En quête de gloire à bout de sêche-cheveux depuis l'avènement de Nabilla, les puputes, shampoo-niaises de banlieue, tiennent de nos jours le haut du
pavé et se poussent des talons les unes les autres pour
figurer en une sur la photo.
Ces 4eme mains de garagiste prêtes à tout pour la couverture de Closer, enfin stars de trois jours pour quidams
eux-mêmes en passe de notoriété, sont directement passées du registre escort – filles ou garcons – sur sites pour vieux
pervers à la fausse lumière de la gloire.
N'ayant à leur actif que moins que rien, les voici prêtes, fesses ouvertes, à se prêter aux jeux des grandes marques, porte-manteaux ambulants pour
serre-fesses bariolés, soutifs
montre-lolos et jupettes ras-la-touffe dégriffées. Donnant leur patronyme pour quelques piécettes à des cosmétiques plein
de produits cancérigènes, la bouche pleine de formules publicitaires et le cheveu gras
lisse et peinturluré, ces
coutisanes du XXIe siècle que les
temps anciens auraient collé aux arrières cuisines
sont devenues, outre la lie d'un monde en perdition, son alpha et oméga de facade.
Prépubères ET anorexiques, elles gagnent dix points au hit
parade de la finitude, venant grandir le cheptel de stars modasses folles comme
cinquante lapins, qui une fois les avoir tatouées comme de vulgaires Rossinante, les font défiler le regard zoombiesque et la narine cocainée sur d'imaginaires lignes droites devant un aéropage de vieillles peaux fans du Diable s'habille en
Prada.
Les puputes, sous-caste feignasse de la putain
traditionnelle de nos mémoires,
batifolent en bikinis sur les plages d'Ibiza, se font refaire à quinze ans la poitrine en la doublant puis la
triplant de taille – et s'en vont telle Lova Moor à toute berzingue vers la case cimetière en bêlant de satisfaction. Authentiques victimes de la foire aux égos, manipulées par une bande de vieux pédos parfois péderastes, les
puputes, mortes avant d'être nées sur l'autel de leur nombril percé, sont plus à plaindre qu'autre chose.
Anonymes d'un jour, anonymes toujours.
Tu les aimes bien nos petites starlettes d un jour ! lol
RépondreSupprimer👍🏼
RépondreSupprimerExcellent ! Mais tu n as rien écrit sur leurs bouches en cul de poule pendant les selfies.
RépondreSupprimerMagnifique essai journalistique d'une réalité qui fait bien peine à voir dans la vie de tous les jours !
RépondreSupprimer