lundi 26 juin 2017

Angot Virago !


A la sortie de L’inceste, le 1er crachat de Dame Angot sur papier, je compris aussitôt que le Paris Germanopratin venait en un seul opuscule de déclarer la guerre à la littérature française. Cette chose mal écrite et hurlée par une scribouillarde possédée avait tout d’un palimpseste ou d’un carnet d’asile. Pourtant il fut aussitôt porté au pinacle par toute la presse littéraire ou presque, dans un concert éminemment suspect.

Je songeai alors A Marguerite Duras, dont la folle piquée se réclamait : qu’en pensait donc Margotton ? Sirotant à l’époque avec son Yann de mauvaises piquettes sur les plages de Normandie, l’immortelle auteur de Barrage contre le Pacifique s’en cognait.

Nous qui lui survécurent dument souffrir, pire que sa piquette, la piquée. Près de 25 ans que ça dure : la foldingue des plateaux pisse copie comme d’autres éructent, et pas un de ses ouvrages ne fait autre chose que cracher dans la soupe qui la nourrit, et notamment sur tous ses proches. Comme hystérique elle se pose, mais comme romancière, nada, aucune imagination, que de la malveillance et du rapt contre les pauvres êtres dont elle instrumentalise la présence dans sa vie pour ensuite les occire dans ses torchons. C’est devenu ça, la littérature selon les puissants : Voici Gala trash avec un style qui tient de la coulée vaginale putride.

On sort parfois la dame gauche bobo sur les tréteaux haranguer le téléspectateur assoupi et lui crever les tympans (et les yeux !) d’interminables et minables petages de câbles. Il fallut la Virago Angot pour réussir, pendant la campagne 2017, à me rendre Fillon sympathique, tant sa diatribe indigne à son égard le fit passer pour le seul être censé sur le plateau.


Qu’on puisse à ce point imposer cette absolue nullité toxique et mettre ses livres ailleurs qu’au pilon est affaire parisienne, de certains arrondissements seulement. Peu lue avec le temps tant elle insupporte, la fumiste scribouillarde peine à aligner trois mots, et la lire plus de trois minutes ne m’est possible qu’avec une forte dose de tranquillisants. Il y a tant et tant d’écrivains de talent inconnus au bataillon en France que lui accorder ne serait-ce que cinq minutes de son temps en ouvrant au hasard la moindre de ses œuvres sur un étal de boucherie est peine avant tout – et peine perdue.

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