Je
ne l’ai pas vu surgir, tel un taureau affolé qui se dresse, non sans témérité,
au devant du matador. Cherchant à capter mon regard, tandis qu’autour de moi
ils sont plusieurs, à savoir, à deviner, à observer la scène. Celle qu’il
entend m’imposer, à moi qui depuis plusieurs mois la lui refuse, sous quelque
forme que ce soit. Qui lui ai dit, le plus clairement du monde. Que c’était
fini, définitivement fini. Que cette fois plus jamais, plus comme autrefois je
ne lui tendrai la main. Cette pente, irrésistible, qu’il a empruntée depuis
trois ans, le lançant pas à pas dans la direction qu’avait prise son père, le
transformant petit à petit en un autre que celui que j’ai si bien connu et que
j’aurai tant aimé…
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