Le sheriff est rentré à la niche, le gros toutou
va-de-la-gueule a compris qu'il n'était pas en position de force. Finies les
menaces, le dur rappel à la réalité de sa position de débiteur lui a été fatal,
d'autant que les marionnettistes cette fois n'ont pas accepté de relancer une
nouvelle fois la planche à billets. Dans leurs plans la réorchestration financière mondiale passe par le fait que l'Oncle Sam
rabatte son caquet et boive un peu la tasse au profit de l Asie et notamment
des chinois. Lesquels font bien sur partie du plan, et le jouent non pas à l'estomac
mais en bon stratèges habitués au jeu de go.
Donc on remballe les menaces de taxations douanières de part et d'autre, la suprématie du pétrodollar,
à compter du second semestre 2018 c'est fini vu les accords signés entre la
Chine – 1er acheteur mondial de pétrole – et l'Arabie Saoudite, laquelle, pas bête, a tout de suite compris ou étaient ses intérêts.
L'Empire tremble et recule, les gesticulations de
Trump ne sont guère que de l'enfumage, Et il n'y a que l'Union Européenne,
la France surtout, qui ne l'ait pas compris. Car la bonne UE sous l'impulsion
de ce grand sénile de Jean-Claude Junker est en train de chercher dans ses
fiches cuisine comment passer outre l'interdiction de Washington de faire
commerce avec l'Iran tout en n'arrivant pas à lui dire purement et simplement
MERDE. Il faut dire que les Etats Unis en matière de pression économique sur l'Europe, vu le nombre
de groupes du continent qui se sont plus ou moins partiellement vendus pour un
plat de lentilles à l'envahisseur étoilé, ils ont comme on dit les moyens qu on
– entendre les dirigeants de nos multinationales et de nos banques – leur a
offert sur un plateau.
Trois décennies qu'on envoie nos cranes d'oeuf dans
les universités outre altantique, qu'on les déforme au management à l'anglo-saxonne,
qu'on les pousse à vendre les bijoux de famille pour offrir une lipo à Madame
et à pondre des slides en angliche. Le résultat on le voit, ces grands
courageux sont devenus les leches savates de l'oligarchie d'outre atlantique,
forts avec les faibles mais surtout faibles envers les forts, des soumis à
leurs actionnaires et aux fonds de pension ricains, des qui ont vendu leur ame
en chantant une contine à la Walt Disney.
Bruno Lemaire, celui qui s'est pris un méga rateau
aux primaires des Républicains puis vendu au Macaron, tonne sur les antennes
contre le tout nouveau gouvernement italien. Celui-ci fait avoir des sueurs
froides aux cranes d'oeufs de Bruxelles, lesquels tremblent de voir leur totem
du 3% contesté et leur politique migratoire folle remise en cause. Le tout petit
ministre transparent de l'Economie, celui qui pendant sa campagne allait faire
la lecon aux migrants quai de la Loire en se grotesquisant, fait part de son
inquiétude, lui qui était déjà blanc comme une lingette pour bébés est en train
de s'évanouir dans un nuage de lait pasteurisé. Attention hein, peste t-il en
serrant ses petits poings et en se retenant de taper sur la table. Attention ou
je vais me facher.
Ces gens-là n'ont pas grand chose dans le pantalon.
Les rapports de force, les négociations ou on sort le matos sur la table avec
le gun à coté de la main droite, ou on entend les mouches voler tout en
sirotant un bon Jack Daniels, les bonnes parties de bras-de-fer à la Poutine,
tout ca, pour ces gros pétochards énarques prêts à tout bout de champ à baisser leur slip et à se
pencher en avant, savent pas faire – Macaron une fois encore vient de s'applatir
devant Trump, obligeant Bribri à lui recouvrir le fessier de talc. Pas dans
leurs écoles pour boutonneux à particules qu'on apprend le coup de la bite au
cirage pour faire peur au voisin.
Nous sommes dirigés par des pleutres avec un cerveau
exporté en mode disque dur externe. Les gars ont tellement avalé de la fiche
CIA et du powerpoint Young Leaders qu'à part obéir à leurs maitres sans même leur demander la marque de la vaseline ils ne
savent rien faire d'autre que se courber et attendre le coup de rein. Des
pleutres qui aiment en avoir une bonne dose, tout le contraire des chinois, des
russes, des syriens, des turcs … Même le Ministre de l'Economie teuton s'est pas laissé faire, c'est dire
…
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