Quand au sol horizon s’obscurcit, la
meilleure chose à faire est de lever les yeux en direction du ciel, d’attendre
patiemment la tombée de la nuit et d’observer les étoiles.
Celles-ci, haut dans le ciel, nous
permettent de nous éclairer dans l’obscurité. Quand elles sont nombreuses,
elles peuvent même aller jusqu’à nous permettre de nous orienter le long d’un
sentier de pierres sans tomber au sol et nous faire mal.
Nous ne savons guère que le destin
de ces astres est d’éclairer de haut et de se consumer. Quand elles s’évanouissent
nous ne sommes guère à leurs côtes pour les éclairer à notre tour. Leur mission
(car c’en est une, et je leur rends ici hommage) est tout entière vers nous destinée.
Et cette mission est immense, pour ces petits astres parfois fragiles qui se
transcendent dans le don de soi.
Ainsi vais-je, une à une, les
honorer dans les tous prochains jours, mes « étoiles »… Ces femmes,
actrices françaises, dont les visages lumineux auront éclairé mes plus beaux rêves
d’enfant, d’adolescents puis d’adultes, et que toutes j’aurai convoqués dans
mon roman SUNDANCE, se verront le sujet d’un billet, ou je vous conterai non le
destin mais la grandeur de chacune.
Ainsi seront honorées Romy Schneider,
Isabelle Adjani, Isabelle Huppert, Catherine Deneuve, Dalida, Fanny Ardant, Dominique
Blanc, Sophie Marceau, Sandrine Bonnaire, Vanessa Paradis. Et pour clôturer, l’immense
et unique Beatrice Dalle, astre noir d’une magnifique constellation.
Les petits hommes que nous sommes
vous saluent, Mesdames, bien courtoisement, et tendrement.
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