Prenons de la
hauteur…
Enfant, tout
petit, avant de savoir parler et de comprendre tu as assisté sans doute
plusieurs fois à des scènes de violence entre tes deux parents. Papa buvait m’as-tu
dit, maman était dépassée par la tournure des choses, en dépression et surement hyper effrayée par rapport à toi
qui étais si innocent et devais percevoir une chose assez traumatisante l’âge
ou toute la personnalité, le socle de celle-ci, se forge. Car pour un bout de
chou le monde, la vie, ce sont dans les deux trois premières années ses
parents. C’est LE monde. Si soudain le monde de l’enfant devient hyper violent
et sombre alors l’enfant ne sachant s’exprimer a deux choix.
-
Hurler
jusqu’à ce que ses parents se calment et s’occupent de lui comme avant
-
Se renfermer
dans une bulle hyper protectrice – se sur protéger – pour que cette horreur
cesse. En clair FUIR en état de sidération et donc de terreur. Technique de
survie.
Tu imagines le
choix fait inconsciemment par toi. Cette bulle on la retrouve dans ta vie.
Introversion, besoin de sortir de soi via le dancefloor et les pilules- sans la
pilule tu es engoncé joues sur un mode social pur et souhaites je m’en rappelle bien que l’autre
te lâche et te laisse trouver ton rythme parce que trouver celui-ci demande du
temps et une forme de lâcher prise pas évidente du tout. Une fois le truc gobé
tu deviens enfin plus que cool et aimant, et pas qu’un peu.
Avec deux
options. Le nounours de l’enfance – en
peluche, un must -. Ou un homme que tu aimes et dans les bras duquel tu te lâches
enfin, mais cette fois sur un mode adulte.
Tu as choisi jusqu’
alors de rester en enfance, soit.
Flash back,
Juin/2016. Remake du trauma répété
a 1 an/1.5 an. Certes j’étais plus que traumatisé – par toi via tes sorties de
terrain constantes qui rendaient ton attitude illisible et ton comportement
blessant en permanence comme malgré toi. Et aussi bien sur par mes anciennes
blessures qui ce soir-là sont sorties pour la plupart. Ma responsabilité porte
uniquement sur la partie2. Ni coupable ni victime donc mais un enchaînement
destroy involontaire – malgré chacun - auquel
j’avais voulu, remember, mettre un terme peu avant – ce que tu avais refuse.
Réaction normale d’un
être subissant ca de son mec. Le calmer, lui dire calme toi tout va bien.
Or ce fut l’inverse,
tu fus sidéré, effrayé, tremblant, totalement bloqué, je revois hyper bien la scène.
Bulle surprotection 2. Le lendemain idem et a compter de, TOUTES tes réactions,
ressentis, actes, propos, choix, obstinations, sidérations de cet hiver avec conséquences/ton
pote – choix sur le plan de l’amitié comme de la logique en soi absurdes mais compréhensibles
sous ce prisme – s expliquent. Mieux, se justifient. Se pardonnent évidemment.
D ou a peu de semaines
du saut dans l’âge adulte, le même choix qui comme un balancier revient. Non
pas l’un vs l’autre – les êtres concernés ou un autre des deux, même
raisonnement. Mais enfance again/âge adulte. C’est à dire une explosion de la
bulle par choix, un J’OSE, un JE QUITTE LA PEUR, je me détends, je refais le
film etc… Et je –me- répare et m en donne les moyens pour mon bien. Je me
remets en situation d’être fier de moi.
A mon sens compte
tenu de l’importance du trauma vécu enfant + remake et conséquences que tu as
si mal vécues cet hiver. Impossible à un
moment de faire l’économie d’une thérapie même brève. Comme moi en 2016.
Histoire d’évacuer le truc vraiment, le truc originel bien sûr et surtout.
Notre histoire la mise en exergue et sert a ca notamment pour toi.
Sans cela deux conséquences
fâcheuses
Sur le plan perso et amoureux. Ta problématique reste coincée au J’AI DE
L’ATTIRANCE POUR UN MEC DE L’AGE DE MON PERE afin de trouver ce qui me manque ET
de me venger de lui aussi. Problématiques inconscientes bien entendu.
Totalement antinomiques. En clair comme tu le fis avec moi tu tends vers un
but, me conquérir, tu y parviens puis après un Eden court tu créés les
conditions d’un échec évident, refuses d’être quitté – je te dis je te quitte
et l’enfant s’écroule en pleurs -, puis quitte dans des formes qui après te laissent
un gout amer. Fonctionnement signifiant vie affective égale succession d’échecs.
Sur le plan du travail. Incapacité à faire face à la pression, à la
violence, a la perversité et complexité des relations interentreprises avec hiérarchies,
collègues, productivité requise etc… Là
aussi, tu te mets en danger à terme, forcément, vu la violence exprimée ou
souterraine dans ce monde-là. Qui est très exigeant voire dur quand il paie
convenablement et fait face à des objectifs capitalistiques débiles.
Ta méthode actuelle, la stratégie de fuite sous toutes ses formes, est donc dangereuse, c’est le chemin le
pire, on ne peut échapper a sa vérité. Honte, regrets, remords, tout ceci est
inutile, ce qui est fait est fait, ce qui fut vécu doit servir, sinon a quoi
bon avoir vécu des choses si fortes pour n en rien faire, c’est l’assurance d’un
remake plus tard …Froussard oui en effet, sacrément. Je dirais plus gentiment
pas outillé, pas prêt, pas élevé dans ce sens-là mais a l’oppose, donc dur pour
toi, dur de te remettre en cause, dur de tirer de l’expérience positive, comme
si les épreuves glissaient sur toi, que ta bulle servait en fait à présent
contrairement à tout enfant de poison et non de protection. Je me mets à ta
place, pas simple. Mais va falloir un jour OSER. Pour ne plus être enchainé a
ton passé et pouvoir apprendre à voler. La légèreté que tu souhaites est à ce
prix et à ton âge on sait bien peu de choses …
Je te souhaite
forcément bonne chance et te redis ma confiance. C’est à ta portée et le moment
est le bon.
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