Science
fiction, non, quoique … Anticipation OUI ! Roland Zemmechis, habitué aux
blockbusters catastrophes pachydermiques – Indépendance
Day ou 2012 – surprend avec ce Jour d’après étonnement posé, une des rares réussites
de ce cinéma catastrophe de type Apocalypse pour bientôt.
Ici
le climat – les thèses sont au nombre de deux.
L’officielle, celle que semble défendre
le film, le réchauffement climatique, la couche d’ozone, les obsessions de ce cher Bill
Gates etc. Ce que montre le film va à
l’opposé
du réchauffement, vu que l’hémisphère nord et notamment New York, revient à l’ère glacière.
Donc
l’autre
thèse, celle des complotistes, le fameux projet HAARP de la CIA et des autres
grandes puissances, basé sur l’arme climatique, la dérégulation par ondes du climat. Créant
– comme dans le film … dont l’habillage scientifique fait quelque peu sourire, mais on est
dans une super production – des tsunami, ouragans, tornades, glaciations –
tiens, tiens – et tutti quanti.
Le
but de la manœuvre quand c’est dirigé sur un pays est d obtenir ce qu’on veut sans
faire la guerre. Sur l ensemble du globe c’est la guerre des 1% contre tous les
peuples, dépopulation et consorts, pendant que l’Elite elle se marre.
Donc
tout est sans dessus dessous, les survivants se baladent dans un NYC désert et
tachent de survivre, on trouve meme un bateau russe échoué, image d’une grande poésie, que fait-il donc
bien la ce bateau, mystère …
Fiction
certes, mais crédible, ce qui fait la force du film. A force de jouer aux
apprentis sorciers l’homme moderne surpuissant peut soit volontairement soit
involontairement – on ne joue pas à Dieu avec le climat et la nature sans
que celle ci et celui là … - flirter avec la ligne de l’extinction des espèces, humaine
comprise.
Le
happy end obligatoire des superprods hollywoodiennes exige que ca se finisse
pas trop mal, bon, ya quand meme eu quelques centaines de millions de mort,
poor Paris, eh oui comme dans les prophéties en deux coups de cuillère rasée de
chez rasée avec l’image cent fois vue de la Tour Eiffel qui surnage groggy du
chaos. Et puis cette bonne vieille statue de la pseudo Liberté, elle aussi elle
fait peine à voir, on se demande vers quoi son bras
se tend avec la Nueva York en mode Reine des Neiges …
Le jour d’après a ce mérite insigne que de nous faire
partager une vision possible à défaut d être réelle d’un conditionnel futur, et de le faire
avec des images puissantes, de celles qui restent gravées. Un désert de glace,
une petite file indienne qui survit et avance pas à pas, comme des flocons sur une mer sans horizon. Un peu de
poésie dans ce futur de brutes.
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