Ce devait être hier, samedi 16 mars,
acte 18 des canaris, vers 19 heures, que le service de communication de l’Elysée
on Ice s’est fendu d’une annonce. Manu et Brigitte écourtent leur weekend au
ski, retour du Bankster sur Paris, la poudreuse ça suffit, en avant la poudre !
A peine une demi-heure plus tard notre
fringuant clubber Castener s’en est allé la mine grave compter les points sur
les Champs Elysées et y aller de sa déclaration du jour. La Bac a bien fait son
travail, en retrait ce coup-ci tandis que les blackblocks déchainés foutaient
le feu au Fouquets, cassaient les vitrines de Swarovsky et Célio et tachaient
de caillasser les CRS. On les avait connus plus nerveux, les gars de la BAC,
mais ils travaillent et donc interviennent sur ordre. Là, pas touche, on veut
nos images, on veut que le pékin devant sa télé se scandalise de voir celle qu’on
appelle la plus belle avenue du monde livrée aux flammes et aux barbares. On
veut que Manu fasse sa rentrée de Baden Baden on Ice une fois le chaos effectué.
Ce qui fut fait.
On ne peut pas dire que l’hyper
violence à laquelle nous avons assisté en marge des manifestations à Paris et
surtout sur les Champs n’avait pas été, plus qu’annoncée, presque promue, sur
les réseaux sociaux et via quelques porte paroles auto désignés que mystérieusement
nous n’avons point aperçus à proximité du lieu du crime. A chacun sa mission !
Nous remarquerons l’habile pas de
deux de nos duettistes de l’Elysée et de l’intérieur. Manu quand ça va chauffer
se fait systématiquement porter pale, le 3 décembre sa Seigneurie se pavanait
en Argentine – allez le chercher ! -, hier il tâtait de la piste noire. Lorsqu’il
daigne poser un pied sur les pavés de Paris, le petit monarque file tout droit
voir ses Terminator et incarne l’Etat Policier sous leur haute protection. Pas
folle la guêpe ! Quant à notre lanceur de flashballs et de LBD de la cote
d’Azur, celui qui ignore crânement les suicides de ses propres forces de l’ordre
ainsi que les syndicats de police qui écornent sa conception toute spécieuse de
la véracité et de l’honnêteté intellectuelle, il slalome entre deux tweets et
un petit bécot sur une piste de boite du VIIIème, et entre les rodomontades de
Tony Montana et le Monsieur Météo des statistiques. Hier, notre sémillant
ministre annonçait la mort des canaris – lesquels sont à l’écouter dans la
tombe tous les samedis depuis 18 semaines et ressuscitent aussitôt enterrés
quelques jours après.
Ces Laurel et Hardy de la Banque
Rothschild nous donnent par leur comportement volontairement désinvolte la
bonne grille de lecture de ce qu’il faut comprendre de l’utilité de ces
insurrections pour débutants. On s’en fiche, voilà ce qu’ils ne cessent de répéter
par images à peine subliminales à des manifestants perclus d’illusions.
Lesquels perdent depuis quatre mois membres, yeux, temps et pouvoir d’achat, au
profit du sommet que représentent nos deux Gnafron.
Lesquels une fois la casse constatée
le sourire aux lèvres, viennent faire un petit tour des popotes, prendre deux
ou trois décisions liberticides supplémentaires. Et repartent aussitôt pour l’un
skier pour l’autre danser.
Bonjour,
RépondreSupprimerCet article parisien (écrit par un Juif français - Anatoly Livry - donc, pas "antisémite" !) peut vous intéresser :
A. Livry, "Le CNU et les “Antifas” académiques", Les 4 Vérités, Paris, le 14 mars 2019 :
https://www.les4verites.com/la-une/le-cnu-et-les-antifas-academiques
Cordialement,
Natalie
Bonsoir Christophe,quel style ! ,tout est dit,bravo j'adore.Si tu pouvais entrer dans tous les foyers de France vers...20 heures,la face du peuple changerait !
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