80 tombes profanées dans un
cimetière juif en Alsace. Le retour de Carpentras, la veille des marches du 19
février à 19 heures contre l’insupportable montée des actes antisémites en
France.
74% de plus en 2018 qu’en 2017, nous
serine t-on à longueur d’antenne, le chiffre en effet en soi fait frémir.
Tout racisme est évidemment à
proscrire et est condamnable. Notamment, cela à mes yeux ne fait nullement
question, l’antisémitisme. Un terme auquel je préfère de beaucoup et substitue celui
de judéophobie, tous les juifs n’étant pas sémites et beaucoup de sémites
n’étant pas juifs, les palestiniens notamment.
74% d’augmentation d’actes
judéophobes d’une année sur l’autre, donc. Ceci étant posé, réfléchissons
sereinement.
Si on ramène ce pourcentage de 74%
en unités comptabilisées, on passe de 300 en 2017 à 500 en 2018. Sachant que
l’on comptabilise non pas des actes antisémites avérés – c’est-à-dire prouvés être
de nature anti sémite après enquête – mais des plaintes déposées, autant
traitées que non traitées par la justice et qualifiées comme tel lors des dépôts
de plainte par les plaignants eux mêmes.
Ce qui n’est pas exactement la même
chose. Un restaurateur de la rue des Rosiers mettant le feu à son propre
établissement pour toucher la prime d’assurance, et s’abritant derrière un acte
antisémite, rentre donc dans cette logique de comptage. Après tout, ça s’est
déjà vu, et pas qu’une fois, cette entourloupe ! Souvenez-vous, un exemple parmi tant d’autres,
cette histoire de la mythomane du RER D. Une fille prétendument agressée par
des judéophobes parce que juive. A l’époque, les médias avaient tartiné à chaud
une semaine durant sur ce même sujet de l’antisémitisme, avant de timidement rétropédaler,
sans faire aucun mea culpa.
Ce chiffre de 74 % … On omet de
rappeler la forte baisse des actes en question en 2016 par rapport à 2015 et
2014. On était alors passé de 800 actes entre guillemets à … 300 ! Je n’ai pas
souvenir en 2016 d’une campagne médiatique sur la baisse significative des
chiffres liés à la même cause nationale.
Bref les chiffres, quand on n’a pas
le thermomètre dans les mains, on les agite quand on veut et on leur fait dire
ce qu’on veut.
Ajoutons 80 tombes juives profanées.
Carpentras, souvenez-vous, même histoire. Une marche avec Mitterrand qui défila
en tête de cortège, Le Pen et ses nazillons désignés comme coupables, plus
jamais ça etc. Sauf que Le Pen et le FN, les épouvantails de service habituels,
l’enquête le prouva bien plus tard, n’y étaient strictement pour rien.
On peut donc avec le recul
prudemment préférer à cette excitation politico médiatique qui flaire bon
l’instrumentalisation et la diversion la simple application du principe de
précaution et l’attente que toutes les enquêtes soient effectuées et que tous les
coupables soient désignés par la justice pour se forger un avis éclairé sur la
réalité de cette terrible augmentation des actes antisémites en France.
Avant les 80 tombes et les 74%, nous
avions eu droit à une multiplication en un temps record de tags antisémites, à l’arbre
d’Ilan Halimi, enfin à trois excités qui avaient aspergé de noms d’oiseaux
notre cher philosophe adepte du racisme décomplexé envers les noirs, les arabes
et les antillais que je ne vous présente plus.
Ça fait beaucoup en très peu de
temps, et depuis, le soufflé est mystérieusement retombé comme par magie.
Finkie a désigné Soral, l’islamisme
et l’extrême gauche, bref ses têtes de turc de toujours, comme les véritables coupables
de sa prétendue agression, et refuse de porter plainte. En parallèle, son
compère BHL, toujours dans la nuance, désigne les canaris dans leur globalité
comme ayant l’antisémitisme au CŒUR de leur démarche.
Nous y voilà, BHL a finalement
parfaitement résumé le baratin culpabilisateur et évidemment mensonger que
l’oligarchie nous ressort au moment où ils n’avaient plus trop de munitions. Le
grand débat débile de Macron fait un flop, la liste bidon des Gilets Jaunes
s’auto-flingue, les canaris ont boudé le cirque Hanouna, leurs pseudo
représentants un à un se font de plus en plus démasquer dans les manifs et sur
les réseaux, les sondages bidons sur la cote de popularité de Manu en hausse
font se gondolier les gens, bref, rien ne prend.
Donc antisémitisme et chaud ananas,
le tube star maison censé mettre tous les canaris au garde-à-vous. L’accusation
d’être du côté obscur de la force. Le truc qui met tous les partis d’accord,
Madame Le Pen incluse, sur le dos des gueux à qui on fait un cours de morale
accéléré. Bande de vilains fascistes, sales chemises brunes, au secours la
peste revient, à moi la République !
Alors tels des petits pois
recouverts d’un brassard bleu blanc rouge, nos sympathiques et désintéressés
élus s’en vont dans les rues chanter les belles valeurs de la République
Française, défenderesse de cette communauté que certains organes censés la représenter
enfoncent chaque jour en la victimisant à outrance pour se faire mousser sur
son dos.
Le quidam de confession juive de
base est devenu le dindon de cette farce ripoublicaine. Lui, comme
tout-un-chacun, n’aimerait rien tant que vivre paisiblement, il a les mêmes
problèmes de pouvoir d’achat que les manifestants en jaune fluo, d’ailleurs il
se mêle à eux, ce qui est normal, c’est un français au même titre que tous les
autres. Sauf que le CRIF et la LICRA en ont décidé autrement, et les
politiciens et les chiens de garde médiatiques tout autant.
Non, tu n’es pas comme tous les
autres, tu es à part parce que de telle confession, d’entrée de jeu ta copie on
te donne la moyenne d’office.
Quelle belle manière que de les
désigner, eux qui n’ont rien demandé, comme les chouchous de la maitresse, qu’automatiquement
certains vont détester. S’il fallait résumer la désastreuse conséquence de
l’instrumentalisation de la judéophobie ce serait ça. Sous couvert de
victimiser certains, parvenir au résultat inverse tout en se faisant mousser
sur leur dos.
Nos Pinocchio s’en vont défiler avec
un missel de bien pensance sirupeux et une histoire de la seconde guerre
mondiale à colorier sous le bras. Etoiles de David et croix gammées, on n’en
sort pas, ils ne le souhaitent pas. Parler d’avant hier permet de taire ce qui
en 2019 fâche. Donc marches puis diner au CRIF de la marionnette Rothschild,
tweets à foison et grandes envolées pleurniche recopiées sur celles des marches
précédentes.
Oh que c'est bon ce que tu écris !
RépondreSupprimerComment aimer les juifs des qu'il y en de bons (sémites) ou des mauvais (sionistes), les deux étant israéliens, les sionistes manipulant les autres on comprendra dans quel sens, c'est toujours la meme histoire jusqu'a ce qu'ils deviennent si insuportables et ridicules qu'ils se font TOUS virer .... ???
Quel peuple a donc besoin d'histoires pareilles ?