Dans cette partie de Poker Menteur
ou tous les coups sont truqués, l’Oligarchie, seule décisionnaire des « gros
candidats » qu’elle entend via ses financements et ses sondages bidon
imposer au mouton électeur, dispose de plusieurs cartes qu’elle se divertit à
placer sur la table au moment opportun.
Cette année, un plan A (Macron,
alias Rotschild), le préféré, et un plan B (Fillon : le meilleur programme
selon Gattaz Roi du MEDEF mais quelque peu éloigné des réalités de la Haute
Finance et soupçonné de ne pas être un soutien inconditionnel de l’axe USA Israël
et de tout ce qui en suit).
Dans ce jeu le nom des gugusses n’a
aucune importance, ce qui compte pour le joueur ce sont ses seuls intérêts. La
carte A ayant été préférée pour des intérêts financiers hautement supérieurs à
des histoires d’équilibres des comptes, un petit déclenchement de révélations
de faits connus des teneurs de cartes depuis des lustres permit de changer
quelque peu la donne.
Pour les cartes préférées et aussi
pour certaines autres (indispensables car pour gagner il faut des perdants et l’illusion
d’un choix non truqué), financements acquis, sondages prêts, heures d’antenne,
couvertures de presse, tout l’attirail !
Pour quiconque a une main, il
convient donc d’avoir des cartes perdantes mais utiles. La Carte Marine,
parfait repoussoir à majorité selon nos marionnettistes sert à ça. Capter des voix
et échouer sur le fil du rasoir pour permettre au chouchou de triompher sans
mal. Au cas où cette stratégie se révèle perdante, un plan B est prévu. Placée à
l’Elysée, la carte Marine déclenche la panique, on spécule à la baisse et on se
sert sur les bijoux de famille pendant la flambée. On gagne donc sur les deux
tableaux.
A côté la carte Hamon et la carte Mélenchon,
toutes deux financées par le système bancaire,, sont faites pour se contenir en
s’annulant toute arrivée au second tour. Diviser pour mieux régner donc en les
jouant évidemment toutes deux perdantes. Puis exciter dans les dernières lignes
droites l’électeur en faisant dramatiquement chuter l’une au profit de l’autre,
en laissant simplement faire les choses compte tenu des talents de chacun. L’échappée
Mélenchon autorisée par la publication de sondages convergents (et créant de
fait un effet : prophétie auto-réalisatrice) permettant dans les tous
derniers jours une offensive contre le coupable de l’échappée belle. Un effet climax
si vous voulez censé faire frémir (par marionnettes télévisuelles et tribunes interposées)
l’homme de raison qui en nous sommeille et tremble à cette idée odieuse :
le choc des populismes est au bout du chemin.
Avoir ainsi excité les peurs en
laissant le loup gambader quelques jours dans la bergerie devrait permettre,
dans un monde « raisonnable », de tuer l’hypothèse.
Tout du moins est-ce ainsi qu’ils
raisonnent encore, nos grands stratèges. Car leurs intérêts supérieurs semblent
avoir omis un détail : cet appétit à renverser les roitelets depuis
Duflot, Juppé, Sarkozy et tous les autres pourrait très bien aller jusqu’à renverser
la table et foutre le jeu de cartes par terre.
Le désordre est tel que le spectateur
passif des parties précédentes s’est pris au jeu de tirer à son tour les
ficelles et s’amuse dorénavant aux dépends de ses contempteurs en faisant échouer
un à un ses coups aux ficelles archi connues. Fort bien payes pour anticiper
les coups par leurs brillantes analyses, les commentateurs professionnels sont
tellement largués qu’ils en viennent presque tous à tirer des plans sur la comète
de faits qu’ils n’ont absolument pas vu venir à partir de logiciels datés. Ils
n’ont pas encore admis qu’eux aussi sont dans le viseur, eux, leur suffisance,
leurs morgues et leur idéologie a peine masquée.
Tout est dorénavant à portée de
vote. En deux dimanches toute cette oligarchie et leurs pantins peuvent tomber.
A vous de jouer !
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