dimanche 17 mars 2019

Manu rentre du ski



Ce devait être hier, samedi 16 mars, acte 18 des canaris, vers 19 heures, que le service de communication de l’Elysée on Ice s’est fendu d’une annonce. Manu et Brigitte écourtent leur weekend au ski, retour du Bankster sur Paris, la poudreuse ça suffit, en avant la poudre !

A peine une demi-heure plus tard notre fringuant clubber Castener s’en est allé la mine grave compter les points sur les Champs Elysées et y aller de sa déclaration du jour. La Bac a bien fait son travail, en retrait ce coup-ci tandis que les blackblocks déchainés foutaient le feu au Fouquets, cassaient les vitrines de Swarovsky et Célio et tachaient de caillasser les CRS. On les avait connus plus nerveux, les gars de la BAC, mais ils travaillent et donc interviennent sur ordre. Là, pas touche, on veut nos images, on veut que le pékin devant sa télé se scandalise de voir celle qu’on appelle la plus belle avenue du monde livrée aux flammes et aux barbares. On veut que Manu fasse sa rentrée de Baden Baden on Ice une fois le chaos effectué. Ce qui fut fait.

On ne peut pas dire que l’hyper violence à laquelle nous avons assisté en marge des manifestations à Paris et surtout sur les Champs n’avait pas été, plus qu’annoncée, presque promue, sur les réseaux sociaux et via quelques porte paroles auto désignés que mystérieusement nous n’avons point aperçus à proximité du lieu du crime. A chacun sa mission !

Nous remarquerons l’habile pas de deux de nos duettistes de l’Elysée et de l’intérieur. Manu quand ça va chauffer se fait systématiquement porter pale, le 3 décembre sa Seigneurie se pavanait en Argentine – allez le chercher ! -, hier il tâtait de la piste noire. Lorsqu’il daigne poser un pied sur les pavés de Paris, le petit monarque file tout droit voir ses Terminator et incarne l’Etat Policier sous leur haute protection. Pas folle la guêpe ! Quant à notre lanceur de flashballs et de LBD de la cote d’Azur, celui qui ignore crânement les suicides de ses propres forces de l’ordre ainsi que les syndicats de police qui écornent sa conception toute spécieuse de la véracité et de l’honnêteté intellectuelle, il slalome entre deux tweets et un petit bécot sur une piste de boite du VIIIème, et entre les rodomontades de Tony Montana et le Monsieur Météo des statistiques. Hier, notre sémillant ministre annonçait la mort des canaris – lesquels sont à l’écouter dans la tombe tous les samedis depuis 18 semaines et ressuscitent aussitôt enterrés quelques jours après.

Ces Laurel et Hardy de la Banque Rothschild nous donnent par leur comportement volontairement désinvolte la bonne grille de lecture de ce qu’il faut comprendre de l’utilité de ces insurrections pour débutants. On s’en fiche, voilà ce qu’ils ne cessent de répéter par images à peine subliminales à des manifestants perclus d’illusions. Lesquels perdent depuis quatre mois membres, yeux, temps et pouvoir d’achat, au profit du sommet que représentent nos deux Gnafron.

Lesquels une fois la casse constatée le sourire aux lèvres, viennent faire un petit tour des popotes, prendre deux ou trois décisions liberticides supplémentaires. Et repartent aussitôt pour l’un skier pour l’autre danser.


2 commentaires:

  1. Bonjour,
    Cet article parisien (écrit par un Juif français - Anatoly Livry - donc, pas "antisémite" !) peut vous intéresser :
    A. Livry, "Le CNU et les “Antifas” académiques", Les 4 Vérités, Paris, le 14 mars 2019 :

    https://www.les4verites.com/la-une/le-cnu-et-les-antifas-academiques

    Cordialement,
    Natalie

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  2. Bonsoir Christophe,quel style ! ,tout est dit,bravo j'adore.Si tu pouvais entrer dans tous les foyers de France vers...20 heures,la face du peuple changerait !

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