Surprise pour les internautes français désireux de déclarer en ligne leurs revenus 2017 afin de calculer leurs impôts 2018 : le site ouvert par la Direction générale des finances publiques (DGFiP) fait apparaître un tutoriel de deux minutes sur YouTube, afin d'expliquer le principe du prélèvement à la source. Or, grâce à ce dispositif, Google (auquel appartient YouTube) se voit offrir sans garde-fous certaines informations personnelles de millions de contribuables.
Cette
vidéo a de quoi ulcérer les utilisateurs : il est impossible d'accéder aux
paramètres de confidentialité pour se protéger avant de la visionner. En
souhaitant se reconnecter au site une seconde fois, si l’on change de
navigateur, ou si l’on vide son cache de données de navigation stockées sur
l’ordinateur avant de se reconnecter, la vidéo redémarre automatiquement. Avec
ses mouchards publicitaires, la plateforme YouTube est donc susceptible
d’aspirer les informations des contribuables, sans que l'on ne puisse s'en
défendre.
Apres
l'affaire du siphonage
par la société Cambridge Analytics des données des utilisateurs de Facebook a
propos duquel il y a quelques jours Mark Zuckerberg en personne fut sommé de
venir s'expliquer devant une
commission d enquête américaine – peu dire qu’il était mal dans ses pompes,
Monsieur Social Network -, voici donc les diafoirus de Bercy, ceux qui savent s'octroyer des primes
aussi hors-la-loi qu’hallucinantes dans leurs montants – la Cour des Comptes
les dénonce depuis des lustres sans que cela y change rien ! -, qui nous
livrent aux multinationales du net. On eut pu penser qu’un outil maison et une
plateforme de type Peer Tube aurait pu faire l'affaire, il suffisait
d'un excellent
prestataire en informatique pour monter le dispositif. Mais non, paresse et
vassalisation aux grandes puissances et au monde de l'argent obligent, on préfère
contraindre le citoyen-contribuable a se faire avoir a ses dépends par les
tireurs de ficelles de la Sillicon Valley.
Les
contraintes érigées par Bercy faut-il le rappeler reposent sur du vide, la Maison
n'ayant juridiquement
pas le DROIT – cf. l'inexistence sur le plan juridique d'un contrat signé
entre Bercy et les contribuables permettant au premier de recouvrer un centime
sur le second, cf aussi les statuts de Bercy – d'exercer sa mission.
Les hauts fonctionnaires le savent bien sur et passent outre. Chaque
contribuable par un simple recommandé et aidé par un avocat peut s'il le veut purement
annuler son avis d'imposition tout aussi aisément qu’un indépendant ses cotisations,
selon le meme principe. L'extrême fragilité juridique des hautes
instances de l'Etat Français – la Présidence
de la République, le saviez-vous, est une entreprise déclarée au registre du
Commerce et bénéficie donc d'un numero SIRET … - devrait aiguiller
les citoyens à se défendre pied a
pied avec une mafia qui s'arroge unilatéralement des droits
favorables uniquement au haut du panier et à eux-mêmes …
Seulement
voilà, la peur du gendarme, les habitudes, la crainte devant des huissiers tartuffes,
eux aussi baignant dans l'illégalité, qui débarquent chez toi
pour créer un sentiment de peur, l'impression créée par le système que
quoi que l'on fasse le pot de
terre perd – ce qui dans les faits est faux, encore faut-il avoir mené un
combat soi-même pour le savoir -, tout ceci fait que les gens paient et paient
encore et donc entretiennent ce système contre lequel ils s'érigent en paroles et
en paroles seulement.
Devant
l'accumulation des
injustices et des irrégularités commises par cette caste auto-protégée dont les
membres gagnent bien davantage que les ministres, le simple fait de payer un
euro, c est-à-dire de consentir à, équivaut à un blanc-seing. Il n'y a guère qu’une et
une seule méthode valable envers ces gens-là comme envers les banques, refuser.
Oter tout son argent des secondes, organiser son insolvabilité pour les
premiers. Et apprendre à jouer et à se jouer du système sans surtout se
retrancher derrière une posture de culpabilité. Car quoi – Google, Facebook,
Amazon, Total, combien ces mastodontes paient-ils d impôts en France,
ZERO ! Donc le coup à la Apathie Lenglet du mauvais français, ces gars-là
qui se font rétribuer des sommes folles et bénéficient d'un scandaleux
abattement fiscal pour nous faire gober des salamalecs et cirer les mocassins
des puissants qui les rémunèrent, ouste !
Robin
des Bois – petit, ce gars qui prenait aux riches pour rendre aux pauvres, c'était mon héros.
Aujourd'hui on nous a monté
Picsou, Bernard Tapie et Lagardère en épingle et notre monarque bien aimé nous
incite fielleusement à devenir des milliardaires à Rolex. Ces vendus de Bercy
passés par l'ENA et la Cour des
Comptes fonctionnent comme une aristocratie repliée dans une forteresse
imprenable, je serais d'avis de la faire chuter telle une Bastille et de le faire
euro par euro. Car si nous asséchons collectivement la manne ils ne pourront
plus s'y servir indécemment
comme ils le font. Que ces gens-là sachent que l'esprit révolutionnaire
français n'est pas mort et que
tout finit un jour par se savoir puis par – pour reprendre leur vocable – se
PAYER.
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