mardi 31 janvier 2017

De l'ardente nécessité des crises pour renaitre


A celles et ceux d'entre vous qui traversez un hiver intérieur, ces mots nés de l'expérience. Souvenez-vous du "Mal de vivre", la belle chanson de Barbara. Celle-ci se clôture sur "la joie de vivre". Quand nous sommes épris de joie de vivre nous sommes suffisamment occupés à (bien) vivre que nous n'apprenons guère. Les cycles dits dépressifs, les difficultés, les écueils et les échecs sont les véritables opportunités que la vie nous offre pour apprendre sur nous-mêmes et sur nos autres. Ceux qui parmi nos proches abondent toujours dans notre sens nous rendent-ils vraiment service ? Ne sommes-nous pas davantage redevables à ceux que nous qualifions d'ennemis ? 

Ceux-là sont placés sur notre route pour nous aider à y voir plus clair. Nous sommes entièrement responsables de ce qui nous arrive, de ce que nous pensons et ressentons. Si untel nous heurte par ses propos et/ou son attitude à notre égard, n'est-ce pas là une occasion unique d'interroger ce qui au-dedans coince ? Sommes-nous si forts, si solides, si nous tremblons à l'approche d'un être, à la lecture ou à l'écoute de mots ? Ceux-ci ne nous traduisent-ils pas dans l'état réel qui est le nôtre ? 

Ne cherchons pas en l'autre la source de nos maux, ceux-ci sont nôtres, apprenons à mieux les connaître, à les apprivoiser, pour ensuite leur donner congé. No pain no gain, dit le dicton. Cimentons-nous intérieurement, et réapprenons dans ces cycles hivernaux à faire ressurgir cette lueur intérieure qui est le meilleur de nous. C'est à partir d'elle et de ce que nous en ferons que nous parviendrons pour un temps à briser nos chaînes.

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