La chambre était dans l’obscurité,
et l’appartement livré au silence. Tous étaient nus.
Sur le canapé, Jeff s’était assoupi
dans les bras du vieil homme sans nom. Leurs ébats avaient été fougueux.
Silvio entra le premier. Il buta
contre le rebord du lit, plongea la tête la première en son centre. Tâtonnant,
il trouva l’interrupteur d’une petite lampe recouverte d’un voile.
Le buste serré contre le dos de
Dani, Suzanna, depuis l’embrasure de la porte, le vit écarter en grand ses
cuisses, et attraper à pleines mains son sexe. Elle fit une légère pression du
bassin et poussa en avant son hôtesse, qui à son tour vint s’allonger, bouche
ouverte.
Suzanna resta un instant, à les
regarder faire, sans bouger. Elle se tenait bien droite sur ses talons, nue,
fière, et parfaitement sobre. Cette chevelure qui se déchainait sur l’homme
l’excitait.
Elle sentit, derrière elle, une
présence, et ne se retourna point. Elle reconnut le souffle chaud, et expira de
contentement.
« Tu ne veux pas t’approcher
davantage ?, demanda Pierre
- Laisse-moi regarder, répondit elle
sans se retourner.
Il la saisit par la taille, et elle
sentit une de ses mains la frôler.
« Mmmm, trahit elle en relevant sa
nuque pour mieux le frôler à son tour.
- Si j’y vais, tu me rejoins ?
- Pas tout de suite, mais oui.
- Bien »
Elle sentit qu’il était à deux
doigts de la prendre. Sa queue dressée butait contre elle et tâchait de se
frayer un chemin. Elle cracha dans ses mains, et le mouilla avec soin. Mais, se
détachant, il la contourna, et vint se poster derrière Dani. Suzanna fit un pas
sur le côté, entrant cette fois dans la chambre.
« Trop doux, trop doux ! », murmura
t-il en se tenant debout devant Dani, tandis que Silvio, s’abandonnant, lâchait
des râles.
« Trop doux, tout ça ! »
Il jeta un coup d’œil à Suzanna, et
reconnut un acquiescement.
« Ouvre, allez ! », fit-il en venant
s’asseoir à côté du fessier offert.
« Fais pas ta délicate ! Ouvre ça !
»
Et, mouillant ses doigts, il les
enfonça avec brutalité. Dani poussa un cri de plaisir, et Suzanna, aussitôt,
vint s’asseoir sur le rebord du lit.
« Vas y », murmura t-elle en pinçant
ses lèvres.
Pierre chevaucha alors la femme qui
s’offrait, et, inspirant profondément, commença à lui claquer les fesses. Les
coups claquèrent, un à un, de plus en plus forts, résonant dans le silence de
la chambre, auxquels répondirent, en écho, des râles de plus en plus relâchés.
« Oui, ponctua Suzanna. Oui, vas-y. Vas-y,
frappe ! »
Elle s’était abaissée, les yeux
grands ouverts, approchant de plus en plus près son visage du fessier que
Pierre à présent rouait de coups.
« Plus fort ! Plus fort ! »
A présent elle ne murmurait plus.
Silvio se redressa, et fut surpris du visage qu’elle offrait. Ce n’était plus
la jeune et élégante femme qu’il avait dévorée du regard. C’était devenu tout
autre chose.
« Plus fort ! Plus fort ! Oui ! »
A leur tour les mots claquaient,
métalliques, accompagnant les coups, les précédant. De son compagnon elle ne
voyait que la main, lourde, implacable, qui s’abattait. Et ses yeux ne
quittaient pas ce corps qu’on maltraitait.
« C’est donc ça. C’est donc bien ça,
lui répondit Pierre en s’acharnant avec une froideur détachée. Je le savais »
Il se tourna, l’agrippa par le bras,
et de force la fit basculer sur le ventre par-dessus Dani. Puis, la bloquant
entre ses cuisses, il la chevaucha.
« C’est donc ça », la nargua-t-il en
prenant appui de tout son poids sur elle, de sorte qu’elle fût comme confondue
avec celle qu’elle écrasait.
« Tu appelles ça. Je ne me trompe
pas »
Silvio se dégagea. Venant se poster
à hauteur de leurs visages, il les agrippa toutes deux par les cheveux. Dani
semblait aussi excitée que Suzanna craintive. N’écoutant que son désir, il
s’abandonna, passant de l’une à l’autre sans plus d’égards.
D’un signe sec de la tête, Pierre
l’encouragea vers sa compagne.
« Do it !
Put it inside her. Fed up with her talking. »
L’homme comprit et obéit. Dani se
dégagea de l’étreinte, et vint lécher le visage de sa partenaire.
« Ses yeux ! Ferme ses yeux !,
ordonna Pierre.
- Ses yeux ?, fit Dani.
- Qu’elle comprenne ! »
Et il roua de coups Suzanna qui ne
put rien faire d’autre que subir ce qu’elle appelait de lui sans le savoir.
Sans crier. Et sans pouvoir pleurer.
Sans crier. Et sans pouvoir pleurer.
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