1968 marqua la naissance de l’Occident
libertaire tel que nous le connaissons. Et vit la sortie du chef d’œuvre de
Stanley Kubrick, 2001 l’odyssée de l’espace,
véritable énigme que bien des exégètes jusqu’à nos jours tentent de décrypter.
Le cinéma de science-fiction et d’anticipation,
et plus largement la culture d’anticipation, qu’elle soit littéraire (Orwell,
Huxley, Alain Damasio ou Francis Berthelot chez nous…) ou BD (Bilal, Moebius…)
tend à la société, sous l’angle le plus souvent du divertissement ou de l’Entertainment,
des clefs de lecture et de compréhension de ce qui va advenir à partir de ce
qui est. Ces œuvres, parfois fort distrayantes, parfois fort complexes à appréhender,
sont nées de l’imaginaire d’artistes fort au fait des choses de ce monde, qu’ils
s’essaient de traduire afin de pouvoir être reçues à défaut d’être comprises
par le public le plus large possible.
C’est le rôle des artistes, des
grands, des authentiques, que de créer des ponts entre leurs savoirs et leurs
intuitions et tous leurs contemporains. Sans les effrayer bien sûr, sans forcément
se montrer trop lisibles, trop faciles à comprendre : car de l’effort du décryptage
dépend la conquête de la liberté, celle de savoir, de percevoir et de
comprendre.
Ces cinéastes dont je me propose d’étudier
les œuvres sur 50 ans, de 1968 à 2017, ont j’en suis persuadé absolument tout
compris de ce monde, que ce soit intellectuellement, en termes de savoirs ou
par le biais d’intuitions. L’intuition, née dans la glande pinéale, est cette faculté
à percevoir le réel sous le masque trompeur des apparences, à le percer à jour.
C’est un œil de clairvoyance, un troisième œil qui ouvre le canal de l’inspiration,
laquelle ne s’explique pas de manière rationnelle : en état d’inspiration,
l’esprit, ouvert en grand comme une fenêtre sur le monde, reçoit des messages
et des images qu’il retranscrit fidèlement. L’auteur, cinéaste, peintre, écrivain
ou dessinateur, transcrit alors en état second, tous les créateurs inspirés le
savent et le vivent.
Le prisme à partir duquel je vous
propose de me suivre dans ce voyage d’un demi-siècle au cœur d’œuvres pour la
plupart extrêmement populaires (la saga Star
Wars, les Terminator, les deux
saga Alien et Prometeus, Avatar, les 3
Matrix, Blade Runner… ; les œuvres de Lynch, Kubrick, Cronenberg,
Tarkovski, Zulawski, Christopher Nolan etc… jusqu’au récent Ghost in the shell) sera celui des
origines, à savoir la lutte originelle entre Bien et Mal. D’un côté les Saintes
Ecritures et donc la Bible et les enseignements théologiques, de l’autre les
connaissances accumulées (que bien des cinéastes pré cités et initiés
connaissent) à propos de ce grand foutraque qu’on peut qualifier de « Monde
occulte » - à savoir l’accumulation des travaux et réalisations des Lucifériens
(Illumimati, Haute Franc Maçonnerie et sociétés secrètes, sectes occultes,
Elite Mondialiste etc…).
De très nombreuses œuvres ont été produites
et réalisées au cœur même de ce système, dans l’usine à rêves hollywoodienne, celle-ci
même qui tourne à plein régime du coté dit obscur de la force. D’autres au
contraire, clairement dissidentes, récusées et refusées par Hollywood, en
dehors. Ledit système accueille, accepte, promeut même nombre d’œuvres et d’artistes
œuvrant contre les plans funestes du serpent de la Genèse : la malice est
dans les gènes reptiliens, et il convient toujours d’ouvrir ses portes à ceux
qui sous l’intention d’éveiller participent malgré eux à la promotion de la thèse
inverse.
Des incursions chez les slaves
Tarkovski (russe) et Zulawski (polonais d’origine)seront utiles pour offrir au
lecteur le point de vue alternatif, foncièrement anti occidental et pétri de
foi que la culture des pays de l’Est porte en son âme. Ces deux Dostoeivski
modernes qui ont laissé derrière eux des œuvres absolument renversantes ont tracé
une route aux antipodes du divertissement et réalisé des films extrêmement
complexes, pour ne pas dire à rebrousse-poil de tout ce que le grand public
accepte. Ils complèteront par leur singularité comme leur absolue dissidence le
champ du cinéma d’anticipation principalement US.
Je ferai, pardonnez m’en, l’impasse
sur le cinéma asiatique, que je connais mal ou peu, tout du moins pas assez bien
pour être en mesure comme pour le reste de l’intégrer au cœur d’une analyse temporelle
en perspective.
Un premier billet donc sur 2001,
puis un pour chaque décennie, des 70 à nos jours. Bible dans la main gauche, littérature
ésotérique dans la droite – ou l’inverse. Voilà la proposition, voilà le voyage
que je vous propose cet été. Relire ou revoir ces œuvres sous cet angle, et au
travers tacher ensemble de décrypter notre monde, l’intentionnalité des
artistes et le sens de leurs messages cryptés.
A suivre…
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