesante, inquiétante, ‘Une page d’Amour’ va s’ouvrir, s’épanouir.
Outre la poésie, la tendresse, toutes les émotions se mêlent et s’entremêlent habilement au fil du texte. Le héros va se perdre, se chercher, se trouver, être pris dans une intrigue hors du commun, jusqu’à l’apothéose finale.
NEOM n’est pas seulement un roman d’anticipation, c’est aussi une invitation à la réflexion sur le devenir de notre Humanité, sur l’Amour, la Liberté…Tous les thèmes sont abordés : philosophiques, existentiels, religieux, et tant d’autres…
Grâce à son style si particulier, ses mots simples mais choisis et percutants, la vivacité de son ton, le talent de sa plume qui peut être incisive, l’Auteur nous transporte avec brio, dans cette cité, dont on ne peut imaginer qu’elle pourrait vraiment exister…Et pourtant…
2030 n’est pas ‘demain’, 2030 c’est ‘toute à l’heure’…
Christophe Cros Houplon signe ainsi une œuvre forte, palpitante, d’un réalisme époustouflant, mais toujours d’une rare élégance.
A lire et relire sans modération !
Corinne M

Neom ... Un roman fiction puissant subtil profond. Bref intelligent. CCH nous prend par la main pour nous guider délicatement, de manière légère presque aérienne, juste en surface au début sans nous douter que nous allons plonger dans des profondeurs de plus en plus opaques d'un monde, notre monde, celui qu'on est censé connaître si bien et qui n'est plus qu'un sombre dédale où l'humain n'a plus rien d'humain, la machine n'a plus rien d'une machine, où s'affrontent des forces si puissantes et si subtilement entremêlées qu'il est impossible de déterminer où se situent le bien et le mal, où le machiavélisme est de mise car l'un ne peut vaincre sans utiliser l'autre... On remonte par moments pour quelques instants de douceur de lumière et des fois de pur ravissement, juste pour reprendre notre souffle avant de replonger dans les abysses de cet enfer paradisiaque ou de ce paradis infernal, où la nature humaine et l'I.A finissent par se fondre et se confondre, où les protagonistes plongés dans leur angoisses existentielles individuelles assurent leur survie en se recroquevillant au fin fond de leur conscience jusqu'à faire basculer leur âme dans des dimensions métaphysiques parfois basses parfois élevées où la frontière entre morts et vivants se trouve abolie et ce jusqu'à l'improbable dénouement...
Najet B

"Néom" l’apogée d'un système qui ne peut plus progresser, qui a atteint sa limite et qui va être détruit par une dimension qui le dépasse, la dimension spirituelle de l'humain, dont des générations de robots issus de l'Intelligence Artificielle, si puissants soient-ils, ne sont pas dotés....
Nous verrons comment Julian, confronté au Mal pur, trouvera une issue dans l'intention personnelle qu'il opposera aux actes qu'il sera forcé de commettre, issue qui lui permettra d’échapper au traumatisme de ce vécu....
Nous descendrons avec lui dans les bas-fonds de Néom, à la rencontre de ces croyants et mystiques prisonniers et croiserons à ses côtés les files d'humains adultes et enfants, soumis aux traitements de camps de concentration, appelés FEMA....
Nous serons immergés dans une 3ème guerre mondiale et ses conséquences et, pour relâcher la tension, serons complice d'une romance charmante entre Julian, notre héros et l’élu de son cœur...
Francoise P.

Bonjour d'AVIGNON
je me suis permis de retenir de ce roman c'est quelques messages biens écris comme savoir transcendé ses émotions qui sont la cause de notre impuissance du plein potentiel acquis en naissant cela va sans dire que nous développons inconsciemment une servitude. La peur en la clef et qu'il faut s'affranchir du possesseur du trousseau . éviter de mettre un mot sur chaque choses ce qui évite d'affronter la Culpabilité de nos actes;
L'histoire nous apprend , c'est que dans toutes dictatures les oligarques avaient pour même obsession , le contrôles des masses , ils les occupaient par du divertissement ou d'autres limitaient la connaissance , la culture , censuraient le partage en limitant l'expression individuelle et ceci est un schéma qui se répète sans cesse "Ouroboros" .éveillons nous , lâchons nos chaînes et nos boulets; “Le nouvel ordre mondial / Armageddon" est une illusion.
Ils veulent que nous concentrions toute notre attention et notre énergie sur des possibilités négatives pour ralentir nos vibrations et nous amener à manifester notre propre prison. Nous ne pouvons pas être forcés contre notre volonté, et c'est pourquoi ils travaillent dans le système pour gagner notre conviction en utilisant la tromperie, pour nous amener à consentir à leur version de la réalité. Ce livre restera à mes côté comme le manuel de l'éveillé. Depuis 1991(24 ans) ou je m’étais aventuré dans un livre : Le Monde de Sophie quel parcours que de bonnes et belles personnes qui comme toi m'ont élevé puis éveillé. Génialissime tous les blacks programmes qui depuis 1945 nous tourmentent sont traités sur le fond d'une belle histoire d’amour, ce roman synthétise ce que chacun et chacune cherchent, cette lumière tant prisée .Puis cette fin avec le retour du Messie, Chapeau l'artiste, respect.... NEOM est un des TOP roman que j'ai pu lire, un grand merci L'artiste pour ce nectar sociétal d'anticipation et plein de bonnes vibes pour tes prochains projets...
Regis B

Bonjour, j'ai acheté le livre NEOM en pdf hier après-midi et je l'ai dévoré.
Voici mon retour:

C'est un texte qui est très clairement inspiré.
D'une grande lucidité sur le fonctionnement des loges maçonniques-lucifériennes. Et comment est mis en place le plan du NOM depuis déjà bien longtemps. Il apporte une vision éclairée de la situation mondiale actuelle et ces conséquences.
Un livre qui "malheureusement" pourrais devenir prophétique si la masse critique le l'humanité ne s'éveil pas rapidement.
Une très belle histoire d'amour, de transformation intérieure et de sagesse.

En résumé, un livre GÉNIAL que je recommande à tout le monde.
Il risque de faire très mal a certaines personnes encore "endormies" mais c'est un mal nécessaire.

Un grand MERCI à toi Christophe Cros Houplon et à tes anges pour ce chef d’œuvre.
Ezequiel O.

Je suis en train de finir NEOM, c'est ENORME ! une synthèse glauque de notre avenir.
quand a l'IA et au transhumanisme( robot organique comme dans FORTRESS) cela avance avec le :Phage M13
https://fr.wikipedia.org/wiki/Phage_M13
usage : https://www.anguillesousroche.com/technologie/les-scientifiques-du-mit-viennent-dutiliser-un-virus-biologique-pour-creer-des-ordinateurs-plus-rapides/
La réalité dépasse la fiction !

Je l'ai fini, je pense le relire d'ici qq temps, ton livre est une clef, Julian c'est toi...
Le MEKTOUB traduit par «C'était écrit», servant à exprimer ou à résumer le fatalisme musulman, je préfère aide toi le ciel t'aideras.
Stephane C




mardi 27 novembre 2018

Macron et la transition nécrologique


De retour d’un weekend end au vert, notre bienheureux et bien aimé Président des Gueux de France s’en est allé faire comme de coutume une petite causerie dans le poste, entre les Gilets 2 et les Gilets 3. Un numéro à la Gérard Majax dont il a le secret ou l’on répond à une question qu’on n’a pas posé histoire de cacher ce dont on ne parle pas parce que pas de mon rang. Les fins de mois, Macron, il connait pas. Save the Planet et The facture d’électricité, ça je veux. Donc transition intestinale, pardon, écologique, un beau sujet de type mention à l’ENA, un sujet pour avoir un prix à l’ONU, bref on reprend de la hauteur avec ces rase bitumes en gilets canari.

Donc notre bien aimé monarque s’en va nous faire baisser la note d’EDF. On lui parlait avant tout il me semble de prix de l’essence. Son premier ministre nous a distribué des miettes, et retient le reste, les fameuses taxes, il n y a qu’à voir le prix du plein au Luxembourg – pas un pays rempli de pauvres – pour se rendre compte de l’entourloupe.

Donc la facture d’électricité et tout ce qui va avec. Donc on pourrait sur le sujet évoquer les Linky et le cout exorbitant qu’Enedis impose unilatéralement à ses clients, aux ondes toxiques de ces compteurs imposés de force, du bond de la facture. Non, Manu ne trouve pas que cela en soi soit un sujet car la encore lui ne paie pas sa propre électricité, c’est nous français qui payons pour lui, sa dame, ses amis et ses festoyeries. Il est pas au jus, payer une facture, Manu, ben non faut pas pousser Brigitte dans les orties !

Donc nous dit le Président des Oligarchies, on dépend trop des chinois et des coréens pour l’électricité. Ben tiens, ce sont ses amis les grands groupes qui ont délocalisé là-bas, vu le cout horaire d’un salarié, une excellente affaire pour les actionnaires ! Bref, passons … Macron veut nous faire croire qu’on – ses potes- va recréer de l’emploi industriel en France, qu’il va fermer en 2020 Fessenheim – Hollande nous l’a déjà fait, ce coup de Fessenheim. Il nous assure que la voiture électrique tant vantée par sa maman Ségolène n’est pas polluante du tout, que nenni, la production d’électricité ce n’est évidemment pas polluant du tout.
Tout à l’envers avec ce Pinocchio des beaux quartiers !

Il nous suggère, ce petit rigolo, de nous déplacer MOINS et en transports en commun car c’est bon pour la planète Et donne lui-même l’exemple en utilisant à tire-larigot un jet hyper polluant pour faire vingt bornes.

« La transition ne doit pas se faire à importe quel prix », a affirmé Macron, avant de poursuivre : « Je ne veux pas que s'installe une France à deux vitesses ». Et a ainsi affirmé – ça ne coute rien de le dire -que la fiscalité sur les carburants allait s'adapter aux fluctuations des prix.

Le coup de la France à deux vitesses fallait le faire il l’a faite, le spécialiste de la marche arrière des acquis sociaux et de l’accélération des taxes et impôts ! Et de nous annoncer une étude pour dans trois mois – encore un comité Théodule inutile qui coute un bras et occupera de vieux élus et des copains de Drahi. Et de dire je veux ceci je veux cela en faisant comme si un politique y compris un président de la république ça avait encore de nos jours une once de pouvoir.

Bref, l’éolien, l’hydrocarbure, il nous a sorti la totale. Puis – ou avant – est revenu sur les canaris. Qu’il comprend – ben tiens – tout en ayant ricané à chaque image de charges de CRS et à chaque gueule de gueux cassée. Castaner a eu droit le weekend dernier à un énorme bisou. D’ailleurs Manu l’entourloupe, quand il parle de violences, il omet – le petit coquin – de parler de celles des forces de l’ordre payées par les impôts de ceux sur qui on cogne.


On ne nous a pas changé Pinocchio, la langue Macron, basée sur l’inversion, le langage bisounours et les mensonges à la sauce Rothschild, on connait par cœur. Il a omis de parler de l’Intelligence Artificielle, des bébés GPA, de la puce RFID, de ces drôles de trucs dans le ciel avec des métaux dedans, des vaccins de Bill Gates, de la 5G … Bref, de la transition nécrologique ! 


jeudi 15 novembre 2018

Manu la nouvelle Joséphine Ange Gardien


Notre bien aimé Président de la République s’en est allé voguer sur un porte manteau naval, histoire d’arrêter de planer dans les hauteurs des sondages, et prendre tout le recul nécessaire à l’exercice de sa jupiterrienne fonction.

Porte-avion de son nom Charles de Gaulle, le héros de la Libération, ça se pose comme référence suprême pour la suprêmement sacrée personne qui est à la tête de l’état et exerce comme chacun sait son magistère indépendamment des puissances d’argent qui l’ont mis là où il est.

Ne touchant terre sur les flots, Emmanuel Macron, donnant une interview à la chaine du temps de cerveau plus que disponible, en soldes, a évidemment déroulé un argumentaire hors sol. Ce qui se comprend étant donné sa position géographique. Sa langue et sa prose, on peut presque à l’écouter le croire, semblent provenir d’une autre galaxie, tant l’écart entre le dit et le réel est sidéral autant que sidérant. Notre poupée Rothschild a une façon toute cartoonesque de repeindre en rose printemps les murs gris et nous faire rentrer dans un parc Disney sans avoir à payer le ticket d’entrée. Avec lui tout s’arrange, tout est simple, tout est blanc ou noir. Il y a les bons, lui et les siens et les méchants, les autres, la vilaine Madame Le Pen par exemple, ainsi que les affreux Waffen SS qui frappent aux portes de l’Europe et menacent de faire pénétrer l’Etoile Noire dans cette Union Européenne si adorable avec nous autres les peuples d’Europe.

Donald Trump, celui qui l’avait humilié, bah, c’est un allié, il a le droit et moi aussi, embrassons-nous Folleville. Moi je suis pour le bien, Save the Planet thats me, King à l’ONU de l’Ecologie, j’ai eu le prix, et puis je suis contre la pauvreté, cf mon speech à New York, pour le multilatéralisme, pour la préservation des écosystèmes, pour la lutte contre le  réchauffement climatique, contre les fascistes barbares, pour l’accord iranien, contre la guerre etc. Je suis un MINION en fait, voyez. Minion Macron, le produit phare qui de son corps fait rempart contre la montée terrifiante des affreux populismes.

Il nous la joue bien, sa comptine pour enfants sages. Il nous a même soufflé à l’oreille, oh le coquin, de ne pas nous faire manipuler par l’opération soit disant qui lui fait peur des terribles Gilets Jaunes que tous ses copains des médias nous vendent à coup de publicités et de plateaux ouverts depuis une semaine. Pinocchio nous dit, regarde, regarde le nez de la dame et du monsieur s’allongent, regarde-moi ça les menteurs de métier, et aie confiance en moi, moi je dis toujours la vérité – si je mens - , je suis Manu Minion !

En même temps on est sur la chaine de Joséphine Ange Gardien, ne soyons pas trop exigeants, le président est exactement dans le ton de la grille des programmes de ce canal pour intellectuels en période de recherche avant publication de thèses. Son western archi binaire plait, c’est pas fatigant, pas dur à comprendre, on peut même couper le son et se concentrer sur le sourire pepsodent, c’est pas agressif, il parle doucement, gentiment, un bon gendre bien propre sur lui avec une chemise parfaitement repassée et un costume impeccable.


Il est pas mal quand même, le Manu, hein Roger. Un peu maigrichon, sa femme doit mal le nourrir mais … avec quatre ou cinq kilos des plus, j’en ferais bien mon …


samedi 10 novembre 2018

Commémoration Pinocchio




Emmanuel Macron, Fondé de Pouvoir de cette la Banque Rothschild qui avait cofinancé la Première Guerre Mondiale puis la seconde, s’en va commémorer la fin de la première, cet armistice conduisant à la ruine du perdant, l’Allemagne, à son adhésion à Hitler en 1933, financé lui aussi par les mêmes, puis à la Seconde Guerre Mondiale. Autour, toutes les grandes puissances et les dirigeants de ce monde. 

Donald Trump, représentant d’un des deux vainqueurs de la Seconde et se posant comme le seul, à peine un pied posé sur le sol français qu’il tweete contre la prétention de Macron à créer une armée continentale – du chiqué, elle existe déjà. 

Il faut dire que l’hôte, en mentionnant que cette armée pourrait aussi se protéger des USA, est allé loin dans la formule Pinocchio. OTAN lui rappelle Trump, tu paies quand cette protection qui asservit ton peuple et le met sous notre joug. L’autre, son duettiste, rétropédale, comme toujours, et dit l’inverse de ce qu’il annonça la veille.

Trump du coup boude le raout pro paix de son copain, puis annule sa visite au cimetière américain du bois de Belleau du fait des conditions météo. Son parcours du combattant se sépare entièrement de celui du président français.

Merkel, la chancelière de l’Empire mis à terre, s’en va accompagner le petit monarque dans cette clairière ou fut signé cet armistice qui mit les allemands à terre et les ruina. Bel exemple de patriotisme et de solidarité avec les générations concernées que cette présence, la première en ces lieux. 

La clairière de Rethondes, dans la forêt de Compiègne, avait été choisie pour son isolement par le Maréchal Foch. L'objectif ? Eviter une humiliation des généraux allemands signataires de l'armistice. Une précaution bien inutile pour Hitler, qui s'est empressé d'aller faire chercher le fameux wagon pour y signer un autre armistice, celui du 22 juin 1940 cette fois. Le symbole de la victoire française devenait celui des conquêtes allemandes.

Le 11 on retrouve tout notre Etat-major fêtant les huit Maréchaux triomphateurs moins un, Philippe Pétain. On honore en grande pompe huit généraux faits maréchaux ayant tous pronostiqué que la guerre de 14/18 durerait trois mois, qui ont donc laissé leurs troupes s’embourber puis mourir par centaines de milliers dans les tranchées durant quatre années interminables – une génération décimée ça se fête ! Puis ont mis à terre leur ennemi et donc créé de fait Hitler ou tout du moins les conditions, par retour de balancier, de son accession au pouvoir. 

Cela en effet, cette succession d’erreurs funestes, méritait bien une commémoration puis une conférence pour la Paix dans le Monde face à des dirigeants actuels, belliqueux comme jamais. 


mercredi 7 novembre 2018

Manu réhabilite le Maréchal Pétain




En pèlerinage mémorial sur le chemin des poilus de 14/18, notre petit monarque de la Maison Rothschild, les co-financeurs des deux Guerres Mondiales, s’en est allé de sa confusion habituelle en souhaitant honorer la tombe du Maréchal Pétain. A propos duquel notre révisionniste en chef pointa le curseur sur 1918 et avant, minimisant la suite. Un grand soldat, nous assura-t-il à propos du héros de la 1ere, lequel contrairement aux hommes qu’il co-dirigeait, jamais ne mit un pied dans les charniers, mais au contraire supervisait de loin, en fin stratège, certes, ça se discute, mais passons et avalisons la thèse du grand homme jusqu’en 1918. Mais grand soldat, c’est un grand écart que Macron évidemment, en bon équilibriste de l’histoire revisitée, effectue sans scrupules.

Puis omet – omissions, second vice de notre Pinocchio féru d’histoire falsifiée – de préciser que Pétain à compter de 1918 fut aux commandes du Ministère de la Défense, ou très très haut placé, et donc à ce titre, ce fut la raison de sa brouille de fond avec De Gaulle pendant l’entre-deux guerres, un des principaux responsables des monstrueuses erreurs stratégiques sur le plan de nos armées et de nos équipements, qui furent la raison majeure de la débâcle devant les armées allemandes. On – le Maréchal – se cantonna à cette vieille Ligne Maginot en guise de stratégie, on regarda Hitler s’équiper d’aviation à tire-larigot sans suivre l’exemple ni comprendre la logique. Bref Pétain conserva dans les années trente le logiciel 14/18 et fut donc un des principaux responsables de la déroute. En récompense, la République à terre lui offrit, à lui le responsable coupable, le trousseau de clefs du pouvoir. Un pouvoir hyper centralisé et tout sauf démocratique. La suite on la connait.

En réhabilitant Pétain par en-dessous, Macron, sous prétexte de saluer la mémoire des poilus, insulte tous les autres, celles et ceux de la génération suivante. Belle astuce pour une fois encore, sous le prétexte de commémorer, exciter ses compatriotes, ceux qu’il méprise quel que soit leur âge et leur positionnement pourvu qu’ils ne soient pas des ultra-riches. Fermez le banc.

Donc après sa récidive sur les crimes en Algérie, les pleurnicheries sur le retour de la peste brune en Europe, les clins d’yeux appuyés à la Manif pour Tous TOUT EN PREPARANT LA PMA POUR TOUTES, le plus grand diviseur hexagonal s’en va insulter l’Histoire, la nôtre, en sortant ses totems et ses tabous et en leur plantant des aiguilles vaudou. Manu l’arnaque, Manu la provoc, Manu le crachat, Manu l’entourloupeur. Parfaite créature Attali que ce poulbot.


mardi 6 novembre 2018

Chefs d’oeuvre du 7ème art - Mother



Présenté à la Mostra de Venise en 2017, Mother, le dernier brulot du réalisateur de Black Swan s’est littéralement fait étriller par deux critiques sur trois et essuya des sifflets en pagaille. Il faut dire que critiques et festivaliers en robes de soirée et smokings exècrent ce qu’ils nomment l’excès, l’outrance, le glauque, le gore. Mummy et sa culculterie bobo oui, Mother no way.

Pourtant … Dans le droit fil d’un Répulsion, le film expose un couple dans une immense propriété américaine que Madame a entièrement redécorée. Monsieur, quant à lui, est un écrivain à succès, un écrivain du système donc, en pleine panne d’inspiration. Son épouse, enceinte, ne connaît pas ces affres. Elle, elle est dans l’intime, dans le entre-nous, dans le on-construit-à-deux. Au contraire de Monsieur. Lequel va laisser pénétrer les lieux un homme extrêmement étrange, en se refugiant derrière une générosité de façade. Mettons-nous à sa place plus qu’à la notre, ainsi est l’injonction du male. Lequel fuit l’intime qu’il est inapte à habiter.

Donc l’intrus pénètre l’intime, et avec lui la fiction, celle que cherche l’écrivain en panne. L’intrus va de fait amener sa propre épouse, hyper intrusive, malsaine, mauvaise et manipulatrice, totalement dans l’image et dans la représentation, poursuivre l’explosion de la barrière vie privée / vie publique. Monsieur est un homme public avant que d’être un époux ou un futur papa, il ouvre donc grand ses portes à un public, le sien, un public totalement hystérique, qui tels les protagonistes du Violence et Passion de Visconti envahissaient la demeure paisible de ce vieux professeur joué par Burt Lancaster en le tuant à petit feu.

A compter du deuxième tiers du film, la folie gagne et entre, par les portes, par les fenêtres, de deux puis cinq puis dix intrus on passe à plusieurs centaines, qui envahissent, cassent et salissent absolument tout, à commencer par la morale la plus élémentaire. Walking dead et ses zombies chez soi devant une femme enceinte et maitresse de maison aussi terrorisée que violée, qui bute, se coupe, tombe, hurle, cherche à lutter, perd, ne peut que perdre et devant le nombre et devant l’aval de son propre mari.

Et lhorreur alors advient, l’enfant, le fœtus, l’orgie sataniste, les démons, les démons intérieurs, la maison littéralement devient possédée autant que tous, le mari d’abord, bien sur, évidemment. Tous sauf Mother.

La fécondité versus la créativité artistique nombriliste, le féminin versus le masculin, l’intimité explose, le ventre maternel avec, la création, la vraie, l’enfant donc, le nouveau né, sont, plus que maculés, dévorés à pleines bouches, le sang gicle, les êtres hurlent, les personnages s’évanouissent. Et au fur et à mesure le livre s’écrit, tandis que tombent les fondations de ce monde en perdition. 

On comprend mieux ce qui ne leur a pas plu du tout, aux festivaliers snobinards, tant ce miroir qui leur est tendu leur ressemble.


Manu et la peste blonde



En pleine itinérance mémorielle sur les chemins la Première Guerre Mondiale – dans les tranchées ! -, la petite créature de la maison Rothschild qui nous sert de roitelet multiplie les trous de mémoire volontaires. Effet de l’émotion, sans doute, qu’il ressent à la pensée de nos poilus, lui qui nen compte pas plus d’un, de poil, sur son torse de minot biberonné à l’ENA. Le voici donc qui, sur Europe 1, quelques jours seulement après ses pitreries à la Pinocchio dans Ouest France, récidive. Accusant la Russie d’être belliqueuse à l’encontre de l’Europe, et faisant vœu que cette dernière, agressée fictive, se dote d’une armée.

La Russie, belliqueuse, voyons ca. Ah ! Les fameuses bases de la Russie qui encerclent … Ah non, ce sont des bases de l’OTAN qui encerclent la Russie ! Les fameux essais spectaculaires – les plus gros effectués depuis la fin de la guerre froide – faits en Norvège par … Ah non, là encore ce fut l ’OTAN. En emporte le vent en l’occurrence, vu le nombre ubuesque de gaffes qui ont été commises ce jour la, faisant passer les armées de l’OTAN pour les personnages d’un Tex Avery sous acide. Les déclarations à l’emporte pièce et menaces et blocus décidés par … Ah, zut, les Etats Unis !

Il le fait décidément exprès, notre Gnafron, ta période mémorielle c’est Alzheimer, Manu ! En plus, ton armée, je veux pas dire, mais elle existe ! Elle s’appelle l’EuroGendFor. Sa base est en Italie, tu sais, l’Italie, ce pays dont tu insultes les dirigeants en permanence en les comparant au retour de la peste brune. Un mantra obsessionnel, ca, tes références aux années 30, à Vichy, à Hitler, à Mussolini ! On devrait souffler dans l’oreillette de Manu la confusion qu’il se trompe de Guerre Mondiale. Ah ces trous de mémoire !

Le poulbot tremble et fait trembler dans les chaumières, la méchante Madame Le Pen est en train de tailler des croupières au parti des Bisounours qui nous la joue en marche arrière. LREM recule, RN monte, si tu t’avances quand je recule, comment veux-tu comment veux-tu Manu !

Du coup, pris de panique, le Président des Ultra-riches multiplie déclarations et déplacements, nous refait l’Histoire des Guerres Mondiales, sonne l’heure des remakes des pages sombres, se drape du manteau de la respectabilité, se prépare à sonner le tocsin et à bouter l’ennemi fasciste hors d’Europe. Et à faire semblant de bouffer du ruskov. Quel plastronneur ce Manu !

Bref … Tout va pour le mieux au cœur de la Gaule, les troupes de Madame Le Pen, cette opposante si peu fiable, ont prevu une journée HISTORIQUE de mobilisation, que dis-je, de rébellion, de sursaut populaire … un samedi ! Blocage des routes, prenez vos caisses, bloquez le pays, et n’achetez rien ! Faites nous confiance, mettez un gilet jaune sur votre plage arrière ! Avec ca l’oligarchie, Shell, Total, Carrefour et Auchan, et Manu avec eux, tremblent ! UN JOUR de blocage, UN JOUR dans le budget de l’Etat ! Ca sent la banqueroute, le dépôt de bilan, le recul dans les tranchées, la méga veste et la destitution de Macaron. Sérieusement, Madame Le Pen, elle est vraiment sympa de contenir l’indignation populaire et d’envoyer par paquets entiers les patriotes dans une impasse. L’ennemi, lui, se frotte les mains.

Manu et Marine, le choléra et la peste. De sacres duettistes que ces deux-là, élevés tous deux au meme biberon. Celui de ce bon Jacques Attali – canal historique. Une peste, Marine, ca oui ! Mais pas brune, blonde !

dimanche 4 novembre 2018

Chefs d’oeuvre du 7ème art - Black swan



Nina –Natalie Portman, dans son meilleur rôle – danseuse pour une compagnie new yorkaise, vit, à 25 ans bien passés, chez sa mère, elle-même ancienne danseuse ayant arrêté – sacrifié, dit-elle – sa carrière pour l’élever … seule. 

Car le grand absent de ce duo fort étrange de mère et fille, c’est à la fois l’homme et le père. Nina aussi est chez elle ou plutôt chez sa mère confinée en une chambre d’enfant, de petite fille, de petite princesse, une chambre rose remplie de peluches. Une petite princesse qui se soumet quand même aux desiderata maternels, debout très tôt, régime permanent, et figures, pointes, écartements. Sans compter ce corps qu’elle surveille, ces ongles qu’elle taille de manière obsessionnelle, ces tenues, tutus et chaussons de danse, totalement sacralisées, impeccables, devant être pile poile au plus près du corps de la danseuse pour la servir.

Nina, cygne blanc, princesse aux petits pois, vierge il va sans dire, qui n’arrête pas de travailler … et de saigner ! Et de cauchemarder, y compris éveillée, des visions, des visions de sang, d’horreur, d’épouvante. 

Ce qui a été exclu et de sa chambre et de sa vie, le sang, le sexe, la déflagration, le masculin, tout ceci apparaît en rêves, le cygne noir gagne l’inconscient de la danseuse schizophrène dont l’image de la petite princesse frêle et fragile ne couvre qu’une part, la moitié, pas davantage, d’une personnalité reconstruite-déconstruite par une mère aussi sadique et tarée que celle de Norman Bates et de Carrie.

Le contact de Nina avec le réel se fait par le biais de l’école, des collègues danseuses, et du chorégraphe. Pour y aller, de la chambre cage dorée à cet autre univers carcéral ou l’on est mis très jeune à la retraite, un métro, sorte de tuyau inquiétant ou la jeune vierge est parfois harcelée par un vieil obsédé qui lui tire la langue et lui fait des gestes obscènes.

Darius Afonosky, le réalisateur de Requiem for a dream et The westler, est un cinéaste de l’inconscient hyper crasseux de l’Amérique, un qui va fouiller les poubelles et exposer la crasse en plein jour. Ici, le sujet observé c’est l’ensemble des désirs et des délires d’une poupée maintenue sous cloche, sa face noire de cygne noir, celle qu’elle a tant de mal à donner à voir dans ses chorégraphies, et que son metteur en scène, hypersexué, sorte de Méphisto maléfique, va littéralement la contraindre à laisser sortir pour l’exhiber sur scène.

Les démons rodent en coulisses, Le lac des cygnes de Tchaïkovski en est gorgé, la jeune Nina obtient le rôle de danseuse Etoile et va devoir enfin extraire d’elle-même l’indicible, le désespoir, le mal, le désir frustré, l’envie de tuer, le sang, bref, le dépucelage. Sur scène. Un dépucelage obscène, forcément obscène, en public, face au public. 

Nina est livrée aux regards, aux appétits, aux jalousies, à cette consoeur saphique et diabolique qui va lui faire gober une pilule magique, la conduire dans un bar, la mettre en situation de se faire prendre violemment dans les toilettes par un inconnu Enfin lui faire l’amour, la faire jouir et donc enfin saigner.

Ce n’est donc plus le sang de ses ongles qu’elle lime avec rage mais celui de son propre sexe. Ca y est, Nina, comme Carrie, la Carrie de Stephen King dont elle est comme une cousine de folie furieuse, comme Carrie élevée par une mère plus que dérangée, obsédée par la pureté du corps de sa fille, mère qui n’arrête pas de revenir sans cesse sur la question, ne te fais pas toucher, approcher, les hommes sont tous des obsédés, une authentique témoin de Jéhovah que cette mère génialement interprétée par Barbara Hershey –, Nina, donc, a fait exploser les coutures, la chambre rose devient rouge, la mère qui voulait tant que sa fille prenne SA place à ELLE, la première, sur scène, propre, rage de la voir en scène souillée. Ce diable noir, ce diable qui fond sur le cygne, les deux faces d’un même personnage, le blanc, le noir, le pur, l’impur, le vierge, le souillé. 

Le spectacle commence, Nina est en larmes, la tragédie a eu lieu, la voici devenue femme.