Eux les riches, eux les milliardaires, eux qui amassent tout, nous privent
de tout et possèderont bientôt la quasi totalité de ce qu’ils nomment les
richesses de la planète nous disent : ce monde est un village ouvert, le
monde vous appartient etc… Je dis : chiche !
Mais ce chiche n’a rien d’un blanc seing, encore moins une soumission à
leur diktat. Le monde m’appartient ? Raison de plus pour ne posséder rien,
pour voyager éternellement, ne jamais me poser trop longtemps, refuser le
système bancaire qu’ils me tendent, ouvrir une porte puis ouvrir la suivante et
ne jamais m’attarder. La plus belle des richesses est dans la capacité à vivre
l’instant sans se laisser emmurer par le regret d’hier et la peur du lendemain.
Vous me contraignez à avoir une pièce d’identité, un passeport pour passer ces
frontières qui pour vous n’existent pas ? Permettez-moi d’en faire tout
autant, mais différemment. Je n’ai point besoin d’un jet affrété et d’un
passe-droit pour couper une file : on se débrouille tout aussi bien que
vous avec trois fois rien.
Que vos marionnettes à la tête des états ne m’embarrassent pas avec ces
taxes dont elles vous exonèrent, et surtout que personne ne vienne me
culpabiliser de ne pas participer à la construction des routes, des hôpitaux,
des crèches et des écoles. Que les EXXON et TOTAL commencent à donner l’exemple !
Ce système vermoulu aux lois truquées faites par vous pour vous mêmes et contre
nous, je m’en affranchis sans trop faire de bruit, mais réellement. Votre
système est ainsi fait qu’il est possible de s’en affranchir sans trop tricher :
alors puisque je ne suis plus sur votre sol et n’ai plus l’intention de le
fouler autrement que fugacement, autant vous dire que vos huissiers et lettres
de créances peuvent courir. En 20 ans d’indépendance où tout ce que j’ai gagné
je ne le dois qu’à moi même à peu de choses près, j’ai bien plus donné que
reçu, et ayant fait les comptes ai unilatéralement tranché. Le contributeur n’est
désormais pas plus contribuable que citoyen.
Il est devenu, c’est vous qui m’y invitiez, vous et tous vos agents
électoraux médiatiques, citoyen du monde. Mais au risque d’enfoncer le même
clou deux fois : certainement plus du vôtre.
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