L’irresponsabilité ça se cultive en troupeau, de bœufs en
l’occurrence. Dans ce bétail Caliméro et le jeunot sont rois, le nivellement se
fait par le bas, c’est jamais de la faute de celui qui merde, et l’ensemble
enfonce celui ou celle qu’elle dit aider ou épauler. Mets un mec brillant et jeune
là-dedans, en trois mois il devient veule et se comporte comme le dernier des
abrutis. Pas simple après de se remettre à son niveau, faut accepter de
raturer, de faire demi-tour, faut parfois lui forcer la main à l’enfant roi que
ses copains crétins encouragent à rester à LEUR niveau, celui du nombre ou on
se fout de l’autre comme d’une guigne, le but c’est qu’il reste dans la fosse à
ricaner, à pleurnicher et à gigoter comme un âne.
Quelle pitié. Ne rien faire pour alerter et c’est la
descente, celui qui était beau devient moche, celui qui était droit devient
tordu, et tous les autres applaudissent. Chouette il est devenu comme nous, on
est pas si bêtes du coup et on est encore plus nombreux.
Andouilles, vous l’avez simplement abaissé et le voilà
loin de vous et honteux et pour le coup aux bornes de l’impuissance. Vous avez
cimenté à plusieurs son sentiment d’impunité et l’avez abandonné sur le bas-côté.
Trop occupes à vous regarder le nombril vous êtes passé à autre chose. Et lui
qui a du partir eh bien il ne sait plus sur quoi ou sur qui compter.
La comédie humaine de Balzac regorge de ces cénacles de médiocres
ou l’on s’abaisse et ou on abaisse et ou on joue sur la loi du nombre. Tristes
et mornes vies, triste et terne comédie. La Pension Vaubert a pignon sur rue et
sur les réseaux sociaux, Loft Story est sur les petits écrans riquiqui de ces sous-développés
du bulbe qui pensent ce qu’on leur délivre direct avec des alertes flash.
Dans cinq ans ils seront toujours là avec leurs petites
histoires à deux balles et leurs vannes pourries et leurs certitudes bricolées
et leurs centres d’intérêt de Super U pour tribus de classe maternelle. Pourvu qu’un
attentat ne les aient transformés en rougail saucisse. Parce que du monde ils
ne savent à 30 ou 40 ou 50 ou 60 ans rien de rien, ils ont tout faux et de
toutes façons ne s’intéressent a rien, rien qu’aux gens, toujours les mêmes,
pour en dire du bien ou du mal, le niveau zéro défini par Socrate en somme,
avec un potentiel de développement nul. Des vieux ados sans éthique aucune pas
jolis avec du bide parce que ça picole trop et une peau pas belle parce que hygiène
de vie zéro.
Quel gâchis ils ont tout foiré et rendu le brouet infâme à
la longue, le cirque s est comme ratatiné sur lui-même, de 100 ils sont passés à
20, autour ça se lasse et puis ça finit par partir, trop nul, de pire en pire
chaque année, ils ont beau être fort bruyants ils sont archi minoritaires.
Quand ça sent mauvais on s’éloigne, alors on est parti et pour de bon.
Irresponsables ils demeureront et partiront les deux
pieds devant la cervelle vide dégoulinant sur le trottoir, avec l’impression d’avoir
sans doute raté quelque chose…
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