Domingo, el día de Dios.
Ici,
dans ce pays d’Amérique du Sud à peine frôlé par le modernisme intégriste ou la
religion catholique triomphe dans les cœurs, le Jour du Seigneur signifie
quelque chose de profond. On ne travaille pas ou peu, le dimanche, à midi
absolument tout (sauf les stations essence Total bien sûr) est fermé. Les églises
sont pleines à craquer, personne ne se sent obligé d’y aller, ce sont en général
les parents qui y vont pour toute la famille. Et ils sont dans tout sauf dans
le prêchi prêcha.
Pour le catholique que je suis, c’est
comme on dit pain béni. Ici je n’ai pas à taire ma foi, de peur de me faire écharper
par des railleries émanant de gens qui ne croient en rien d’autre qu’en eux-mêmes
– et encore. Ici, le catholique très particulier que je suis peut s’exprimer pleinement
en communion avec tout un chacun. Y compris ici donc, par écrit, et ce sera ma première
sur le sujet. La première fois que j’aborderai cet aspect déterminant, sans
doute le plus important qui me caractérise, moi dont le nom est « Christ
of Cross ».
Le jeu de mots m’amuse à présent,
mais il m’a longtemps intrigué, et a intrigué énormément de prêtres et de curés
que j’ai rencontrés en 50 années. Encore cet été à Athènes, ce pope avec qui j’ai
conversé une heure dans la rue, il était soufflé, on a eu un échange
passionnant, très « osé » car tout sauf orthodoxe. Un esprit libre,
une parole libre, dense, érudite et éclairée, un moment inoubliable.
Et puis cette Mère Supérieure née en
Palestine, et dont je tairai tout ce qu’elle m’a confié – qui fut stupéfiant,
et au fond, pour un homme de foi comme je le suis, évident.
Ma lecture de la Bible est le
contraire d’un gobage, je suis extrêmement critique vis-à-vis du dogme et pense
avoir sur bien des « chapitres » su faire le tri entre fiction, réalité,
mythe, mensonges séculiers, réécritures, paraboles etc…
Ce texte dit sacré est une somme
provenant de traditions orales en grande partie (l’Ancien Testament) qui fut réécrit
pas mal de fois puis figé dans le marbre par les tenants du pouvoir séculier –
les bâtisseurs de l’Eglise. Il convient donc de l’interroger en profondeur, ce
texte, pour lui faire dire ce qu’il est au fond des choses. Car parfois la
Lettre est gommée. Eve qui croque la pomme ? Faux, manipulation pour
soumettre les femmes. Jésus née d’une vierge ? Conte pour enfants, même si
Marie a existé. Jésus fils de Dieu ? Parabole. Celui-ci a existé, était un
homme, fut marié, eut des frères et sœurs, et fut à mes yeux le plus grand prophète
de l’humanité. Sa résurrection ? Habile façon de tenir les brebis en joug
en leur promettant le Paradis après la mort et non sur Terre.
Etc…
Des quatre Evangiles ma préférée et
de loin est l’apocryphe, celle de Saint Thomas, celui qui doute. Exclus, Thomas
fut à mes yeux le seul véritable apôtre de Jésus, celui qui le traduisit le
mieux. Lui seul à mon sens ne trahit pas sa Lettre, justement parce qu’il
doute. Son évangile, courte et dense, est une splendeur, un hymne à l’amour poétique
et bouleversant, qui à chaque lecture me fait venir les larmes aux yeux.
Je fais bien sûr, moi qui ai été dressé
dans un collège catholique de type intégriste huit années durant, une très
grande différence entre la Foi (la spiritualité, véritable traduction humaine
de la Parole du Christ) et la Religion, qui est un instrument de pouvoir. Et
qui en tant qu’instrument, mérite la plus grande vigilance. Dans le sein de l’Eglise
cohabitent des êtres exceptionnels de grandeur d’âme et de dévotion et leur
exacte antithèse, sortes de loups déguisés en agneaux et qui font plus que
flirter avec les Loges exécrées.
Toutes les religions ont été infiltrées
par le poison maçonnique, que je considère comme la pire chose jamais créée par
l’homme, pire encore que Mein Kampf car bien plus pernicieux et animé par un
fond plus que puant qui se cache et inverse tout, et déguise le mal en bien- quelque
chose de suprêmement infect, nocif, et j’ose et pose le mot, satanique, comme
Kubrick, Damasio, Stephen King et tant d’autres ont fait plus que le suggérer
dans leurs œuvres.
Ce truc ou quand tu entres dedans on
te dit : tu obéis à compter de ce jour à l’Ordre sans discuter et tu te
tais pendant x temps et on va te faire passer des tas de rituels grotesques, ET
DONC grâce à ca tu deviendras un homme libre. C’est ça, l’initiation des maçons :
une monstrueuse injonction paradoxale qui ne peut être approuvée que par de suprêmes
crétins ou par des âmes corruptibles, donc de futurs corrupteurs.
Et ce poison s’est infiltré partout :
finance, grands industries internationales (regardez les familles qui composent
les actionnariats de tous les plus grands groupes alimentaires, d’armement,
pharmaceutiques etc. : toujours les mêmes familles), institutions
politiques transnationales (UE, ONU, FMI), nationales et monétaires (Reserve Fédérale,
BCE…), maintenant Armée, Police bien sûr (n’est-ce pas Alain Bauer) et
Education Nationale (avec leur poison pédagogiste, cette désintégration du
savoir qui transforme la charmante tête blonde en mouton prêt à l’emploi -
auquel de courageux profs résistent). Le Vaste Plan avance à toute allure…
Les hommes de foi éclairés le savent
et le disent parfois à mots couverts parfois plus que clairement. Aux quatre
coins de cette planète ils disent et dénoncent, et sont épaulés par de grands
diplomates, de grands scientifiques, des anciens de la CIA, d’anciens
ministres, des retraités de l’armée et de la police, des maçons repentis, des
penseurs et des artistes, des chercheurs, des sommités de la médecine, des autorités
spirituelles, de vrais journalistes, et des centaines de milliers de citoyens
de toutes origines.
En France ou la propagande et l’inculture
galopante et le mythe de la raison toute sachante ont fait des ravages, le
message (en progrès) a un mal de chien a passer.
Le Pays des Droits de l’Homme, celui
de la Révolution Française (il y a 228 ans), celui des Lumières. Ou en est-il,
ce grand pays ? Dans un état de délabrement inouï. Violences civiles,
verbales, à mains nues, à mains armées comme jamais. Explosion du suicide d’adolescents.
Record de pilules bleues et de psychotropes. Dépressions en cascades. Médias
plus abrutissants que jamais avec Hanouna à toutes les sauces. Harcèlement au
travail, management par la terreur, deshumanisation du travail, suicide des
agriculteurs. Manifestations monstres, attentats et armées dans les rues 24/24.
Empoisonnements lents du corps par l’air, par l’eau (pleine d’aluminium), par
la bouffe (ca commence dès le plus jeune âge avec la crème pour la peau des nourrissons
et le lait industriel pour bébés, bourrés de saloperies plus que toxiques), par
les médicaments chimiques, par les vaccins.
Empoisonnements par la tête : télé
abrutissante, journaux mensongers, industrie de la distraction infantilisante, réseaux
sociaux débilitants faisant appel au pire de l’homme, applications écrans de
rencontres isolant chacun dans une bulle ou personne ne rentre etc.
Et évidemment pertes de libertés
progressives – alors que quand j’avais 20 et 30 ans on en conquérait de
nouvelles.
J’arrête le tableau – qui est fort
incomplet. Si vous pensez que celui-ci traduit un mieux ou une évolution alors
votre cause est définitivement perdue.
Avoir coupé la tête du Roi et du Clergé
pour aboutir deux siècles après à ca : ça valait la peine. Je ne suis pas
royaliste, o non, mais quand même, sous l’Ancien Régime le tableau n’était pas
aussi noir, les gens crevaient la dalle mais croyaient en quelque chose, la
peste c’était moche mais les agonies dépressives n’étaient pas aussi
exponentielles. A quoi bon vivre plus vieux si c’est pour crever à petit feu
dans un truc privé tenu par des rapaces ou on te compte ta dose de bouffe
degueulasse et ou on te laisse gueuler dans ton lit ton mal ?
Les marionnettistes de la Révolution
étaient, tels Voltaire dont je connais bien la biographie, des types vraiment
pas nets. Et ils furent les premiers servis, et depuis rien n’a changé.
Sans doute vous sentez-vous libres,
et vous l’êtes sans doute et c’est vrai et c’est bien : mais
collectivement ? Est-ce cela le prix à payer pour votre liberté, pour la nôtre ?
On en est à cinq Républiques, et toutes se sont soldées par d’immenses échecs,
jamais aussi peu d’égalité et de fraternité, et une liberté en trompe l’œil qui
augmente pour certains et diminue pour d’autres. Nées dans l’espoir et l’idéal,
ces cinq Républiques se seront une à une fracassées sur le mur du réel, l’Empire,
la Restauration, Pétain, et maintenant le Totalitarisme Oligarchique. Il serait
temps de penser à changer de système d’exploitation au lieu de se contenter de
trouver un nouveau logiciel. C’est toute la mécanique qui est cassée. Tabula
rasa !
Comme l’écrivait Jack London, «
Il est temps de rire de nos maitres avant de les renverser ».
La religion matérialiste, et avec
elle le modèle occidentalo libertaire arrive à sa fin, et le vaste plan échouera,
j’en suis certain. Ces Icare se bruleront tous les ailes, ils se sont tant
approchés du soleil que leur fin, comme dans mon roman Sundance, dans le dernier chapitre
du 8e volume que je n’ai pas encore écrit mais que je connais depuis avant le 1er mot du Er volume de Genese , ça sera le plongeon
direct dans le cœur du volcan. Ces saloperies crèveront dévorées par le feu et
leur bottox fondra. Ça finira comme dans l’Apocalypse de Saint Jean, la Bête
sera terrassée, il y aura beaucoup de brebis égarées, beaucoup de pertes hélas,
mais enfin l’horizon sera dégagé.
Et après on pourra tout
reconstruire. Et ça sera génial. Il n’y aura pas pour nous de Jugement Dernier.
Mais un Paradis sur Terre.
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