mardi 8 août 2017

Donna Summer et la Constellation des Etoiles


Lorsqu’ils eurent accueilli et serré la main à tous les invités aux côtés de Fabrice, Suzanna et Pierre prirent le chemin de leur table, où avaient été prévues seize places.
« Rejoignons la constellation, fit Pierre en la prenant délicatement par le bras.
-          Les Chirac ne sont pas là.
-          Ils viendront 
-          Tu es bien sûr de toi. Tu connais Jacques…
-          Seize c’est parfait. Nous quatre, au carré »
Ils s’avancèrent à pas lents. Toutes les tables avaient été dressées, les convives avalaient une assiette en buvant du champagne. Autour, des serveurs torse nus sous des gilets de cirque, la taille serrée dans un short noir et bottés jusqu’aux genoux, virevoltaient.
«  Vous êtes là, je suis heureuse, les accueillit Dalida.
-          Heureuse ? , nota Suzanna en l’embrassant.
-          D’être là, oui.
-          Un léger mieux alors.
-          Elle vient de me confier que oui, intervint Sheila
-          C’est que tu donnes l’exemple, chérie, fit Dalida. Tu es métamorphosée, je ne te reconnais plus. Ca donne de l’espoir.
-          Alors espérons ! », fit Pierre en les embrassant toutes deux.
Ils se faufilèrent sur la pointe des pieds, et Pierre reconnut Romy.
« Mon magicien, l’accueillit-elle en se redressant, superbe dans une robe noire échancrée dans le dos.
-          Bonsoir Romy, fit Pierre en lui faisant un baise-main.
-          C’est lui, tu te souviens Alain ? Lui qui…
-          Bonsoir Monsieur, fit Delon
-          Pierre.
-          Alain
-          Merci de ce que vous faites pour elle
-          Merci à vous également »
Romy prit leurs mains à tous deux, et baissant timidement les yeux, chantonna à voix basse
« Ils marchent le regard mes hommes, moi devant et eux derrière mes hommes
-          Et si j’allonge le pas, ils me suivent pas à pas, je ne leur échappe pas mes hommes », reprit Suzanna en chantonnant.
Elle surprit le bref regard que Catherine Deneuve, passant aux bras de Gainsbourg, adressa à Delon avant de se retourner vers ce dernier, ainsi que le tressaillement de Romy, figée un pas derrière, et qui à présent observait la star aux cheveux d’or.
«  On va continuer longtemps comme ça ?, lui dit-elle, toute de fureur contenue.
Catherine à son tour se figea, puis se retourna vers elle et la toisa.
« Pardon ?
-          A s’ignorer, je veux dire.
-          Mais je ne vous ignore pas !, se défendit Catherine.
-          Tu parles !, fit Romy en haussant les épaules. On a l’air de chiennes de faience.
-          Chiennes ? reprit Catherine en partant dans un éclat de rire.
-          Chienne oui, fit Romy en baissant les yeux sans relever. Vous connaissez Piccoli ?
-          Oui bien sûr, c’est un ami
-          C’est le mien aussi. Vous savez comment il m’appelle ? L’autre chienne ! »
Et elle partit dans un rire en renversant sa tête vers l’arrière et en découvrant sa gorge.
« L’autrichienne !, reprit Catherine en riant avec elle. Sacré Michel ! L’autre chienne ! »
Romy fit un pas, et posa sa main sur son bras.
« Je vous aime bien.
-          Je… , balbutia Catherine en se retournant nerveusement vers Serge avant de s’immobiliser. Moi aussi, vous savez. Une histoire simple, c’est magnifique. Tout simplement…
-          Simple »
Catherine à son tour prit sa main dans la sienne.
« J’aimerais tant être, vous savez…, reprit Romy. Comme ça, comme dans le film. Dans la vie comme chez Sautet. Ca devrait être toujours comme ça. Mais c’est difficile.
-          Je comprends.
-          C’est gentil ce que vous avez dit.
-          Vous êtes si touchante dans ce rôle.
-          Je ne sais pas. Avec lui je ne réfléchis pas. C’est le seul metteur en scène avec qui je me sente bien. Avec Luchino bien sûr.
-          Ah, Visconti. Que c’était beau ce rôle dans Ludwig.
-          Un beau cadeau. Tuer Sissi.
-          La faire revivre. A votre hauteur cette fois
-          Vous me comprenez bien. Merci »
Romy posa sa main sur son épaule.
« J’aimerais vous dire aussi quelque chose comme ça. Mais je n’y vais pas beaucoup, au cinéma. Ma vie est suffisamment mouvementée comme ça. Le soir, quand je ne tourne plus, j’ai plutôt envie de me réfugier sous les draps. Le contraire de vous.
-          Je fais l’inverse, vous voyez. Moi non plus je n’ai pas le choix. Il faut bien vivre.
-          Oui, je devine. Vous aussi vous…
-          Eh oui !
-          Vous pensez qu’on peut oublier, ces morts ?
-          Nos morts à nous ? Non.
-          Alors que faire ?
-          Eh bien vivre, Romy ! Vivre ! Simplement !
-          Comme chez Sautet ?
-          Oui ! »
Elle regarda Pierre aux bras de Suzanna.
« Avec un homme comme lui…
-          Pour moi ça ne change rien. La solitude permet d’être libre.
-          Moi elle m’enferme.
-          Il n’y a pas plus dissemblables que nous deux.
-          Les hommes s’accrochent plus à une femme comme vous qu’à moi, qui m’accroche.
-          Vous n’avez donc pas le choix
-          Que voulez-vous dire ?
-          Cultivez votre indépendance.
-          Impossible, je ne saurai jamais faire. Il y a un manque depuis le début
-          Moi aussi.
-          Non, pas vous, pas depuis le début. Vous n’avez pas eu ma mère. Et puis Françoise est partie quand vous étiez déjà adulte. Les hommes ne vous quittent pas. Les miens partent ou meurent, ce qui revient au même »
Alain Delon s’approcha d’elle.
«  Je suis là, Maminette », fit-il en la serrant contre lui de dos tout en fixant Catherine.
A son tour Serge se rapprocha de Catherine et l’enserra dans le dos.
« Laissez-vous faire, lui murmura Romy quand elle la surprit hésitante. C’est doux, vous savez »
Catherine eut un frémissement, et perçut un acquiescement dans le regard de l’acteur qui lui faisait face.
« Oui c’est doux, murmura t-elle.
-          A la bonne heure », répondit Serge.
Laure et Suzanna se placèrent entre eux quatre.
« C’est parfait, fit Laure.
-          Pourvu que ça dure, fit Suzanna, avant de conduire sa sœur par la main vers Orlando et sa sœur.
-          Tu vas bien Yolanda ?, lui demandait son frère.
-          Etonnemment, fit cette dernière. Tiens, regarde ces deux jolies jeunes filles »
Ils virent s’avancer le Maire aux bras de son épouse, précédées de leurs filles.
« Bonsoir Laurence, fit Laure en s’avançant vers l’ainée.
-          Bonsoir, répondit-elle intimidée.
-          Hey, Claude, fit Suzanna en fonçant vers la cadette. Mais dis donc, t’es devenue un vrai garçon manqué !
-          Bonsoir Suzanna, fit Bernadette en posant son manteau sur un canapé. Nous sommes un peu en retard mais nous sommes là.
-          Pierre m’a dit qu’il était certain que vous viendriez.
-          Il est presque minuit. Pour nous c’est une première.
-          Pour les filles vous voulez dire ?
-          C’est un peu pour elles que…
-          Vous avez bien fait. A leur âge il est temps !
-          Au leur j’étais privée de …
-          L’époque n’est plus la même.
-          Je sais bien.
-          Et moi j’existe ?, fit Jacques en s’avançant vers Suzanna et Laure.
-          Celui-là, marmonna Suzanna en échangeant un clin d’œil avec Bernadette. Quel ego, vous trouvez pas ?
-          Ah ça à qui le dites-vous ?, répondit Bernadette. Eh bien mon ami allez-y, faites vos bises ! Vous hésitez moins d’habitude ! »
Laure surprit Laurence s’isoler et observer à distance les étoiles présentes.
« Il y en a une que tu aimes plus que les autres ?
-          Je ne sais pas…
-          Mais si tu sais, murmura t-elle. Dis-moi, que je te présente…
-          Je n’oserais pas…
-          Tu n’as qu’à te laisser porter. Je les connais toutes !
-          Même Dalida ? »
Suzanna la prit par la main.
« Viens, dit-elle en la conduisant vers Yolanda.
-          Bonsoir tesoro l’accueillit Dalida. Tu es Laurence ?
-          Comment vous me connaissez ?
-          Eh bien je suis une étoile. Et les étoiles voient tout !, répondit-elle en lui laissant une place à ses côtés et en l’y attirant avec douceur.
-          Je n’ai pas l’habitude de sortir, se défendit-elle timidement.
-          Quel âge as-tu ?
-          Vingt ans.
-          A ton age j’étais déjà au dehors, et déjà sous les feux. Mais comme toi j’avais peur »
La star l’invita à se caler dans le creux du fauteuil, passa un bras autour de sa taille et lui tendit une coupe.
« Je ne sais pas si j’ai le droit avec ce que j’ai.
-          Vous avez quoi ?
-          Je ne sais pas »
Yolanda se pencha vers elle, et plongea son regard dans le sien.
«  Je sens quelque chose. Quelque chose qui me ressemble tellement qu’il me parle. Je veux dire, qui me correspond. Il y a de la peur, quelque chose de contracté. Vous avez bien fait de venir, comme moi j’ai bien fait de venir.
-          C’est la première fois que mes parents acceptent de nous accompagner voir un spectacle qui nous plait à une heure pareille. J’aurais préféré peut être qu’ils nous laissent seuls Claude et moi, mais Maman n’a pas voulu.
-          En même temps ils vous laissent être à mes côtés, et vous laissent tranquille. Tenez, ils parlent tous deux et votre père tient la main de votre mère dans la sienne.
-          Ca ne leur ressemble pas.
-          C’est pourtant ce que je vois, Laurence. Tournez discrètement le regard.
-          C’est vrai, il lui tient la main.
-          Et elle sourit, regardez !
-          Oui, elle sourit.
-          Alors laissons-les seuls, et parlons. Vous voyez, j’ai l’air comme dans vos rêves, je suppose que vous aimez me voir chanter et danser.
-          J’aime bien vos chansons tristes aussi.
-          Et les autres ?
-          Parfois, oui. C’est vrai, parfois on les chante avec Claude dans ma chambre en dansant.
-          Vous voyez ? Au fond c’est un peu comme ce soir. Parfois on se laisse aller. Et si on n’oublie pas, on oublie quand même.
-          Oui c’est vrai.
-          Trempez juste vos lèvres.
-          Comme ça ?
-          Comme ça »
Elle leva son verre.
« Trinquons. Trinquons à la vie, vous voulez bien ?
-          Je veux bien.
-          Je peux vous embrasser ? Ca ne vous dérange pas ?
-          Si vous voulez. Mais je suis timide, et pas très tactile.
-          Moi aussi à votre âge. Mais j’ai fait un effort.
-          Alors je veux bien »
Elles surprirent Claude s’approcher avec Laure.
« Et toi Claude, demanda Laure ? Qui aimerais-tu, dis-moi, parmi tous ces gens ? »
La jeune adolescente la regarda fixement avec ses yeux de chat interrogateurs, puis leva le doigt.
« Zorro, murmura t-elle.
-          Tu veux dire Alain Delon ?
-          Oui c’est ça.
-          Tu as pris ta cape et ton épée ?
-          J’ai un peu passé l’âge non ?
-          On n’a jamais vraiment passé l’âge, Claude, et c’est tant mieux. Ne bouge pas, je vais te le chercher avec mon lasso, ton Zorro »
Faisant quelques pas, elle aperçut Pierre, que Romy dévorait des yeux, converser avec son frère.
« Tout s’organise, fit-elle. La constellation se met en ordre de marche.
-          Il ne manque plus que la Grande Ourse, murmura Charles.
-          Drôle de sobriquet pour une star du disco, fit Pierre
-          Fabrice m’a dit qu’elle est prête. Sobre, presque intimidée. Je l’ai croisée dans les loges : on la remarque à peine, reprit Charles
-          C’est ce qui fait sa force, fit Pierre.
-          Une lumière tamisée, qui s’élève en intensité sitôt que les feux s’éteignent », conclut Laure en embrassant son époux dans le cou.
Elle fit quelques pas, et se planta devant Delon, qui conversait avec Bernadette tandis que Jacques semblait ébahi à observer les présents.
« C’est extraordinaire, en fait, cet endroit, lâcha t-il. Ca nous change de l’Opéra, pas vrai Bernadette ?
-          Il faut de tout pour faire un monde. Mais jusqu’ici ça me plait assez, répondit-elle.
-          Vous sortez souvent ?, questionna Delon.
-          Peu. Les obligations de mon mari ne nous laissent guère d’occasions de nous divertir.
-          En tout cas il y a du beau linge ici. La plupart doivent voter à gauche, mais c’est pas moi que ça va gêner.
-          Jacques, quelle importance ? Vous savez bien pour qui nous sommes venus.
-          Vous aimez Donna Summer ? osa Delon.
-          Inconnue au bataillon, s’esclaffa Chirac. Elle est bien, il paraît.
-          Jacques, elle vient du gospel, et elle chante des tubes assez rythmés qu’on entend tout le temps depuis trois ans. Vous vous souvenez, cette chanson qui dure infiniment, qui semblait tant vous inspirer.
-          Dites-moi, je sèche.
-          Ces râles qui n’en finissent pas, vous savez… Mais si voyons, vous chantiez ça dans la salle de bains en vous rasant à Bity, il y a trois ans.
-          « Oh Love to love you baby », chantonna Laure
-          Ah mais oui ! Mais c’est formidable, ça. Ca bouge hein, Bernadette, ça remue »
Bernadette leva les yeux au ciel et ne put s’empêcher de sourire.
« Qu’est-ce que vous avez ?, fit-il.
-          Rien, rit-elle. Rien »
Et à son tour elle s’esclaffa.
« C’est cette image… Vous en train de vous couper en gigotant sur cette chanson…
-          Bref on est là pour faire plaisir à nos deux poupées, reprit Jacques en fixant Delon.
-          Justement, intervint Laure. L’une d’elles, Claude, a une requête à formuler.
-          Tiens mais où est-elle au fait ?, s’inquiéta son père.
-          Alain, le coupa Laure. Claude, la fille cadette de nos amis, réclame son Zorro.
-          Tu ne peux pas te défiler, intervint Romy.
-          Tu m’accompagnes ?
-          Je serais une jeune fille, je n’aimerais pas voir une princesse sur le retour s’interposer entre mon héros et moi, répondit-elle en souriant.
-          Alors notre héros s’en va seul sur son fidèle destrier, conclut-il en saluant de manière révérencieuse la mère de sa groupie »
Bernadette et Jacques se retournèrent en même temps, et observèrent à distance Rocco soulever Claude dans ses bras.
« Voilà ma princesse, les méchants ont été mis sous les barreaux. J’ai pu ramener tout l’argent qui vous a été dérobé ainsi que les bijoux, et le coffre dans lequel ils étaient.
-          Vous êtes donc bien Zorro, fit Claude en riant aux éclats. Pouvez-vous me poser à terre à présent ?
-          C’est que si je garde ainsi vous verrez mieux les étoiles, fit-il. La nuit est éclairée, et elles filent haut au dessus-de nos têtes.
-          Je sais que je suis pas très grande, mais à ma hauteur on en voit quand même quelques unes très bien »
Alain Delon la reposa délicatement au sol.
« Vous avez gardé votre masque, dit-elle.
-          C’est que, ma chère enfant, Zorro doit rester Zorro. Sinon, à quoi bon ? »
Ils aperçurent un homme habillé de noir traverser la scène et se diriger vers le piano.
«  Ca a l’air de commencer, lui murmura Zorro.
-          Ah, enfin, Donna !, fit Claude en frappant dans ses mains. Où est Laurence ? »
Se retournant, Delon fit un signe à Dalida, qui fit se lever Laurence et l’accompagna jusqu’à eux.
« Et si nous restions tous les quatre ici, debout, contre la scène ?, fit l’acteur en regardant les deux jeunes filles.
Dalida posa sa main sur l’épaule de Laurence. Celle-ci fit un clin d’œil à sa sœur, puis regarda à tour de rôle Dalida et Delon.
« D’accord, fit Claude en hochant la tête. Mais on se tient serrés hein ! »
L’éclairage devint tamisé, et Orlando et Fabrice invitèrent Romy et Sheila à les rejoindre.
« Venez tous près, fit Delon. Romy, viens avec moi »
L’actrice vint déposer un baiser dans le cou des deux jeunes filles.
« Tu es trop jolie, fit-elle à Claude.
-          Toi aussi tu es jolie », répondit-elle.
Et l’actrice vint se poster dans son dos, la main sur sa nuque.
« Coucou Laurence, fit Sheila.
-          Coucou, sourit-elle.
-          Je peux, derrière toi ?
-          Si vous voulez…, rougit-elle.
-          Je serai sage, promis », fit la chanteuse.
A leur tour Gainsbourg et Deneuve les rejoignirent.
« Tu seras sage ? lui demanda Catherine.
-          Autant que possible, marmonna Serge.
-          Alors viens. Avec Romy »
Bernadette et Jacques à leur tour s’approchèrent.
« Restons à distance, cette fois, murmura Bernadette. Laissons-leur un peu d’air.
-          Vous croyez qu’on les étouffe ?, balbutia Jacques.
-          Voyez comme elles sont heureuses !
-          Ca fait plaisir.
-          Oh oui ! »
Jacques baissa les yeux, et venant se poster contre la scène aux côtés de Dalida, prit la main de son épouse dans la sienne.
« Je vous remercie. Sans vous… »
Bernadette, timidement, baissa les yeux à son tour.
« Merci mon ami »
La lumière disparut dans la salle, et le pianiste ouvrit le clapet.
On entendit monter une vague d’applaudissements.
La poursuite s’alluma, créant au centre de la scène un rond de lumière.
Laure, Charles, Suzanna, Pierre, Orlando et Fabrice à leur tour prirent leurs places, se séparant en deux groupes entourant, debout contre la scène, leurs amis.
« La constellation est en place, murmura Laure à l’oreille de Charles.
-          Il ne manque plus que la Grande Ourse
-          La voilà »
Les premières notes de MacArthur Park s’élevèrent.
Et Donna Summer apparut.
Claude l’observa. Ses yeux étaient clos.
Elle avançait vers le micro perche, et s’arrêta à quelques centimètres de lui.
« C’est ma chanson préférée, murmura Claude à l’oreille de Delon.
-          Je la connais pas.
-          Tu vas voir, c’est magique.
-          Aussi magique que Zorro ?
-          Oui ! »
Claude tourna les yeux en direction de sa sœur, qui regardait fascinée la chanteuse. Et la vit chantonner à voix basse les paroles, qu’elle connaissait, elle aussi, par cœur.
Spring was never waiting for us dear
It ran one step ahead
As we followed in the dance

MacArthur's Park is melting in the dark
All the sweet, green icing flowing down
Someone left the cake out in the rain
I don't think that I can take it
'cause it took so long to bake it
And I'll never have that recipe again
Oh, nooooo

I recall the yellow cotton dress
Foaming like a wave
On the ground beneath your knees
The birds like tender babies in your hands
And the old men playing chinese checkers by the trees

MacArthur's Park is melting in the dark
All the sweet green icing flowing down
Someone left the cake out in the rain
I don't think that I can take it
'Cause it took so long to bake it
And I'll never have that recipe again
Oh, nooooo


ICI – Donna Summer – Live de Mark Arthur Park


Extrait de la saga SUNDANCE –Livre 1 – GENESE volume 2

-          SUNDANCE est une saga romanesque en 4 Livres et 8 volumes auto-produite – ni éditeur ni distributeur, seuls vous lecteurs et moi donc – se déroulant des années 70 à nos jours dans l’univers du pouvoir politique et dans le monde des Etoiles du spectacle, à Paris et à la Réunion. Il entremêle histoire de France contemporaine, fiction, personnages de fictions et personnalités de notre mémoire collective. C’est le 1er roman au monde proposant en même temps que la lecture l’écoute de musiques via une playlist, afin de combiner émotion de la lecture – la tête- et du corps – les chansons proposées.

Résume du Livre 1 – Genèse

Années 70 - PARIS. 
Deux soeurs jumelles, filles d'un Ministre de la République. 
L'une brune, cérébrale et vénéneuse. L'autre, blonde, faussement effacée.
Deux frères au passé trouble ayant fui une ile lointaine, leur père et ses écoeurants secrets.
Au travers de l'union de deux lignées, une plongée dans la folie des puissants, dans la perversion des rapports amoureux, dans un monde où le désir de puissance détruit les âmes et déchaine le retour à la barbarie. 
Un monde sans Dieu où veillent les anges et qu'éclairent encore quelques étoiles.
Une lutte incessante entre les ténèbres et la lumière, entre le libre-arbitre et l'inéluctable, entre l'ego et la dimension spirituelle, entre les rêves et les contingences.

COMMANDE EN LIGNE SUNDANCE - Livre 1 – Genèse – VOL.1

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PLAYLIST - SUNDANCE - Livre 1 – Genèse – VOL.1

PLAYLIST -  SUNDANCE - Livre 1 – Genèse – VOL.2

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