Je rêve parfois d’un Ministère de l’Elévation de l’Enfant
ou au contraire d’éduquer et d’évaluer et de noter et de classer on s’intéresse
à ce dernier vraiment.
Où pour tout ce qui est du ressort du savoir on revienne
aux bonnes vieilles méthodes de l’apprentissage en balançant le pédagogisme
destructeur à la poubelle et tous les pseudos experts qui vont avec, ces
pseudos ingénieurs qui n’y connaissent rien et ne servent qu’à inventer de
fumeuses théories qui sur le terrain sapent la connaissance.
Où on s’intéresse vraiment à ce pourquoi l’enfant est destiné
au lieu d’en faire de la chair à canon pour les boites capitalistes.
Où on enseigne tôt la philosophie et les arts et les
disciplines sportives.
Où l’on propose aux petits de jouer sur scène, de
dessiner, d’apprendre à chanter et à danser.
Ou on décloisonne la semaine avec des temps de pause.
Où on supprime toutes les notes.
Où on fasse des classes de quinze à vingt élèves.
Où on paie bien les profs et ou on arrête de les évaluer.
Où on bazarde évidemment tout ce charabia entrepreneurial
autour des compétences de l’enfant, cette sauce managériale n ayant absolument
rien à faire à l’école.
Où on remette l’ordinateur à sa juste place c’est à dire
pas à la première.
Où on interdise les portables allumés pendant les cours.
Où on réapprend le respect, la politesse, le savoir-vivre,
le respect des races et des cultures.
Où on ne parle plus de sexualité ou alors tard, vers
douze ans.
Où aucun fonctionnaire n impose ou ne conseille aux
professeurs experts de bibliographies ou de listes d’ouvrages conseillés.
Où on laisse les professeurs d’histoire dire LEUR version
et non la version des puissants systématiquement.
Où on apprenne aux enfants à réfléchir, à écrire convenablement,
à ne pas être dans l’émotion.
Où on revienne aux grands auteurs classiques, ou on n
omette pas les actuels, ou on projette des films de qualité.
Où le règne des parents se tienne plus à distance, ou
maman virago arrête de se croire chez elle à tout bout de champ.
Où les religions soient étudiées mais se tiennent aussi à
distance.
Où pas un doigt de communautarisme ne pénètre la salle de
classe.
Où tous les politiciens n’aient aucun droit de regard sur
rien quel que soit leur bord sur ce qui se passe à l’école et surtout sur les
programmes.
Où le métier de professeur soit reconnu sa juste valeur,
un des plus beaux métiers du monde.
Où la hiérarchie soit confinée à des taches uniquement
logistiques.
Où l’Académie n’existe plus.
Où il n’y ait aucune hiérarchie.
Où seul compte la relation enfant professeur.
Où les conseils de classe deviennent des œuvres bienveillantes
tournées vers le meilleur de chacun des gosses.
Où on ne sacralise pas le bambin pour mieux l abrutir.
Ou la mixité sociale soit obligatoire.
Je rêve …
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