dimanche 4 juin 2017

Londres, et après ? Vivons, merde !


Cette fois Londres, encore Londres, encore le Royaume Uni, troisième fois depuis fin mars. Nos amis anglais trois fois visés. 7 morts, 48 blessés, un camion bélier, des poignardages dans des cafés : l’horreur, une fois encore.

On ne les compte plus, ces attentats, depuis début 2017, sur le sol européen. Ailleurs aussi, dans les pays du Maghreb, au Proche et Moyen Orient, dans des pays musulmans d’Afrique et d’Asie. Un peu partout en fait. Seuls épargnés à ce jour : l’Amérique Latine et du Sud, Les USA et la Canada, l’Australie et toutes les iles petites ou moyennes. Tout le reste est pris pour cible par ces fous sanguinaires.
Pensées aux victimes, à leurs familles, à leurs amis.

Pensées à vous d’Europe du Nord, cible privilégiée des intégristes kamikazes qui veulent votre perte et qui n’ont pas peur de la mort. J’étais encore parmi vous il y a moins d’un an, j’ai senti le danger croitre, me suis informé des mois durant sur ce qui se tramait, ai découvert bien des choses, des choses que je ne partage point ici de peur non seulement de ne pas être compris, mais de vous effrayer, ce qui n’est en rien mon but. Je vous veux en sécurité et en paix, légers aux portes de l’été. J’ai fait me concernant mon travail et ai compris pour moi certaines choses, allant piocher dans mille directions, guidé autant par ma raison que par ma foi – je veux dire : mon expérience spirituelle.

Laquelle me fut d’un grand secours pour être en mesure d’appréhender ce que ma raison tissait jour après jour en tachant de récuser ce qu’elle apprenait, des mois durant, contre tout le système de croyances et de valeurs que j’avais jusque la bâti ou laissé croitre sans m’en rendre compte. Dieu que mes études en philosophie et ma passion pour l’histoire, la géostratégie, la politique, la grande littérature et le grand cinéma me furent utiles ! Ça sert quand même l’érudition – même si ça peut aussi aveugler, si ça reste prisonnier d’un schéma de pensée et de croyances  …

Ce fut un travail intérieur personnel, éminemment personnel, qui s’étala sur des mois et des mois. Et qui fut à l’ origine de ce départ au loin, un départ murement réfléchi. D’ici il m’est plus aisé de continuer à voir, à apprendre et à comprendre, sans être pollué et par les soubresauts d’une actualité hautement anxiogène, et par les avis et opinions et réactions de celles et ceux que j’aime, qui obéissent encore au schéma de croyances que j’ai délaissé. Et qui ont pour beaucoup, je l’entends et fais avec sans surprise aucune, un mal infini à appréhender voire à tolérer une voix discordante.

Sachez ceci : loin de ne pas prendre en considération vos réactions à l’estomac, je les intègre bien en amont, et ne m’exprime et ne délivre pas plus du dixième de ce que j’ai appris. Pas plus. Ce ne serait ni utile ni efficace, et ce serait rejeté d’un revers, sur le thème : il est fou, complotiste ou je ne sais quoi d’autre – ce qui est déjà le cas. Normal : rien de surprenant, je veux dire.

Je formule un vœu, un seul : forçons nos dirigeants a immédiatement cesser de nous impliquer dans ces guerres ou nous n’avons RIEN à faire et qui nous mettent en grand danger ! Fichons la paix aux syriens, et venons à leur secours VRAIMENT plutôt que faire le contraire. Ce chaos auquel nous avons grandement contribue est en train de nous revenir en pleine gueule, a nous qui ne l’avons pas décidé et encore moins désiré.

Certains ont décidé (je le respecte) de me virer de leurs contacts, mes écrits, certains de mes écrits, dans leur réception, ça ne passait pas, ça ne pouvait pas passer. Pas en ce moment du moins. J’ai accepté, j'ai fait comme si, je n’ai rien dit, je comprends parfaitement. Ça m’arrivait avant, censurer ce qui me dérangeait, tout balayer d’un revers de main, le bébé avec l’eau du bain. C’est conjoncturel, ce n’est en rien grave : la vie continue, seule la mort met un point final, on se retrouvera sans doute, je reste disponible, « tranquilo » comme disent les gens au Paraguay. C'est juste votre lecture, un miroir en somme : rien de plus.

Votre été va commencer. Ne pensez pas trop à tout ça, vous n’y pouvez rien, vous n’avez pas prise sur ces évènements. Sachez juste que Daesch a gravement menacé la France tout récemment, qu’on peut supposer que Paris sera visé, Marseille qui sait, une grande agglomération. 

Mais la menace ne marche pas toujours loin s’en faut ! La plupart des attentats préparés ont échoué en France jusque-là, on est bien mieux armés que nos amis anglais ou allemands. Les services de renseignement et de police français sont plus qu’excellents, ils font un travail absolument remarquable : depuis deux ans le nombre d’attentats déjoués est élevé. Vous pouvez au moins la dessus faire confiance à ceux qui sont au-dessus. Et rester vigilants, notamment envers les lieux ou les évènements dits symboliques ces semaines à venir. Simplement vigilants.

Ce qu’ils veulent c’est que vous viviez dans la peur : refusez-la fermement, et vivez paisiblement, sans vous opposer et sans vous battre entre vous. Faites comme nos jeunes : éclatez-vous, allez danser, faites des picnics le soir, allez voir des films au grand air au Parc de la Villette, longez à pied les quais de Seine la nuit, observez la majesté de Notre Dame !

Faites-vous plaisir, partez à la campagne, à la montagne, à la mer. Allez visiter vos parents et vos grands parents, apportez-leur votre chaleur et votre gaité. Laissez votre corps se détendre aux rayons de soleil, laissez infuser le doux parfum des alcools et venir les rires qui vous lient à vos proches. Tournez le dos aux divisions, aux ricanements, à la vulgarité, à Hanouna, à toutes ces polémiques stériles et grotesques que vos medias et réseaux sociaux vous imposent.

Eteignez vos téléviseurs, rangez vos Iphone.

Cet été je vais simplement continuer ici à publier chaque jour un chapitre de Sundance. En une semaine plus de 500 lecteurs (et ça continue à grossir chaque jour en effet boule de neige) qui suivent le feuilleton, gratos ! Voilà, je ne ferai que ça : finir de mon côté le 3eme volume et vous offrir le 1er en 2.0. La culture ça devrait être gratos, comme le plaisir.

On n’est pas comme les chats, on n’a qu’une vie : ne l’oublions pas !


Allez, dans la paix du Christ, gentils mécréants : je pense fort à vous. 

Et j’embrasse ma si jolie nièce, mon soleil, ma Julie.


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