La tentative de
main mise sur la Syrie se solde après 6 ans de combats et de media mensonges
par un désastre pour les faucons de l’OTAN et leurs alliés. Poutine, Assad et
les autres ayant réussi à force de contrattaques militaires et diplomatiques à
mettre à bas la 4e des 7 cartes de Dick Chesnais, l’Empire aux abois (et son
ami sioniste, lequel tremble de voir l’Iran prendre un ascendant sur le projet
de Grand Israël qu’il lui oppose) doit donc sans tarder reprendre une nouvelle
tentative (désespérante ou désespérée) sur la région à dépecer.
Apres quelques pourparlers entre US, Arabie Saoudite,
marionnettes de l’Union Européenne (simples courroies de transmission et petits
pigeons voyageurs), il fut donc décidé de créer de toutes pièces une tentative
de diversion en direction du Liban et de son Hezbollah tant décrié, parfait dans
le rôle de bouc émissaire / organisation terroriste par essence.
Le cher premier ministre libanais Hariri, dont le CV aligne
(tant sur le plan des amitiés que des affaires) un nombre de faits
impressionnant de collisions saoudiennes s’en est donc allé prendre sa feuille
de route à Ryad, et tel un bon salarié a donc lu avec soin les éléments de
langage qui lui avaient été préparés. Démissionnant depuis un sol étranger de
ses fonctions de premier ministre (quelle belle preuve d’amour et de respect
envers son propre peuple !), le voici donc qui s’envole à la rencontre du
Fondé de Pouvoir préféré des Rothschild en Europe sans passer par la case de
son propre pays. De quoi Hariri est-il le nom (le NOM …) : la question mérite
d’être posée.
Entre Trump et Macron sur ce même dossier, deux postures,
s’équilibrant, mais qui ne sont guère que des postures. L exciteur contre le pondérateur.
Macron, donc, futur Roi d’Europe d’après
la une du Time, se devait d’adopter ce faux panache de celui qui d’un trait de
plume s’en va reconquérir la chanson de geste de la diplomatie européenne et
bien entendu gauloise. Voix de la paix au Moyen Orient, rien de moins, après
les va-t’en-guerre Sarkozy et Hollande : avouons que le script qui lui est
donné offrira aux naïfs gaulois quelque fierté, après dix années absolument
calamiteuses sur le plan international.
Sauf qu’il s’agit – évidemment - d’une posture. Rappelons que Monsieur paix a
il y a à peine dix jours dénonce l’ingérence iranienne dans la région. Il
conviendrait sans doute de mettre sous les yeux de ce menteur de métier une
carte des bases de l’OTAN dans le coin, histoire, non de lui apprendre ce qu’il
sait pertinemment, mais de voir in situ son nez s’allonger.
Pour nos amis de l’OTAN, reprendre l’initiative passe nécessairement
par un conflit armé au Liban, et donc une réplique a une supposée agression du
Hezbollah contre tel ou tel allie, Israël au hasard. On peut sans trop prendre
le risque de se tromper attendre un équivalent média mensonge aux couveuses de
Saddam Hussein ou au gazage de Bachar El Assad, les médias européens sont prêts,
Bernard Guetta est au taquet et les opinions publiques globalement lobotomisées
(et déjà épuisées avant même le début de l’hiver par une rentrée âpre
socialement et économiquement) goberont sans trop aller chercher dans le détail - comme ce fut le cas pour la Libye puis la
Syrie.
Evidemment (un point de détail…) le peuple libanais – ce grand
peuple ami de la France – va à son tour faire les frais de cet immense jeu de
dupes. Et on peut avec quelques mois d’avance parier sur la création d’une
immense filière de l’Etat Islamique là-bas, née de l’opération du Saint Esprit
et se retournant évidemment contre la population elle-même. Chrétiens et
musulmans seront comme en Syrie les victimes de tortionnaires qui ont évidemment
à voir avec la barbarie à l’état pur et rien avec le Coran. Songer à la
souffrance qui va s’abattre sur ce peuple qui a déjà tant et tant subi dans son
passé, tout ceci pour préserver voir augmenter le pouvoir de marionnettistes
qui vivent du chaos tout en s’enrichissant, le tout dans le silence
assourdissant de ces européens et américains (je parle des citoyens) auxquels
les libanaises et libanais sont viscéralement attachés a de quoi faire pleurer.
Le chacun pour soi du capitalisme destructeur a pour corollaire l’extrême
division des humains, et ceci sert à merveille les intérêts des puissants.
La guerre contre les peuples – un à un : il s’agit
bel et bien de cela. Irak, Libye, Syrie, Yemen, aujourd’hui Liban… La guerre
contre les peuples ou la stratégie du chaos : voici donc le titre de la pièce
qui se déroule année après année sous nos yeux à compter d’un certain 11
septembre 2001. Le castelet, le public, le script, les marionnettes, les marionnettistes,
les éclairagistes, dialoguistes, marketeurs … : tout est en place et le
script avance pas à pas.
tres bonne analyse comme d'hab !
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