" Scandale au pays du fact-checking " : ça pète bien comme titre putaclic ! Quel as de la com, notre "Albert Kahn" !
Sérieux, vous êtes tombés dans le panneau ? Sérieux ? Pas grave, ça peut arriver à tout le monde dans la téléréalité des médias, qu'ils soient mainstream ou alternatifs, c'est pas moi qui vais vous dire le contraire ! Faut dire qu'il cause bien, l'Albert Kahn, il a l'air tellement convaincu, il est tellement assertif, quel pro de la scène, on lui donnerait le Bon Dieu sans confession avec sa belle gueule de gendre idéal. et ses 3 sulfureux doctorats. Et cette pauvre femme battue par son fast-cogneur de mari, cette "lanceuse d'alerte" comme la qualifie notre subtil Albert, qui déballe telle une communiante en colerette blanche ses malheurs face caméra sans donner le sentiment d'avoir un chouia répété avant, enfin, on doit la croire sur parole, c'est la victime, c'est comme ça qu'on la présente et qu'elle se présente, en plus les violences faites aux femmes, de nos jours c'est comme un label Cordon Rouge, tu te présentes avec ça comme étiquette, bien malin celui qui osera poser le début du commencement d'un micro-doute. Donc on se tait et on retient son souffle !
Donc ça commence comme ça : notre couteau suisse sur-diplômé-poly-compétent se mue en OPJ matiné de Jean-Luc Delarue, une nouvelle corde à son arc, décidément il nous aura tout joué. On se dit : quel scandale, la pauvre femme battue que voilà ! Sauf que non : le scandale, celui d'Albert K et du Big Boss de France Soir, celui du titre, c'est pas celui-là. Ca, c'est juste l'apéritif, on pose juste le cadre, les personnages, le climax, la tonalité émotionnelle voulue. Ce qui compte pour eux, ça vient juste après. Et c'est peut être pas complètement par hasard ce séquençage en crescendo, Albert Kahn, ne l'oublions pas, c'est un pro de la mise en scène, de lui-même surtout. Malika, dans son dispositif, c'est l'appat. Lui, habilement, est vêtu de noir sur fond noir. Presque discret au début, volontairement. Pour mieux sortir de l'ombre ensuite ...
Et là, au bout de 22 minutes dignes des plus sombres heures de Ca se discute, on arrive enfin à ce qui intéresse au plus haut point l'ami Albert. Et si on a bien lu et digéré par le passé le Petit Traité de Manipulation à l'usage des honnêtes gens (un classique !), on se pince, une fois, puis deux, puis on se ressaisit. Et on ne voit plus que les grosses ficelles du marionnettiste en piste ! Qui, remarquez-le, va de plus en plus aider la chère Malika dans ses répliques, allant lui souffler dans la formulation même de ses questions et par un ton de plus en plus suggestif les réponses attendues qu'il connaît déjà. Et de la séquence confession Malika on glisse vers le show Albert Kahn, avec Malika comme faire-valoir. Pour la sacralisation de la parole des femmes, on se contentera d'un : peut faire mieux.
Laissez reposer, puis faites comme moi, faites comme ils disent, "vos propres recherches" ! Ne croyez pas les gens sur parole, allez fouiller, à droite, chez ceux que vous n'aimez ni ne lisez, puis à gauche chez ceux que vous adulez. Mettez vos émotions et vos biais cognitifs à distance, pas pour donner raison ou tort à celui dont habituellement vous buvez religieusement les paroles, mais plus simplement parce que par essence vous n'aimez pas vous faire bêtement berner comme le premier mougeon venu. Surtout pas par ceux en qui vous avez accordé votre confiance.
Scandale chez les fact-checkers : sérieusement, vous n'avez pas un tant soit peu l'impression qu"on est en train de vous prendre pour des lapins de trois semaines en appuyant sur tous les champignons de votre indignation ? Ca vous gêne pas cette emphase théâtrale, cette mise en scène, ces raccourcis argumentatifs, ces expressions lourdes de sens répétées comme des mantras, cette accumulation de sentiments subjectifs travestis en faits objectifs ? On ne serait pas tombé subrepticement dans la tribune d'un procureur où seuls les éléments à charge nous seraient assénés jusqu'à nous donner le tournis ? Où comme dans un film de procès dont on ne connaît point le coupable l'éloquence d'une toque noire conduit nos pensées là où elle le veut ?
Le seul scandale que je comprends dans cette lamentable affaire sur fonds de divorce houleux, ce sont les méthodes de voyous de Rance Soir et de l'hyperdoctor '"Albert Kahn" ! Diffuser à foison sur les réseaux sociaux des informations privées d'une banalité affligeante, présentées comme des pièces à conviction et choppées en loucedé par l'entremise de Madame dans l'ordinateur de son futur ex-mari, fact-checker ayant fondé le média Fact & Furious : pas joli joli comme méthode de barbouzes ! Balancer la photo et l'identité de son actuelle compagne en la présentant comme "la maîtresse" sur Twitter : la grande classe, pire que Voici Gala ! Insister lourdement sur le fait que Daoust ait été interdit bancaire : et après, en quoi le fait d'avoir été inscrit à la Banque de France devrait disqualifier quiconque à prendre la plume ? Pas très "gillet jaune" comme argument ! Lui reprocher de ne pas être journaliste : nos deux compères ne le sont pas davantage ! L'accuser d'être un pion manipulé par l'Etat : auquel cas son "commanditaire" brassant des milliards serait un sacré pingre doublé d'un fieffé imbécile pour l'avoir laissé financièrement dans la mouise au lieu de le rémunérer grassement pour les supposés immenses services rendus ! Rappeler de manière bien crade que par le passé Daoust a été accusé de séquestration dans l'armée : à part salir encore plus leur cible, ce nième crachat n'a aucun rapport avec le schmilblick sinon salir encore un peu plus en achevant le portrait d'un descendant du Jean Yanne de Que la bête meure ! Caresser dans le sens du poil une femme qui en plein divorce cherche à enfoncer comme c'est fréquemment le cas son ex tout en se fichant comme d'une guigne des répercussions pour elle de ce qu'ils lui font dire sur leurs médias : voyez la froideur extrême avec laquelle notre hyperdoctor accueille la parole d"une femme battue en la pressant comme un citron goutte à goutte. On le sent tellement plus ému, tellement plus impliqué quand vient le moment de passer au plat de résistance ! Là, l'éloquence, le souffle, l'emphase, tout redevient admirablement "alberkhanien", on a retrouvé notre coach préféré, tellement meilleur qu'en accoucheur de la veuve et de l'orphelin ...
Et avec ça de tenter de nous faire croire à une enquête réalisée sur plusieurs mois, alors que toute la matière vient de Malika Daoust et d'elle seule. Matière sur le fond totalement vide eût égard au scandale annoncé dans le pitch, mais qu'ils sur-gonflent en multipliant suppositions, interprétations biaisées, exagérations emphatiques, attaques ad hominem et accusations par association, le tout en martelant "officines", "blanchiment de fausses informations" et "mafia en gang organisé" toutes les trente secondes, pour que ça rentre bien dans vos crânes. Un vrai best of de tout ce qui est proscrit en journalisme : et ça nous bassine avec le manque d'éthique de la presse avec ça ! Dans le genre Manipulations pour les Nuls : un sans faute ! Où l'on se vautre dans le mouvement des violences faites aux femmes pour directement plonger dans la fange d'un règlement de compte bien bien glauque. Sans même avoir la pudeur de passer un mouchoir à la dame et quelques bonnes réclames entre les séquences pour pemettre à l'auditoire de souffler un peu.
On rappellera aux bien mal informés que sa Majesté Azalbert, le big boss de Rance Soir est un multi-millionnaire anachroniquement porté au pinacle par des cohortes de sans grades souvent sans le sou. Un ancien de cette firme Mc Kinsey pourtant tant honnie par son fan club. Ce cher Xavier plein aux as qui jusqu'à hier recevait à flot de l'argent public tout en chouinant contre un "système" qui l'a fait roi (cherchez son CV sur internet et amusez-vous !), pousse le culot jusqu'à reprocher à un bloggeur sans le sou de chercher (sans y réussir) des subventions, d'avoir un réseau comme n'importe quel abonné de LinkedIn et de tutoyer Karine Lacombe : le monde à l'envers ! On rappelle que le partenariat de Fast &Furious avec l'AFP n'était en rien un contrat avec pépètes à la clef, contrairement aux assertions mensongères d'Albert. Qu'Azalbert a tenté, et échoué, de racheter in extremis Fact &Furious au moyen d'un chantage bien abject en mettant sur la balance un procès au pénal sur la tête de Daoust s'il refusait le deal. On rappellera surtout et enfin ceci : la cause de cet acharnement (jusqu'ici réussi) envers ce pauvre Daoust trouve son origine dans l'enquête que faisait Fact &Furious à propos d'une accusation de plagiat portant sur le doctorat de ce cher Albert à Paris Saclay, enquête qui une fois achevée aurait pu mettre en pièce le peu de crédibilité restante du jeune prodige. Lequel, quand il ne menace pas ses contradicteurs de procès et de procédures baillons, semble bien décidé à ne s'interdire aucune méthode pour mettre à genoux ceux qui se dressent sur son chemin. A se demander de quel côté il faut voir les "officines", les méthodes mafieuses et le "blanchiment de fausses informations"
Désolé de finir ainsi, mais vous qui gobez cette manoeuvre si grossière qui est une insulte à votre intelligence et un coup médiatique pour crédules, par pitié, développez votre cerveau d'urgence en vous tenant aussi éloignés que possible des conférences du bel Idriss ! Et si vous ne parvenez pas à comprendre à quel point vos héros autoproclamés de la "vérité vraie" vous manipulent, et que leur unique but est de parvenir à salir ceux qui menaçaient leur narratif et leur petit business, Daoust le maillon faible bien sûr, par ricochet Thomas Durand et tous les autres nommément cités, et cela sans la queue de cerise de quoi que ce soit de simplement factuel, je ne puis rien pour vous !
" Les grands esprits discutent des idées, les esprits moyens des évènements et les petits esprits discutent des gens " : c'est pas du "Albert Kahn" dans le texte, ça ? Ben alors Albert ? On applique pas ses grands principes ?
Bonsoir Christophe j'ai pris du plaisir à vous lire, toujours aussi incisif. En effet, Albert s'écoute parler, la petite dame s'est fait "bouffer ". Et beaucoup se font berner.vos analyses me manquent. Avez-vous toujours votre petite chatte ?
RépondreSupprimerBonne route Christophe.
Marie une mamie qui pense régulièrement à vous
Bonjour Marie et merci pour votre message. Bien entendu Light est toujours à mes côtés, elle a 4 ans à présent et se porte au mieux. Excellentes fêtes de fin d'année à vous et à vos proches !
SupprimerLorsque le talent est présent, rien ne peut l'évincer... Pas besoin de checker les fact checkers et autres détracteurs dans ce jeu de dupes pour endormir les crétins si nombreux dorénavant dans ce pays à l'agonie! Bravo, une fois encore, cher Christophe, pour mettre de nouveau ton esprit avisé et ta sagacité au service de la vérité et des faits avérés ! Merci petit grain de sable, à la présence ô combien regrettée, de persister à gripper tous ces rouages bien mal ficelés et par lesquels nous sommes quotidiennement abusés pour nous faire passer des vessies pour des lanternes. Ou en l'occurrence, des vengeances personnelles en guise d'information factuelles. Bien que ces Facts Checkers soient la lie de l'information ou plutôt la pointe de la propagande mondialiste...Tu nous manque l'ami ! Bises des copaingues ;-) P&P. Et passe de joyeuses fêtes de Noel !
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