Le revoilà
en piste, le petit planqué de l’Elysée, lequel, depuis le début de l’année
semblait se contenter de quelques déplacements Potemkine ici ou là sous le feu
de complaisantes caméras, et laissait Edouard Philippe en première ligne prendre
coup sur coup sur la réforme des retraites. Notre omniprésent roitelet égotique,
se sachant en son royaume haï et politiquement de plus en plus démonétisé, nous
l’avait alors joué de mauvaise grâce Greta Garbo recluse en son château, en l’attente
d’une circonstance exceptionnelle pouvant le remettre, lui et son nombril, sur
orbite.
Ce qui arriva enfin avec l’arrivée
sur notre sol de ce miraculeux Coronavirus, offrant à notre Jupiter d’opérette
un nouveau canasson sur lequel poser son doux fessier ainsi que l’occasion de
se remettre, plus qu’en selle, en scène. Dans un rôle pour le moins inhabituel,
pour ne pas dire à contre-emploi.
Ce bienvenu virus, notons-le, arriva
à point pour d’un revers de main décoller d’un coup d’un seul tous ces
sparadraps accrochés aux basques de sa Majesté Empereur des Moucherons et opérer,
tel un virus ayant attaqué le disque dur de la macronie, à une forme de reset
juste après, hasard fortuit, l’adoption du 49.3.
Ainsi le grand ordonnateur de la
casse de notre modèle social au travers de cette réforme des retraites synonyme
de création à terme de davantage de pauvreté chez les futurs ainés et donc d’accroissement
de problèmes de santé pour bien davantage de français parvint-il en un joli
tour de passe-passe à se métamorphoser en sauveur des petits vieux en EPHAD, se
mêlant soudain à eux face caméra, les touchant de sa divine mimine et
multipliant à notre endroit les recommandations de solidarité envers eux.
Quoi de plus beau que de découvrir
sous le masque de notre calculette sur pattes que ce qui hier était à
comprendre comme une bouche de sans dents aussi inutile que couteuse bonne à euthanasier
selon les bons préceptes de son maitre Attali devenait soudain à ses yeux un être
humain à part entière ! Et notre Joséphine Ange Gardien millésime 2020 de
multiplier les conseils, pensez à eux, ne les mettez pas en danger en allant
les voir. Et de multiplier les sourires béats au milieu de ces si sympathiques retraités
qui, o hasard, sont de coutume les premiers, vissés à leurs déambulateurs, à ne
jamais oublier d’aller bien voter.
On notera que la gestion du Macaronvirus
par sa petite Altesse connut quelques ratés, et un sacré retard à l’allumage
par simple comparaison avec ce qui fut fait tant en Chine que chez notre voisin
italien. Les déclarations hors-sol de la mère Buzyn, ses affichettes dans les aéroports,
le fait que le jour même où fut déclaré
le premier cas en Italie la dame ne trouva rien de mieux qu’expédier la totalité
de notre stock de masques de protection pour notre propre personnel médical
vers la Chine où ces mêmes masques étaient pourtant fabriqués, ces quelques
semaines où la Macronie avait la tête ailleurs alors que la bestiole pénétrait
tranquillement sur le territoire sans passer par la case douane, tout ca, balayé,
oublié ! On passe directement du
point mort à la cinquième, ce qui du coup, rendant pour beaucoup la chose
illisible, en affole un sacré paquet, lesquels se ruent en masse faire des
stocks de pates (italiennes ?) et de riz (chinois ?) dans les supermarchés.
Puis on conseille à tout-un chacun de ceux qu’on traite tantôt en enfants tantôt
en adultes responsables de surtout garder la tête froide et de s’engouffrer
comme d’habitude dans des RER sur-bondés pour aller bosser.
Tous ces professionnels de la santé,
ces médecins, infirmières, urgentistes, contre lesquels il y a quelques
semaines encore la milice macronienne envoyait des gaz lacrymogènes, ceux là même
qui à bout, travaillant comme des bêtes dans des conditions on ne peut plus désastreuses
du fait de la politique même dudit monarque, qui depuis plus d’un an se
heurtaient à un mur de surdité et de mépris, les voilà miraculeusement mis au
pinacle par leur égorgeur et qualifiés de héros de la nation en blouse blanche !
Abracadabra !
Et cette santé publique, variable d’ajustement
à la baisse de cette politique du chiffre des exécutants des encaisseurs des intérêts
de la dette, voilà que le petit fondé de pouvoir des Rothschild fait mine de la
remettre au centre de ses préoccupations premières !
Ah cet art de toujours dire l’exact
contraire de ses propres actes, de surfer sans vergogne sur les plus belles
intentions et les peurs pour les faire siennes le temps d’une séquence de pure
communication de type écran de fumée, de tacher de caresser des segments de l’opinion
selon des intérêts immédiats pour ensuite comme d’habitude les abandonner en
rase campagne et sauter tel un cabri sur l’actualité nouvelle …
Réfractaires par nature, certains
gaulois comprennent fort bien à la fois la nouvelle entourloupe et les
contradictions de la posture du jour, laquelle laisse à voir de bien grosses
ficelles. On feint de mettre la santé publique en tête de gondole et en même
temps on fait tout pour ne pas casser le haut du panier de l’économie tout en
faisant pleurer Margot sur le sort des auto entrepreneurs, des petits
restaurateurs et des artisans. On interdit les rassemblements de plus de 100
personnes, on ferme ici et là quelques marchés découverts, on met en danger de
mort de petites compagnies théâtrales mais on laisse les gens s’entasser dans
les hyper de nos amis Mulliez, Leclerc et consorts. On conseille expressément à
nos ainés de rester à demeure tout en les incitant à aller voter. On multiplie
les annonces de reports de charge sans s’être au préalable assuré que les
administrations de type Urssaf soient prêtes à exécuter séance tenante les
directives présidentielles. Bref, on fait encore et toujours de la com., on se
mue du jour au lendemain en petit père des peuples et en sauveur de la veuve et
de l’orphelin avec en tête une et une seule obsession, que cela permette de focaliser
toutes les attentions sur ce sujet seul au détriment de tout ce qui précédait,
et que cela serve de tremplin de lancement à cette fameuse deuxième étape du quinquennat
qu’on nous annonçait depuis des mois et se heurtait à un rejet tel que la
machine demeurait à l’arrêt. Le tout juste avant les municipales.
Là, o miracle, cette épidémie
naissante à propos de laquelle Macron en fait dix caisses est comme une
renaissance pour le pantin des Rothschild dont la batterie était à plat depuis
des lustres. Il chevauchera sabre clair plusieurs mois durant ce cheval de
bataille et reprendra sa bonne vieille habitude de revenir régulièrement pérorer
sous le feu des caméras. Tandis qu’en coulisses son gouvernement continuera de
plus belle le plan décidé en haut lieu, sur fond de futur krach fomenté de
longue date par nos amis les Rothschild.
Excellent !
RépondreSupprimerUne triste réalité
RépondreSupprimerj'adore tous vos commentaires, très justes, bravo Christophe! Etes-vous toujours en Equateur? Quand ferez-vous une petite vidéo avec Light? Vous nous manquez beaucoup. Je vous embrasse, sans oublier votre chatte à qui je fais tout plein de caresses, signé Maman chats du 95.
RépondreSupprimerMerci
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