Ce barbant Barbier a du être pondu au XVII eme dans une
couveuse Louis XV par quelque obscure courtisane avec je ne sais quel poudré
marquis lécheur de babouche royale. Aussi présent dans notre espace meRdiatique
que les OGM dans nos assiettes, le canard laquais du PAF est une tête à baffes
de première, fier de l’être et de le chanter à tue-tête à toute heure, de sa
voix de héron théâtreux qui file à toute allure et remue l’immonde parole officielle
avec le tournis d’une chasse d’eau victime du syndrome de la Tourette.
Le roquet
à deux poils sur le torse aime tant s entendre qu’il ne peut tel un teckel a mémère
que piaffer haut et fort dans les aigus, à nous faire rendre notre repas sur la
moquette, tout en tournicotant sur sa chaise à ressorts. Peu chaud ce qui sort
de ce gosier, c’est toujours abyssale ment creux, systématiquement pédant et asséné
avec fracas, même si l’animal aime dire le contraire du contraire de l’opposé
de ce qu il disait l’avant-veille. L’écouter – ca file le cancer – c’est l’assurance
d’être ivre à jeun. Massacre à la tronçonneuse mais en version salon Relais et Châteaux,
si vous voulez.
Il a une érection à chaque apparition du Micron, et s’en
va parfois faussement courir au Bois car LUI a vu la fameuse photo. Qu il est
beau mon Jupiter, se gausse t-il en tournant les pages de Voici tachées par son
BN fondant. Qu il est beau mon Bébé Rothschild, tout nu ouh la la que ça doit être
meugnon …
Ses torche-culs – pardon, ses éditos, on les a en une et
en plus en images et son façon ORTF-BFM WC 2.0, avec le poulbot à l’écharpe
rouge- je parie qu’il se mouche dedans et en sort trois gouttes de son petit
nez retroussé - soudain vêtu d’une blanche chemise, et prenant des poses de
duchesse en pamoison. Ecoute-moi o abruti semble-t-il songer, écoute-moi t
endormir avec fracas. Perclus de lui-même jusqu’ au vertige, le meilleur ami de
Carlita, femme de la péripatéticienne number one qatari, n’en peut mais de ses
tournures de style Grand Siècle et se mire tel le crapaud dans l’eau sale.
Sa petite langue tourne si vite qu’il lui faut se retenir
pour l’avaler parfois. C’est que le servile zélateur des huiles tant aimées qui
doit pointer 3 heures au bureau entre ses déjeuners, petits déjeuners et
soupers aux meilleures tables avec nos soussous est par trop rapide, et tel un Zabulon
mâtiné de Lapin Duracel manque souvent de s étouffer dans ses lyriques et pénibles
envolées. Se prenant chaque fois le mur du réel – cette chose à fuir – dans le
bec, il est, de fait, toujours groggy, ce qui explique l’immense vacuité de la pensée.
Le mec est stone, en fait, totalement stone tout le temps. Ca excuse.
L’orgueil par contre est en mode ON de tous les instants,
et lui fait prendre nos lanternes pour sa vessie riquiqui. Le marivaudant qui l’habite
tel un esprit un vase lui fait jouer ici avec des répliques d’avant-hier et un système
d’exploitation made in CIA – copie conforme de celui de TOUS ses chers collègues.
Ce cornichon pas assez bon pour tremper dans une huile
autre que celle des palais ne nous souffre pas davantage qu’il ne nous connait,
nous les gueux. Si jamais il croisait un d’entre nous, pour sûr qu’il ferait
pipi dans sa culote et appellerait Catherine Nay et sa tronche en biais à l’aide.
On lui apprendrait à se nettoyer l’asticot dans sa rouge écharpe puis à relever
gentiment son pantalon Pinder. Et puis on lui dessinerait un sparadrap sur le
nez et deux cocards au marqueur rouge comme son écharpe. Et si on est en forme
eh bien goudrons ET plume dans l cul.
Car l’ostrogot est un moufflet, barbant certes comme pas
possible, un putching ball marrant pour cours de récré et un barde à attacher
dans l’arbre à la dernière image de la page 44 de tous les albums d’Astérix. N’empêche,
son ridicule de type précieux, reconnaissons-le, nous faire quand même souvent
rire. De lui, s’entend.
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