Carrément méchants – pas sur. Mais jamais contents, ca oui. Les râleurs râlaient déjà quand tu leur filais du lait, pas assez tiède, trop ceci, trop cela. Le pot, trop haut, pas
assez profond. Les langes, trop serrées. Marre de chez marre, pesta maman, alors pitchoune, once again,
râla.
Adeptes du verre à moitié vide, ces grandes gueules ne savent que faire ca, raler, se plaindre,
geindre, gémir, beugler, sur tous les tons, sur tous les
fronts. Toujours un truc qui va pas, ca peste comme la dernière des pestes, ca s'oterait pas
un doigt du cul pour bouger le truc d'un iota, ca préfère écrire à son député-maire une baffouille outrée de dix pages qui se termine par un Je ne vous salue pas Mossieur
grandiloquent.
Agir, contribuer, participer à – marque des faibles et des fiottes selon les
canons de ces adeptes viscéraux du je te pourris l'ambiance
en moins de deux. Fuis comme
la peste, jamais invités, les
raleurs se finissent à la Suze et
au Pastis face à un vieux match avec Platini vu qu'avant forcément c'était mieux et que ya trop de mal blanchis chez les
bleus actuels.
Peyo les avait synthétisés en une de ses créatures, le nain de jardin au bonnet blanc tirait une gueule d'enterrement à toutes les cases, un vrai repousse schtroumpfette,
un vrai nid à noeuds, avec lui même sa main
branleuse bat pas assez bien le tempo, trop vite, trop serrée, bref, quéquette la quéquette et
bienvenue aux courbatures d'avant l'age.
Les raleurs nous saoulent, leur vacarme nous rend
sourds, leur négativité nous empoisonne, on en voit un, on lève les yeux au ciel, on change de trottoir, on fait
semblant de pas l'avoir vu et encore moins entendu, ce poison du bon-vivre, ce choléra des soirées arrosées, cet herpès des relations fraternelles, plus à plaindre qu'autre chose certes, mais quoi – on n'a plus de
temps à perdre avec ceux qui perdent et le leur et surtout
celui d'autrui pour pas un rond de képi.
Mon cher époux râleur dans l'âme (gentil râleur au demeurant ) me disait toujours je ne râle pas je m'exprime lol .
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