15
mars, 7eme anniversaire du triste conflit syrien entamé le
15 mars 2011 et décidé de longue date par les faucons de Washington. Les
confidences de Roland Dumas nous ont permis de comprendre que des 2009 à
Londres, des hommes d'affaires et des diplomates s'agitaient.
Des
2011 fut créée
par des officiers déserteurs syriens l'Armée
Syrienne Libre. Laquelle déclencha aussitôt une guerre interne se muant progressivement
en conflit international impliquant pas moins de 60 pays.
Face
à ce théâtre sanglant comptant quelques centaines de milliers de
morts, la position française est en toute vraisemblance la plus absurde, la
plus coupable et la plus oscillante. Position construite entièrement
sur la base d'allégations non démontrées
proférées
par Barak Obama en avril 2013 – l'ex président
disait détenir
des preuves de l'utilisation par Bachar El Assad d'armes
chimiques contre son propre peuple, affirmations réduites
en poussière
par le MIT américain
attribuant ces attaques aux rebelles djihadistes soutenus et financés
par le camp occidental, France notamment.
Ce
fut sur cette base qu’'Hollande lança les troupes françaises
sur le terrain après avoir attendu en vain un soutien militaire yankee, le
congres ayant refusé à Obama l'engagement
de l Oncle Sam. Nous eûmes un Fabius, alors au Quai d Orsay, en petit télégraphiste
de ces fameux soi-disant rebelles, en réalité faux nez de l Etat Islamique, filière
locale Al Nosra, reçus en grande pompe au Ministère, financés,
armés
des 2012 en violation manifeste avec l'embargo
européen.
Ainsi donc Paris entrait en partenariat avec ces terroristes qui quelques deux
petites années
plus tard sur son propre sol … Puisqu’à'à
croire la thèse
officielle Daesch est l'ennemi public numéro
un …
La
position française traduit depuis le début la pire position qui soit, à
savoir celle du colon qui dicte depuis son Aventin un avenir à un
peuple qui ne lui a rien demandé, lui balance des fous sanguinaires a ses portes, leur
fournit des armes et exige comme un mantra sur la base d'allégations
totalement farfelues le départ – au nom de quoi pardi – de son dirigeant, homme fort
respecté et
très populaire chez lui, ce Bachar étant parvenu, lui qui appartient à
une minorité
ethnique et religieuse, à créer une situation d'équilibre
entre moult divisions localement.
Cette
position française est en outre une diplomatie de caniche vis-à-vis du
partenaire US. Lequel tient le poste de commande et engrange les dollars.
Bref
une politique de gribouille totalement mensongère
qui en plus sert parfaitement les intérêts des alliés américains, lesquels ne se gênent pas pour protéger
les lignes Al Nosra et faire de juteux business avec ces gars qui ont mis la
main sur quelques ressources pétrolières et leur refourguent leur came à
bon prix.
Came
pétrolière qu’'évidemment
les français à la Hollandouille paieront eux plein
pot. Préservez-moi
de mes amis …
Le
successeur d'Hollande, le Rothschildien Macron, n'en
finit pas sur ce dossier de pratiquer la danse de Saint Guy en multipliant
depuis sa campagne des déclarations toutes aussi contradictoires les unes avec les
autres. Un jour sa Majesté Poulbot 1er exige le départ
d Assad, le lendemain il le réintègre dans le jeu diplomatique – le gugusse a alors trois mois
de prise de fonction, en pleine période d'essai bébé
roule des mécaniques.
Puis sa suffisance nous ressort les arsouilleries autour des armes chimiques et
plastronne que ligne jaune gnagnagna et que si Bachar gaze alors seule la
Fwance etc. …
Avant
de déclarer
plus tard qu’'il a pris acte que s'engager
tout seul et que finalement Assad …
Bref
le grand n'importe quoi comme d'habitude
de ce Pinocchio de pacotille qui ne connaît rien à
rien à la géostratégie, je ne parle même
pas de géographie,
Monsieur La Guyane est une ile doit sans doute se figurer que la Syrie est
quelque part en Asie Mineure, ses fiches cuisine Rothschild ont juste mentionné
barils de pétrole
et gazoducs avec des tas de petits dollars qui scintillent à
coté
pour nos amis de chez Lafarge – vous savez, ce partenaire de business chouchou
des daeschistes …
L'embourbement
fut jusqu’'alors évité
par l'action conjointe de Poutine et des armées
régulières
de Bachar El Assad avec en fond d'écran
un soutien sino iranien de poids. Les tireurs de ficelles occidentaux virant au
pathos, le bloc d'en face fit fort heureusement de très
nombreuses victimes dans le camp de ces pseudos rebelles, vrais djihadistes et
authentiques gazeurs, L'on compta dans les victimes des bombardements
par les russes de leurs nids de vipères quelques Casques Blancs, quelques gars des renseignements
français, anglais, des mecs du Mossad ou de la CIA …
Quelques chiffres.
ü
Près de 500 000 morts dont près
de 20 000 enfants
ü
Près de 11,5% de la population syrienne
aurait été en
5 ans tuée
OU blessée.
Plus de 1 sur 10 !
ü
12 millions de déplacés
dont 5,5 millions ayant fui la Syrie et dont 3,3 millions se sont établis
en Turquie.
ü
83% de syriens vivent sous le seuil de
pauvreté
ü
D'après
la Banque Mondiale, les 6 premières années de guerre ont entrainé une perte de 226 milliards de dollars
avec la destruction des infrastructures. La reconstruction quant à
elle serait estimée à 350 milliards de dollars, On peut
supposer que certaines grandes firmes occidentales attendent avec impatience
les appels d'offres …
ü
Nombre de résolutions
de l ONU – 19. 11 vetos russes et 6 vetos chinois.
Un
bien beau bilan. Comme disait notre cher Laurent Fabius, du BON TRAVAIL !
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