lundi 28 mai 2018

Crachat à la figure des italiens



Le Président italien ayant refusé au Ministere des Finances un eurosceptique, c'est tout le gouvernement de Giuseppe Conte, résultat de la ligue des partis ayant remporté les dernières élections, qui se retrouve en situation de démissionner. Faisant place nette à l'atout que conservait dans la main ce grand démocrate de President, un ancien du FMI bien dans la ligne bruxelloise, Carlo Cotarelli. 

Evidemment, Emmanuel Macron, l'Elu aux 10% du corps électoral francais selon les chiffres officiels du 1er tour de 2017, a salué ce sursaut démocratique et l'esprit de responsabilité de cet édile hors-sol.

Nouveau camouflet aux urnes, nouveau crachat dans la face des peuples d'Europe. L'Union Européenne n'en est pas à son premier forfait. Déjà VGE, rédacteur en chef de la Constitution anti-démocratique, se refusait à l'idée de demander l'avis à ces peuples pas assez subtils pour comprendre son texte. Lorsque celui-ci fut rejeté par les francais, un petit tour de passe-passe violant la lettre et l'esprit de la Constitution Francaise nous fit ravaler ce que nous avions recraché. Depuis le Brexit, nos amis anglais n'en peuvent plus de voir la concrétisation effective de leur vote reculer du fait du chantage de Junker et de ses sbires. Coupables de nationalisme aigu, les hongrois n'en finissent pas d'être semaine apres semaine menacés de sanctions.

Et maintenant l'Italie…

On le notera, nos marionnettistes de Bruxelles agissent sans complexe aucun à visage découvert. Le diabolique piège constitutionnel ainsi que les enchevètrements financiers clouant au sol toute tentative de rebellion leur assurent une parfaite impunité, ainsi que la longévité de leurs mandats. Ces gens-là, élus par personne, n'ont de comptes à rendre qu'à leurs financeurs, lesquels demeurent en coulisses, pour certains outre-atlantique.

Ce sera donc Monsieur Ciseaux du FMI. Soit la ligne exactement opposée à celle pour laquelle ont voté les italiens. Ca sera bien sur encensé  par les médias qui feront croire quelques jours à une crise avant de nous emmener nous promener sur d'autres sentiers. Ca créera évidemment, plus que de l'exaspération et de la colère, des bulletins nationalistes, lesquels échoueront systématiquement à gouverner, soit légalement, soit illégalement. Et rien ne changera, et nos puissants seront contents …


1 commentaire:

  1. Ce qui confirme Christophe que ça ne sert à rien d aller bosser pour des clopinettes et que nous n avons pas à obéir à ces raclures mais agir.
    Nous sommes bien trop "civilisés" et peureux en Occident alors que notre temps de vie est pourtant limité.Je reconnais avoir du mal à comprendre la soumission de nombre de gens à des individus qui n ont aucun droit sur eux.

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