La famille d’Adrien Perez, tué a coups de couteaux
dans la banlieue grenobloise le 29 juillet dernier à l’age de 26 ans par deux délinquants connus des services de
police, a écrit une longue et belle lettre à Emmanuel Macron le 15 aout dernier
afin d’alerter son attention sur la
situation plus que préoccupante de la délinquance grenobloise et sur l’envolée des crimes ultra-violents sur des innocents.
Cette missive et cet odieux crime
viennent après une demande de moyens supplémentaires effectuée à l’Etat Français, donc à Gérard Collomb, devant la flambée
des crimes, par le Maire de Grenoble. Laquelle demande fut refusée par le
premier flic de France, futur démissionnaire et ministre à mi temps dénoncé par ses propres
services.
« Devons-nous
conclure, après cette nouvelle tragédie, que les représentants d’un Etat de
droit s’avèrent incapables de mettre fin au règne sauvage d’une minorité qui
empoisonne le quotidien de millions de Français ? Nos élus ont-ils si peur de
ces gens ou ont-ils un intérêt à les laisser prospérer et tuer ? La France a
clairement renoncé à imposer la République dans certains territoires,
complaisamment ou lâchement abandonnés à la délinquance », écrivent ces parents
en deuil. Et de poursuivre. « S’ajoute à la douleur de
la perte d’un enfant, l’indignation face au silence assourdissant d’une partie
de la classe politique française. Le mutisme de votre gouvernement et de votre
majorité est-il la manifestation d’un mépris de caste face à la souffrance du
commun des mortels ou l’expression de la conscience coupable d’hommes et de
femmes ayant le pouvoir de mettre fin au règne de la violence mais refusant,
par manque de courage et de conviction, de le faire ? »En parallèle, voici les édiles de France, ceux des petites communes, ceux de la ruralité, qui à leur tour crient dans le désert contre l’abandon des girondins, dénonçant avec force le dépeçage de leurs moyens financiers et leur sacrifice par un état centralisateur sourd.
François Baroin, président de l’Association des maires de France (LR), Dominique Bussereau(Ex-UDI), président de l’Assemblée des départements de France, et Hervé Morin, président de Régions de France (UDI) sont les initiateurs de l'« appel pour les libertés locales ». Les petites communes ou petites villes, devenues financièrement exsangues, s’estiment dépossédées de leur force de décision et lésées par diverses mesures du gouvernement. « Ce n’est pas une centralisation supposée, mais une centralisation véritable ! », affirme Pernelle Richardot. «Face à des élus ''marchistes'' qui sont déconnectés des territoires, l'ancien monde s'organise pour les sauver !», s'agace-t-elle.
Et de dénoncer les dernières mesures gouvernementales, les métropoles privilégiées ainsi que les communautés de communes, la suppression de la taxe d’habitation qui coupe les moyens aux maires, les plans sur les dotations budgétaires avec les Régions, le dédoublement des classes de CP et CE1 a la charge des collectivités. Bref, un désengagement volontaire d’un état centralisateur prenant sa feuille de route à Bruxelles et oubliant le cœur même du pays au profit des grands intérêts économiques internationaux, des banques et des grandes multinationales.
Ici aussi, totale surdité. Pourtant sur le sol, tout le gouvernement Philippe, tout occupé à son budget et à la préparation des élections européennes, regarde ailleurs. Macron, quant à lui, est à NYC et attend son titre de Champion de la Terre et du Climat. Trop occupé à prononcer des discours aussi creux que mensongers et grandiloquents ou sa Seigneurie se drape dans le combat contre le retour des fascismes.
Il n’y a plus de commandant dans le navire France, la France il l’a laissée tomber, trop petit, trop gaulois, trop de gueux. Macron préfère craner et se faire mousser, un fils de petits bourgeois tailladé au couteau, que m’importe, je ne suis pas le petit père du petit peuple, votre gosse, allez le chercher si vous en êtes cap, quand on laisse son môme sortir le samedi on se plaint pas d’un coup de couteau malheureux.
Le mépris de ce pouvoir n’en finit pas de multiplier jour après jour les signes les plus tangibles. Crevez la gueule ouverte, le président des ultra-riches, le produit des médias 2016, la créature de Jacques Attali, lui, se concentre sur les premiers de cordée et sur le haut de bilan. La calculette sur pattes de la maison Rothschild vous salue bien, n’oubliez pas de vous essuyer les pieds avant d entrer, Brigitte a autre chose à faire que le ménage.
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