Les drogues dites récréatives,
a petite dose les loulous. C’est vrai que planer sur du bon son avec c est fun,
on se lâche le corps se délie et l’esprit itou. Mais gaffe aux surdoses, aux mélanges
et a l’addiction. C’est chimique et pour avoir creuse le sujet – comme d hab – c’est
super nocif. Pour le moral – ça rend dépressif et ça coupe du réel -. Pour le
corps – ca amollit et ça bousille le sommeil régulier. Pour les neurones – ca les
grille et ça rend nerveux et apeuré. Enfin pour l’équilibre – vie professionnelle
et privée, amoureuse notamment.
La chimie c’est simple, ça
affecte et on sait pas ce qu’on gobe, sauf que c’est coupé et fabriqué on ne
sait où, par qui et avec quoi dedans.
Donc gaffe
Je me souviens de soirées
ou pas mal de mes potes abusaient vraiment. Ce que j’ai vu d eux, de leurs têtes,
de ce qu’ ils faisaient, ils avaient complètement perdu la tête et agissaient comme
des possédés hystériques ou glauques. Ces G-hole, ces gars qui se mettent à 40
piges à faire n’importe quoi en public. Restez fun mais gaffe aux excès et à
vous, tout se paie un jour et vous le savez.
C’est pas une ou des
drogues dures mais c’est pas parce que c’est pas dur que ça l’est pas à terme. L’an
passé, fin juillet, Montpellier, j’avais pas la pèche certes mais j’étais comme
toujours tout à fait conscient. Midi qu’il était. J’en revois certains, des têtes de cadavres ou de zombies, affalés
sur le gazon dans des tenues moches, vraiment pas à leur avantage, et qui se
faisaient des selfies genre DEAD ZONE, les yeux injectés de sang, la peau blême.
C’est pas ça s’amuser, on était en plein été, il faisait beau, autour les gens
dans l’ensemble étaient absolument pas dans votre état au contraire. Alors
pourquoi. Ca traduit quoi de vous.
A 40 piges et après
continuer à tirer sur la corde comme vous le faites est dangereux pour votre
corps, votre équilibre, votre mental. Arrêtez ces addictions, sortez mais pas
trop et pas trop tard, vous n’avez plus 25 ans, c’est fini ça, faut vous ménager
et ne plus vous comporter comme si vous étiez hors de danger par définition…
D’autant que disons-le,
des potes au cimetière ou en dépression, vous en avez connu combien ces 4 dernières
années, j’ai la liste, à chaque fois le coup de massue et les larmes alors que
tout était prévisible, les histoires de chacun tout le monde en connaissait les
grandes lignes.
Perso j’ai refusé d’y aller, pas envie désolé de pleurer quelqu
un qui se détruit volontairement et que les potes voient crever à petits feux
sans bouger le petit doigt. NON, pas pour moi, j’ai rien d’un pleureur professionnel,
je suis navré de ce qui leur est arrivé et qu’ils soient partis, comme vous je
les regrette mais je refuse à mon âge de cautionner un comportement destroy par
ma simple présence à un crematorium et de me taire. De 22 à 35 ans j’ai enterre des
dizaines d’amis de dancefloor morts du SIDA après les avoir visites à l’hôpital.
Eux n’étaient pas destroys, et ils sont partis dans d’atroces conditions avec
que la peau sur les os. Il y a 20/25 ans de cela, les quadras et quinquas s en souviennent. Pourquoi sont-ils morts – puisque tant
de leurs survivants ne comprennent rien à leur message. Pourquoi. A quoi ont-ils servi.
Fuir le réel et c’est le
retour du balancier assuré, il te chope et te fait tomber et tu pleures ou on
te pleure. Pas la peine de décrocher, passons pas d’un extrême à l’autre, pour
moi qui ai tant hanté les dancefloor, ceux du Palace surtout dans les années 80
et 90 ou on savait faire la fête bien mieux et sans tous ces cocktails. Pour
moi la page est tournée et vraiment sans regret. Mais vous. Pas envie de là ou
je suis d’apprendre encore de nouveaux décès, de lire en novembre des statuts a
la limite du suicidaire. A partir d un certain âge vivre comme dans un Marvel
avec un corps qui suit pas ça se paie cash. Se distraire n’est pas une fin en
soi, ça doit rester ce que c’est, un vrai putain de bon moment. Mais pas une ligne
de vie.
Car quand les lumières
vont se rallumer …
PS - Salutations au Doc, à son équipe et à
toutes celles et ceux qui sont engagés corps et âme dans le soin et dans l’aide
aux malades Et merci d’être là.
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