Le 11 septembre 2001, j’étais comme
la plupart d’entre vous installé à mon poste de travail, au cœur d’une vie tout
à fait banale. Et fus, quand vers 14 heures la nouvelle et les images se répandirent,
totalement atterré. C’était un des évènements les plus incroyables auxquels de
mon vivant j’avais par écrans interposés assisté : la destruction par
avions des deux tours les plus connues au monde, véritable symbole de la puissance et de la suprématie américaine, et au-delà,
occidentale.
Ce fut pour nous occidentaux un bouleversement, et nous nous passionnâmes
des années entières pour les documentaires présentant la version dite
officielle de l’affaire, avec ses terroristes armés de cutters parvenant à
mettre à terre les plus grands services de renseignement du monde.
J’appris peu après que les seuls à obtenir l’autorisation de décoller
du sol américain furent les membres
de la famille Ben Laden, le supposé commanditaire de l’attentat dont le nom
fut immédiatement prononce par les plus hautes autorités. Ceux-ci assistaient
alors à un comité exécutif du Groupe Carlyle ou Dick Cheney, alors Vice-Président
de G.W Bush, avait un rôle exécutif clef.
J’en
fus troublé, mais pas au point de remettre en
cause la vérité officielle par nous tous qui nous sentions alors américains
dans l’âme.
Plus tard, quand je découvris les théories
dites conspirationnistes (taxées de révisionnistes) de Thierry Meyssan, j’écartai
d’un revers de main sans l’once d’une étude ne serait-ce que superficielle tous
ses arguments ainsi que tous les faits qu’il apportait. Sans que ma raison leur
ait accordé, à lui qui avait sérieusement planché sur la question, la moindre crédibilité.
Je fis, comme beaucoup, ce que
firent ceux qui devant le conseil des nations unies tombèrent dans le panneau
des fameuses « armes de destruction massive » de Saddam Hussein :
je fis l’autruche, en m’appuyant sur ce que je nommais ma « raison ». Laquelle n’était en fait
point celle-ci - qui en la matière, de par ma paresse d’alors, se montrait fort
déraisonnable : mais bel et
bien mon système de croyances.
Il fallut des années pour qu’enfin, à
la lumière d’une accumulation de faits plus que troublants que j’avais lu ou
visionnés, et portant sur les théâtres d’operations libyens puis syriens, je
commence tout doucement, à mon rythme, à sentir
se fissurer du dedans mon propre socle de croyances.
Avoir fait des études de philosophie
et étudié Socrate, avoir lu et compris L’art de la guerre, cet immense traité
de stratégie militaire chinois écrit au Ve siècle avant Jésus Christ, avoir
compris Machiavel, avoir été un immense admirateur de Kubrick et de Lynch, de
Zelazny et de tant d’autres artistes visionnaires, avoir plus que de solides
connaissances théologiques, être un passionné de géostratégie et d’histoire,
avoir lu des dizaines de milliers de livres et vu au moins tout autant d’œuvres
de très grands cinéastes : tout ce tapis me permit à terme d’appréhender
enfin le fond de l’affaire, à savoir moi-même en situation de penser librement
face à un évènement historique pouvant avoir été, comme le confia Nick Rockefeller
à son ami d’Hollywood le regretté Aaron Russo « un immense canular », une « arnaque en 3D avec
son et lumière ».
Peut-on au vu de très nombreuses pièces
et témoignages dont certains ont été versés au dossier de la commission d’enquête
américaine parler de « preuves » ? Dans le sens noble de ce
terme : non. Mais de faits concordants plus que troublants et
formant dans leur ensemble non pas une certitude absolue mais une conviction plus que solide : oui.
Outre les confidences de Rockefeller
(que l’on pourrait attribuer à un mensonge de Russo si l’on veut …), ces éléments :
-
La capacité technologique des services US à réaliser
un immense hologramme sonore (digne d’une superproduction hollywoodienne) créant
l’illusion collective (filmée) de deux avions fonçant dans les tours puis les
embrasant. Dénoncée par des anciens du Pentagone et de la NSA.
-
L’image au ralenti
d’un des deux avions dont une aile
parvient à passer derrière une tour moyenne (elle se tord) avant de percuter
une des deux tours du WTC : l’aile passe derrière l’immeuble puis
revient à sa place originelle, les videos sont sur Youtube, re-visionnez et
vous verrez !
-
L’effondrement
de la 7e tour sans aucun clash
– comme si la machine à hologrammes avait buggé.
-
Le fait que la
veille du 11/9, un étage (celui où
tout est parti) a été loué en entier par
une mystérieuse société et dont quelques membres seulement sont venus pour
quelques heures.
-
D’après des ingénieurs
ayant travaillé à la conception des deux tours, l’impossibilité technique d’un effondrement de la structure de celles-ci
sur elles-mêmes par ce biais des avions.
-
Le fait qu’aucune pièce ne serait-ce que petite
des deux avions n’aient été retrouvée.
-
Le fait d’avoir si aisément
pu identifier les terroristes nommément,
papiers d’identités inclus (comme
pour Charlie et le Bataclan, nos terroristes laissent souvent trainer leurs
papiers à droite à gauche…)
-
Même si cela ne
prouve rien, le visage filmé de GW Bush
dans une école de Floride, impassible, au moment ou un homme lui apprend l’attentat :
aucune émotion, pas une once de surprise.
- - Comme pour le meurtre
de JFK en 1963, on désigne le coupable
en un rien de temps, sans l’once d’une enquête : la revendication tombe
comme une lettre à la poste et tout le monde l’accepte, le coupable est trouvé,
il a la tête de l’emploi en plus.
-
Le fait qu’Oussama Ben Laden a une histoire extrêmement
liée à la CIA depuis 1980 et la Guerre en Afghanistan, dont nous savons
qu’elle fut fomentée par la complicité des Etats Unis et de l’Arabie Saoudite
afin d’affaiblir considérablement l’ex URSS. Ben Laden, ce supposé ennemi de l’occident,
par ailleurs membre d’une famille amie des Bush et des néo-cons yankees, fut
financé par la CIA, qui lui fournit entrainements, recrues, armes et fonds, et
le plaça lui et ses hommes dans le théâtre afghan. Cette guerre pour mémoire contribua
fortement à l’effondrement économique et politique de l’URSS.
-
Enfin (même si la
liste n’est pas exhaustive) les très nombreux témoignages d’acteurs repentis provenant du système US même (ex
CIA, ex NSA, ex Généraux ou Officiers du Pentagone ayant trempé dans le dossier
et révélant « pour soulager leur conscience » le supposé pot aux
roses).
Restons prudents, une multitude de faits concordants n’est pas un faisceau de preuves et une conviction forgée n’est en rien la vérité. Nous sommes, nous citoyens, les marionnettes d’un théâtre d’ombres ou les puissants ont les clefs et maitrisent avec 20 coups d’avance le jeu de cartes.
Dans la main de
ceux qui sont au sommet de la pyramide, les politiciens qui nous gouvernent
sont eux aussi des marionnettes. Et il importe, comme l'enseignait Sun Tzu, de ne pas dévoiler le plan si l’on veut contrôler
et dominer le monde. Vrai et faux doivent s’emboiter et se confondre, la main
est souvent menteuse comme au poker.
Factuellement,
à quoi servit le 11/9 ? Vers quoi déboucha-t-il ? A deux
guerres, l’une sur un terrain extérieur, l’Irak,
sur foi de fausses armes de destructions massives, sous prétexte d’importation
de la démocratie (regardez le chaos dans lequel est plongé ce pays sacrifié …),
et en vérité pour mettre la main sur ses gisements de pétrole.
Sur
le plan intérieur, le 11/9 conduisit au Patriot Act, véritable déclaration de
guerre interne fomentée par les puissants contre leur peuple,
afin de justifier sous couvert de lutte contre le terrorisme le sacrifice de
certaines de leurs libertés fondamentales.
Il y a d’ailleurs,
il suffit des se pencher sur l’histoire récente de l’Europe, un lien direct et systématique
entre acte terroriste et restriction des libertés. Donne-moi ton droit de
manifester et en échange je te protège des méchants barbus, tel est le deal :
sauf qu’il est mensonger ! Avez-vous déjà entendu parler depuis le début
de cette vague d’attentats d’un seul cas de puissant tué par un acte terroriste ?
Commencer
à interroger le réel, à le questionner,
à remettre en cause non seulement les versions officielles mais le système de
croyances intériorisé depuis toujours du fait du système qui a fait de nous des
êtres dits raisonnables et rationnels au sein d’un monde matérialiste est le
propre de chacun et a évidemment à voir
avec la notion même de liberté et
son contenu réel. Liberté de pensée bien sûr, mais aussi d’expression, d’être
et de vivre.
Ce
n’est pas parce que c’est difficile que nous n’osons pas, mais bien comme le
dit l’adage parce que nous n’osons pas que c’est difficile.
Commencer donc à accepter l’idée que nous autres sommes bien petits, bien
impuissants certes, occupés et préoccupés et enchainés certes mais avant tout capables de nous affranchir, de nous élever,
de prendre du recul et de la hauteur et du champ, de quitter ce confort en
trompe l’œil, de soulever juste un peu le rideau pour apercevoir sous les
ombres des marionnettes les fils qui les tiennent et nous manipulent : tous, oui, je l’espère et le
souhaite, sommes à un moment en mesure, c’est-à-dire intellectuellement capables de le faire.
Et si jamais (les
rangs grossissent d’année en année) nous sommes capables tous de le faire, alors
nous qui sommes la multitude pouvons, comme Julein Assange, Edward Snowden, feu
Aaron Russo et Serge Monast, Matt Damon et tant d’autres nous y invitent, alors nous serons en mesure de faire tomber les marionnettistes du
castelet.
-
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